Living The Dream
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And the sunset sang for us ♥ Abbigail K.

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And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. Vide
MessageSujet: And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. Icon_minitimeMar 18 Aoû - 0:33

And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. Bannmi10

His eyes, upon your face,
His hand, upon your hand,
His lips caress your skin.

It's more than I can stand.


    Continuant inlassablement sa course folle depuis le début de la journée, le soleil arrivait maintenant au niveau de l'horizon, sonnant le glas de la fin du jour, de l'arrivée lente de la nuit. Ce soir allait être un soir sans lune, à croire qu'elle avait fui la chaleur qui s'était installée en ville depuis de nombreux jours, cherchant un autre endroit du monde, plus propice à la vie. Les journées d'été étaient toujours longues, laissant le temps au soleil d'irradier ce qu'il éclairait, selon le cycle logique des choses, de la nature. L'été, l'herbe du parc avait tout le loisir de verdoyer encore plus que tout au long de l'année, éclairée par les rayons radieux et chaleureux du grand astre qui siège au sommet du bleu du ciel. Aujourd'hui, la température avait très vite été insupportable pour n'importe qui, le soleil lumineux se plaisant à pousser chacun des habitants à qui il donnait la vie, à transpirer sous son effet, rien que par la force de ses rayons invisibles et pourtant bien sentis dans toute leur splendeur tout au long de la journée. Maintenant, alors que le soleil était devenu jaune, voire presque rougeâtre, la température était quelque peu redescendue, la douce brise de la soirée se levant sereinement pour amener un soupçon de paix parmi les humains agités par la chaleur qui les avait serrés pendant tout le jour. Les feuilles des arbres chantaient, doucement balancées par le battement du vent entre elles, créant un son agréablement reposant, un son bien rare à entendre dans une grande ville comme Los Angeles. Qui pouvait penser, posé au milieu de cette herbe rajeunie par le soleil d'été, entouré de ces arbres aux feuilles à peine neuves du printemps passé, à entendre les oiseaux chanter un hymne aigu à l'été, qu'il se trouvait non pas au milieu d'un champ perdu quelque part entre le partout et le nulle part de ce monde, mais dans une grande ville, aux allures de mégapole et aux buildings si proches du ciel qu'on pouvait parfois confondre leur lumière à celles des étoiles. Peu de gens sans doute, dans la grande ville cherchaient à s'attarder, dans la frénésie de leur journée, à s'arrêter pour regarder le soleil disparaître lentement, furtivement, et ce, comme tous les jours, derrière l'horizon, pour réapparaître encore plus scintillant, demain, très tôt, de l'autre côté de l'horizon... du moins, à l'humble regard de la personne qui aura décidé de le regarder se lever, rien qu'une fois dans sa vie toute entière. Vous n'avez jamais pris le temps vous, de vous asseoir dans l'herbe, de fixer l'horizon soit à l'est, soit à l'ouest, pour y voir ce majestueux astre disparaître pour laisser le voile noir de la nuit gagner le ciel, l'assombrir et amener l'être humain, dans un réflexe quasi innée, à avoir envie de dormir ? Peu de gens peuvent se vanter de s'être vraiment assis, en silence, uniquement concentré à regarder le soleil disparaître... et pourtant, le commun le plus banal des mortels et autorisé par mère nature à voir ce beau spectacle encore inexpliqué par les sciences les plus rationnelles de ce monde.

    Assis sur un banc, le regard vague mais l'esprit bel et bien hanté, Nolan réfléchissait à toute vitesse, ne s'attardant même pas sur ce fameux astre qui disparaissait juste devant ses yeux. La salive comme acidifiée par ce "il ne savait quoi" qui faisait bouillonner ses pensées et son estomac d'anxiété, il déglutissait avec difficulté, renforçant à chacune de ses respirations cette horrible impression que le plus oppressant des étaux se resserrait autour de lui sans même qu'il puisse faire quoique ce soit. Sa journée à lui, avait été longue, aussi longue que celle du soleil, elle avait commencé à l'aube encore rosée, pour se finir il y a seulement quelques heures. Maintenant, il se trouvait là, mais pas pour rien. C'était presque pathétique à ses yeux de continuer à lui fixer des rendez-vous, à elle, sans même avoir la capacité quelconque de mettre des mots sur ce qui pouvait bien l'agiter en sa compagnie. Il eut un léger moment de doute à ce moment précis, poussant un long soupire comme pour dégager sa poitrine oppressée par le lourd poids de ce qui semblait s'abattre sur lui, une nouvelle force à cette peur qui le bouffait depuis la seconde même où il s'était assis sur ce banc. Le soleil n'était plus assez présent pour qu'il ait encore chaud, mais il n'avait pas froid pour autant... et à vrai dire, la température qu'il faisait autour de lui était comme le cadet de ses soucis. Il eut un froncement de sourcils, simple expression complètement incontrôlée, peut-être signe extérieur de tous les sentiments possibles et imaginables proches du stress ou de l'anxiété qui l'habitait à ce moment précis. Il avait l'impression d'être de retour à son premier rendez-vous, comme s'il allait connaître l'amour pour la première fois... et là encore, il se surprit à se penser tristement pathétique à agir ainsi. Ses regards à elle ne semblaient pas tromper, ses sourires en coin, les lueurs dans chacune de ces expressions quand elle se trouvait avec lui... on en arriverait presque à se demander ce qui les retenait tous les deux, à deux doigts du bonheur. Ils y étaient pourtant arrivés, le script avait pourtant presque mis ligne par ligne ce qu'ils pouvaient avoir à se dire... et ils l'avaient fait, suivant leur rôle mais y mettant bien plus de vie dedans qu'aucun d'eux ne puisse le soupçonner. Cette pensée lui provoqua un léger frisson, qu'il transforma en haussement d'épaules, alors qu'il appuyait ses coudes sur ses genoux, assis sur ce banc depuis trop longtemps pour avoir continué à compter.

    Qui sait pourquoi, il lui avait donné rendez-vous ici, à elle, dans ce parc, si romantique. Au milieu de ces arbres si silencieux, les seuls détenteurs de leurs secrets sous entendus dans leurs sourires et leurs regards. Il l'avait fait et hors de question de lui poser un lapin, ce n'était certainement pas son genre... même si, à présent, il en venait presque à regretter son geste, sentant presque d'avance que tout ce qu'il avait compté entreprendre en lui passant ce coup de fil n'allait jamais arriver à terme. Non, il savait qu'il ne serait pas capable là encore de faire comme dans le film, de lui avouer avec cette lueur authentique, ces mots si simples et pourtant avec tant de poids sur la personne qui les entend qu'ils en deviennent presque difficiles à dire, comme lourds de conséquences. Sans doute que ce soir encore, ils se contenteraient de se sourire comme des ados, d'échanger des regards qui en disaient que trop long, avant de détourner le regard l'un de l'autre, de faire routes séparées pour retourner "chacun chez soit" et à nouveau être hanté par l'autre, portant sa croix en silence et recommençant la même rengaine encore et encore... peut-être des dizaines, des centaines de fois sans que rien de plus ne puisse arriver. A cette pensée, il eut à nouveau envie de partir, se sentant à nouveau mal à l'aise à l'idée de ne même pas savoir quoi lui dire. Amis... ils étaient "amis" pour le moment, c'était tout. C'était pourtant dur de devoir se contenir et de rester plongé dans ce silence... mais c'était encore plus dur de franchir le pas.

    En l'espace de quelques minutes, le soleil avait encore plus disparu, ne laissant même plus entrevoir sa moitié, éclairant encore faiblement Los Angeles, le parc sans même que personne ne semble s'en rendre compte. Il ne savait pas quelle heure il était, sans doute pas trop tard, mais assez pour que le soleil se soit déjà presque fait la malle. Levant enfin le regard vers ce fameux soleil orangé et à la lueur faiblarde, Nolan poussa un nouveau soupire n'arrivant presque même plus à attendre, n'arrivant même plus à trouver, au milieu de tout ce fatras de stress et de peur, un soupçon de patience pour attendre encore plus longtemps. Il ne savait pas encore quoi lui dire, mais il avait juste envie qu'elle arrive maintenant, sans même être capable d'expliquer cette subite envie dont il ne se savait même pas maître. Il était presque seul dans ce parc et heureusement pour lui, les rares personnes qui passaient près de lui ne faisaient pas attention à qui il pouvait être... il n'avait pas encore la tête à parler à des inconnus qui le connaissent avec ce fameux film... ce film où il l'avait rencontrée elle, une sorte de malédiction qui le poursuivait depuis ce fameux tournage... une malédiction qu'il se plaisait à sentir près de lui, qu'il se plaisait à renouveler dès qu'il en avait l'occasion... Abbigail.
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And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. Vide
MessageSujet: Re: And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. Icon_minitimeMar 18 Aoû - 19:07

And the sunset sang for us
ft. Nolan & Abbigail


    Un seul mot résonnait dans sa tête : Nolan. Elle était là, assise sur son lit, au beau milieu de la nuit. Le sommeil avec lequel elle s'était endormie avait visiblement disparu pour laisser place à l'angoisse, le stress et aux autres sentiments qui nous provoquent torture et magie. Oui, magie ! Car repenser à ce mot était une bouffée de bonheur, une délivrance. Derrière ces deux syllabes se cachaient un homme extraordinaire qu'elle avait rencontré sur un tournage d'un film. Elle se rappelait encore de la première fois où elle l'avait rencontré, la première fois où ses lèvres avaient touché les siennes et tant d'autres moments tous aussi merveilleux que les autres. Elle savait qu'aujourd'hui, une dure journée l'attendait mais qu'à la fin de celle-ci, elle retrouverait celui qui avait su réveiller en elle la passion, l'amour et la sympathie. Elle en était tombée follement amoureuse, comme plusieurs milliers d'autres femmes, car il fallait l'avouer, il est très charmant et pourrait avoir toutes les filles qu'il veut à ses pieds. Mais la jeune fille le connaissait plutôt bien, il n'aurait pas fait ça ! Enfin, elle espérait. Abbigail se leva pour ouvrir ses volets, s'apercevant que le soleil était déjà présent mais venait de se lever, tout comme elle. La lumière était maintenant présente dans toute la pièce. Cette chambre était peinte de noir et de blanc, avec tous les meubles dont une personne avait besoin.
    Depuis l'intérieur, on pouvait entendre les oiseaux qui chantaient et cela ne déplaisait pas à la jeune femme. Elle quitta ensuite sa chambre pour entrer dans la cuisine typiquement américaine qu'elle avait choisi avec sa colocataire, Lullaby qui était sa cousine. Elle attrapa un bol et le remplit avec des céréales qu'elle mangea debout. Habillage, coiffure, tout ça avait été prévu depuis la veille au soir pour ne pas perdre du temps le matin. Une robe était posée sur la table avec un élastique. La jeune femme enfila son habit, se fit une queue de cheval. Elle entra ensuite dans sa voiture et se maquilla pendant les feux rouges.

    ... Une fois la journée terminée, son ventre se noua à l'idée d'aller retrouver Nolan. Abbi était vraiment contente de le revoir, mais ça la stressait comme pas possible. Pour se reprendre, elle décida d'aller sur le lieu du rendez-vous à pieds. Enfin, ce n'était plus à pieds quand on la voyait. Elle sautillait, chantant à tue tête, ayant le sourire jusqu'aux oreilles. Ça lui permettait de se détendre, après tout, il n'allait pas la manger. Le soleil était présent, presque dans la même position que ce matin, sauf que là, il allait partir pour laisser place à la lune, à l'obscurité et à l'insécurité. Enfin, elle serait aux côtés de son "prince charmant" quand ce moment arriverait, il sera là pour la protéger.

    Lorsqu'elle arriva au parc, le soleil était presque couché, mais Nolan était là. Elle s'approcha doucement de lui pour ne pas lui faire peur. Il n'avait pas changé, toujours aussi beau et aussi musclé. Son cœur battait la chamade, secouant sa poitrine, son ventre se tordait dans tous les sens et ses mains se mirent à trembler. S'asseyant à côté de lui, elle se mit à le regarda et lui dit :

      Abbigail ▬ « Je suis tellement contente de te revoir!! Comment vas tu ? »


    Elle fit un de ses plus beaux sourires, un sourire réservé au jeune homme ...


Dernière édition par Abbigail K. Berlioz le Mer 19 Aoû - 16:32, édité 1 fois
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And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. Vide
MessageSujet: Re: And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. Icon_minitimeMer 19 Aoû - 0:24

And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. Dsjo9
And i thought for the first time,
that i could dare touch the sun...


    Alors qu'il sentait les minutes passer et son anxiété grimper avec, le soleil lui, avait continué sa marche. Rien ne pouvait l'arrêter, il apparaissait au matin, puis disparaissait au soir sans qu'aucun signe extérieur ne vienne troubler son trajet, pas même la vie qui apparaissait quelque part dans le monde, pas même la mort qui frappait au hasard. On pouvait presque se dire tous les jours que l'on vivait ses derniers instants cloué à la gravité terrestre, cette loi physique dont les fondements mêmes venaient à échapper aux scientifiques les plus érudits. Pourquoi étions-nous incapables de nous élever loin du sol souvent dur ? La question pouvait paraître enfantine, et elle devait souvent sortir de la bouche de tout enfant qui s'attarde à regarder les oiseaux tourner quelque part, là haut, près des nuages, mais encore trop loin de ces épais cumulus. Tout petit, Nolan en était venu à se poser cette question aussi, cherchant par-dessus tout à savoir ce qui l'empêchait, lui, de pouvoir s'élever loin de ce monde oppressant qui l'attaquait sans cesse alors qu'il n'avait même rien demandé. Quand il avait posé la question à son père du haut de ses cinq premières années de vie, celui-ci s'était contenté de hausser les épaules avec tellement d'exagération que le "j'en sais rien fiston" n'avait servi à rien. A cette pensée, Nolan avait eu un brusque mouvement d'épaules, se plongeant bien trop dans ses souvenirs à son goût. Il se souvint alors à ce moment du rire de Alyce, alors qu'il ne comprenait pas pourquoi elle en venait à se moquer de lui de cette manière. Il faut dire, elle avait toujours eu ce côté très cartésien qui la poussait à ne pas se poser des questions pareilles et à trouver les gens qui s'interrogeaient sur ces détails, vraiment futiles. Cette fois-ci, cette pensée le fit doucement sourire, allégeant son cœur et ses pensées alors qu'il faisait encore petit à petit de plus en plus sombre, lentement… très lentement, laissant une lumière comme tamisée sur le parc, un simple rayon se risquant à venir éclairer entre les arbres l'herbe sèche, sans doute en manque d'un arrosage dont elle avait apparemment besoin. C'était sans doute pour ne pas penser à toute la peur et l'anxiété qui lui tordaient l'esprit et le ventre que le jeune homme avait laissé ses pensées divaguer de la sorte… et il aurait même aimé en être encore capable, pendant les nouvelles minutes qui mettaient sa patience à rude épreuve alors qu'il n'y avait aucun signe d'Abbigail où que ce soit autour de lui.

    Il avait pourtant été persuadé de lui avoir donné ce fameux "rendez-vous" au bon endroit, à ce parc, ici même où il se trouvait, dans ce coin pas si difficile à trouver pour quelqu'un qui en venait à connaître un peu le seul petit coin de verdure dans tout Los Angeles. Peut-être ne viendrait-elle pas ?! Cette pensée lui avait provoqué un grand vide au creux de l'estomac, resserrant l'étau autour de sa poitrine et faisant naître un nœud au creux de sa gorge sans même qu'il puisse mettre de mot sur ce qu'il pouvait ressentir. Non, elle ne pouvait tout simplement pas lui faire ça… ou il l'espérait si fort qu'il était capable de se persuader qu'elle ne lui ferait jamais une chose pareille. Avait-il fait quelque chose qui aurait pu lui déplaire ? Les journaux avaient-ils publié quelque chose de scandaleux sur lui, ou quelque chose dans le genre ?! Toutes ces pensées se bousculaient dans son esprit, renforçant sans doute inutilement le stress qui lui faisait déjà tapoter le sol de son pied, comme s'il allait passer un examen important… voire même pire. Il n'était même pas capable de se maîtriser, de peser ses gestes pour ne pas avoir l'air d'un gars complètement coincé ou d'un parfait idiot. S'en préoccupait-il vraiment à vrai dire ? Lui-même ne saurait même pas répondre à cette question… tout ce qu'il savait, c'est qu'il espérait, tout au fond de lui, sans même être capable de le dire avec des mots, il espérait qu'elle vienne, qu'elle ne l'ait pas laissé ici, seul avec lui-même pour il ne savait quelle raison. Par acquis de conscience, il avait vérifié son téléphone… rien. Alors qu'il rangeait son téléphone avec un air quelque peu soulagé pour détendre les traits de son visage, une nouvelle pensée lui avait traversé l'esprit… et s'il lui était arrivé quelque chose ?! Oui, c'était un peu bizarre, il ne comprenait même pas lui-même comment il en venait à faire une telle fixation sur elle… elle allait finir par venir, il le savait… Mais la patience n'avait jamais été son fort… et ce soir, curieusement, ça ne l'était encore moins… et en attendant la jeune femme, il ne pouvait même pas s'empêcher de se faire des tonnes et des tonnes d'idées sur le "elle va venir… ou non" qui tournoyait comme un manège dans sa tête, lui donnant presque la migraine.

    Et puis, elle était finalement arrivée, comme apparue pour éclairer le parc dans la noirceur qui s'installait, comme remplaçant le soleil qui disparaissait même à sa venue… c'était du moins comme ça qu'il avait vu les choses dans son esprit presque "gaga" en ce moment. Peu de mecs sûrement s'attardaient à penser ça de la femme qui, au fond d'eux, était capable d'éclairer les nuits les plus sombres et d'enjoliver les moments les plus durs à vivre. Mais lui, il pensait bel et bien ça, ne prenant même pas le temps de se trouver ridicule à avoir de pareilles pensées envers elle, sachant pertinemment que dans son attitude d'ado débile, il garderait ces réflexions pour lui, ne sachant même pas à quel moment il serait capable de les lui dire vraiment, histoire de franchir le pas. Il eut un léger sourire alors qu'elle arrivait vers lui, et qu'elle s'asseyait à ses côtés sur le banc du parc, qui prenait soudain une nouvelle vie, comme réchauffé par une présence familière, comme si toute l'attente qu'il avait vécue juste avant avait soudainement disparu, éclipsée par l'arrivée tant attendue de l'être tant attendu. Ce sourire ne dura pas bien longtemps, jusqu'à ce qu'il entende le fond de sa conscience lui murmurer un léger "arrête de sourire comme un débile". Elle ne perdit pas une seconde pour lui parler, ce qui n'eut pas vraiment pour effet de le mettre à l'aise. Là, il avait vraiment l'air d'un ado complètement coincé et paumé qui va proposer à sa copine de "franchir le pas". Non, il ne devait absolument pas penser à ça, il devait réussir à se poser l'esprit, à respirer calmement malgré les battements irréguliers de son cœur et surtout, surtout ne rien laisser paraître… et encore moins des sourires débiles dignes du plus stupide des romantiques de ce monde. Mais bon, c'était comme si Abbigail se plaisait à le voir sourire comme un crétin puisque dès sa première phrase, il ne put se retenir d'avoir un léger sourire en coin, ne sachant presque même plus maîtriser ses gestes. Il ne savait même pas quoi répondre, même si la question de la jeune femme avait été des plus habituelles comme si, venant d'elle, il devait peser pendant plusieurs instants tout ce qu'il viendrait à lui dire… c'en était presque encore gênant… c'était terrible de se sentir aussi bizarre dans un moment pareil, à croire qu'il n'avait jamais eu de rencard avec une fille… punaise, il devait vraiment avoir l'air d'un crétin fini. Alors qu'il s'efforçait intérieurement de faire disparaître cette expression de débile sur son visage, il croisa le regard de la jeune femme, y croisant tout ce qu'un simple regard accompagné d'un sourire pouvait sous entendre. A croire qu'elle était habile à ce jeu là, il cru discerner dans ses prunelles des pensées qu'ils semblaient partager, encore et toujours sans parvenir ou même sans vouloir mettre des mots dessus.

    Oui, peut-être que finalement, ce qui les retenait de s'avouer ce que ces sourires pouvaient sous entendre, c'était eux-mêmes… tout simplement. Peut-être se plaisaient-ils à pour le moment, continuer avec de simples sourires, des regards plus qu'explicites… c'était sans doute plus facile que des mots, et parfois, ça avait même l'air plus sincère que de simples phrases balancées par n'importe qui à travers le monde. Quittant finalement le regard de la jeune femme pour ramener son rythme cardiaque à la normale, Nolan continuait pourtant de sourire, avec ce même sourire qu'il ne réservait que pour les grandes occasions lui aussi… à croire qu'il parvenait à sourire selon la situation… sauf avec elle, c'était un sourire spontané, qu'il se surprenait parfois à trouver ridicule. Fixant cette fois-ci ses mains à lui qui se croisaient entre ses genoux alors que ses coudes étaient toujours appuyés sur ses genoux, il prit enfin la parole, ayant l'impression d'avoir laissé de longues minutes s'écouler entre la question de la jeune femme, leur sourire, et ses paroles à lui, perdant le fil même des secondes à ce moment précis.

    NOLAN - « Bien… bien, je vais… bien. La routine… »

    Il ne s'était même pas rendu compte de ce qu'il avait bien pu dire, ne percutant même pas tout de suite qu'il avait dit trois fois le mot "bien" comme pour combler le grand vide qui s'emparait de lui et le paralysait face à elle, laissant juste les pensées de "t'as vraiment l'air d'un crétin là" tourner dans son esprit pour l'assaillir encore plus, alors que la tâche n'était déjà pas facile. Un long silence, de quelques secondes suivit ses paroles, comme si elle en attendait plus, ce qu'il savait pertinemment… il ne savait même pas encore comment il allait faire pour entretenir une conversation digne de ce nom malgré les regards de la jeune femme, ces fameux regards qu'ils allaient échanger avec des sourires, comme à chaque fois qu'ils se retrouvaient tous les deux sans oser "franchir le pas". Reposant son regard dans celui de la jeune femme, il se permit de s'y perdre quelques secondes, y lisant comme dans un miroir tout ce qu'elle voulait lui dire mais qui ne venait pas à être dit, songeant que son regard à lui devait être à peu près similaire à celui qu'il voyait chez elle… plein de sous entendus tendus et fébriles, cachés mais révélés rien que pour celui à qui il était destiné. Passant finalement une main dans ses cheveux dans un geste totalement incontrôlé, inutile et ridicule, il se décida à reprendre la parole, prenant une longue inspiration comme si dire une phrase lui était difficile… c'était vraiment étrange toutes ces sensations qui parcouraient chacun de ses membres et son être tout entier, à chaque fois qu'il croisait ses yeux.

    NOLAN - « Et… et toi alors ? »

    Chacun d'eux attendait intérieurement que la discussion prenne une toute autre tournure, une tournure qu'ils attendaient chacun de leur côté depuis le moment même où ils s'étaient rencontrés. Cette fois-ci, Nolan soutint le regard de la jeune femme, se délectant d'y lire ce qu'il y lisait, comme dans un livre ouvert, elle lui livrait ses pensées sans retenue… c'était à la fois affreusement gênant et délicatement délectable. Il aurait pu soutenir son regard pendant de longue minute, sans même faillir, sans même parler, passant encore pour un sombre crétin, mais sans même y faire la moindre attention. Il aurait voulu ne jamais décrocher ses yeux des siens, comme si, à partir de cette seconde, tout pouvait arriver, rien ne changerait… ces sentiments qu'il ressentait étaient tellement complexes, étranges et inexplicables qu'il arrivait presque à se délecter de les ressentir au fond de lui, serrant son estomac et bouleversant la moindre des ses pensées pour la rendre encore plus compliquée et unique.


Dernière édition par Nolan J. Bell le Jeu 20 Aoû - 1:54, édité 1 fois
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And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. Vide
MessageSujet: Re: And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. Icon_minitimeMer 19 Aoû - 17:15

    Son sourire, ses yeux, ses cheveux, sa bouche. Tout. Tout était prévu pour plaire à elle, cette jeune femme pleine de vie mais aussi follement amoureuse de lui. Elle le voyait sourire, ce sourire si parfait qu'elle aimait temps. Son bonheur, c'était ça, c'était lui. Enfin, d'une certaine manière car elle n'était pas tout à fait comblée. Elle aurait préféré être à ses côtés jour et nuit et bien sûr, qu'il lui dise qu'il l'aime. A cette pensée, la jeune femme eut les yeux qui se mirent à briller, comme des étincelles et s'était plongés dans ceux de son interlocuteur. Nolan avait ses yeux dans les siens, comme pour laisser passer un message. Elle en eut des frissons partout. Elle le regardait fixement, avec des yeux doux, qui voulaient presque tout dire, laissant une part de mystère. Puis le jeune homme pris la parole :

      Nolan ▬ « Bien… bien, je vais… bien. La routine… »


    Elle s'attendait à beaucoup plus de sa part. On aurait dit qu'il était bloqué ou gêné, elle ne savait pas ce qu'il se passait. D'habitude assez bavard, là, il ne disait plus rien. Etait-il malade, ou alors, quelque chose de grave c'était passé. Selon ses paroles, il allait bien, ce qui l'appaisa un peu. Toujours les yeux dans les yeux, les jeunes gens paressèrent ridicule, on n'avait pas besoin d'être un expert pour s'apercevoir qu'ils étaient fous amoureux l'un de l'autre. Mais ils n'osaient pas se l'avouer, tous ses sentiments encrés en eux qui grandissaient tous les jours, à chaque seconde et à tout moment. Elle vit les lèvres du jeune homme bouger, elle prêta l'oreille.

      Nolan ▬ « Et… et toi alors ? »
      Abbigail ▬ « Moi, ça va ! En pleine forme ! Même si en ce moment, mes journées sont chargées ... »


    Elle sourit, en pensant à sa carrière d'actrice. Elle avait réussi et en était fière. Mais celle-ci lui avait apporté l'amour. Serait-elle devenu une princesse qui avait rencontré son prince ? Elle ne savait pas si, comme une princesse, sa durera toute sa vie avec beaucoup d'enfants ... La nuit arrivait, le soleil partait en emmenant avec lui sa chaleur qui laissait place à un petit vent frai. Le pire, c'est qu'elle n'avait pas pris de gilet ou autre pour se couvrir. Instinctivement, elle se frotta les bras avec ses mains pour se réchauffer un peu puis dit:

      Abbigail ▬ « Il fait très beau en ce moment, j'aime bien certaines fois me balader dans la rue, avec des amis. Tu voudras qu'un jour, on aille se balader dans Los Angeles ? Et sinon, niveau carrière ça se passe bien ? »


    Elle n'en revenait pas, elle lui avait proposé en quelque sorte un autre rendez-vous. Cette pensée la fit sourire de plus belle ...
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And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. Vide
MessageSujet: Re: And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. Icon_minitimeJeu 20 Aoû - 1:54

    Oui, il n'était pas très bavard aujourd'hui et malgré lui, il s'en rendait bel et bien compte, ne sachant même pas quoi faire pour combler ce vide dans son esprit. Pour un acteur, il ne savait même pas feinter avec elle, il n'arrivait même pas à faire taire cette forme de malaise en lui pour ne pas avoir l'air d'un parfait crétin en sa compagnie. Il ne savait même pas quoi lui raconter de sa routine à lui, ne sachant même pas ce qui serait digne de l'intéresser et ce qui n'avait vraiment aucun intérêt dans une conversation telle que celle qu'il voulait avoir à ce moment précis en compagnie d'Abbigail. Alors qu'il avait très bien répondu à sa question, il avait aussi détourné le regard vers ses mains, lisant dans les yeux de la jeune femme une forme de perplexité… il ne savait pas pourquoi, mais ce malaise étrange qu'il ressentait, il était presque en train de le lui transmettre à elle, sans même le vouloir et s'en rendant tout juste compte. Il aurait voulu pouvoir allonger sa phrase, ajouter quelques phrases sur ce qui avait fait sa journée, ou les quelques temps qu'il avait passés sans la voir, mais pensant presque à chaque minute à elle. C'était comme une obsession parfois, dévorante et qui ne le quittait plus… il lui arrivait de penser à elle à chaque fois qu'il en venait à se poser dans ses longues journées, l'espace de quelques secondes, il lui arrivait de penser à elle dans les pires moments de ses journées, comme si, penser à elle lui redonnait courage, un baume au cœur pour que tout reparte comme si de rien n'était. Il arrivait à penser ça d'elle, à penser qu'elle serait sans aucun doute capable de le combler dès le matin au réveil jusqu'au moment où ils en viendraient à s'endormir côte à côte et ce, pour le plus longtemps qu'il pouvait l'espérer. Pourtant, ses pensées le paralysaient aussi, l'empêchant de mettre des mots sur toutes les sensations et les émotions qui tournoyaient dans son esprit et dans tout son être pour le rendre ivre.

    Finalement, il s'était contenté de lui retourner la question, comme si, ça permettrait de combler le vide qu'il avait installé entre eux en se plongeant sans doute un peu trop dans ses pensées. Alors qu'elle répondait à sa question avec cette voix toujours aussi posée et cristalline, comme si elle parvenait à bien mieux maîtriser ce qu'elle ressentait que lui, Nolan avait une nouvelle fois levé le regard vers le sien, se délectant à chaque fois plus d'entendre sa voix qu'il en venait à entendre que trop peu souvent. Elle, elle parvenait bien à ne pas passer pour une idiote, à savoir faire abstraction de ce qui agitait ses esprits quand elle était avec lui, ce qui se lisait dans ses regards… alors pourquoi est-ce que lui il en était incapable ? A cet instant, une pensée foudroyante le surprit, lui pinçant le cœur comme s'il était torturé par le plus terrible des maux. Et si jamais elle ne ressentait rien pour lui ? S'il interprétait ses regards pleins d'amitié et ses sourires de sympathie comme des sourires amoureux, traduisant des pensées qu'elle non plus ne voulait pas avouer. Peut-être qu'il se faisait des idées à chaque fois qu'il en venait à poser les yeux sur elle… peut-être qu'il enjolivait la vérité et qu'elle n'avait tout bonnement jamais été amoureuse… peut-être que c'était tout simplement parce qu'elle ne ressentait rien pour lui qu'elle avait ce tel aplomb qu'il ne parvenait pas à avoir. Il sentit une horrible douleur lui tordre l'estomac, dans un horrible coup de stress qu'il ne parvenait vraiment pas à maîtriser… il espérait vraiment qu'il se faisait là des idées, n'ayant aucune envie de tomber de bien plus haut qu'il ne l'aurait imaginé. Le jeune homme n'avait même pas remarqué qu'une petite brise fraîche s'était levée sur le parc pour refroidir un peu cette journée d'été… il n'y avait vraiment pas fait attention, ne se concentrant exclusivement et douloureusement que sur ses horribles pensées qu'il espérait fausses. Reposant son regard sur la jeune femme en tentant d'y effacer la traduction des peurs qui lui traversaient à ce moment précis le cerveau, le jeune homme ne remarqua même pas tout de suite qu'elle semblait avoir froid, comme là encore, un ado qui ne sait pas comment s'y prendre pour ne pas laisser celle qu'il aime se sentir seule et vulnérable face à ce vent qui pouvait l'atteindre de toute part… Il se sentit une nouvelle fois cruellement idiot, à rester comme ça, fixé sur sa place de banc, à ne pas savoir quoi faire. Allez, il l'avait fait pas de fois déjà… serrer quelqu'un contre lui comme pour réchauffer ce quelqu'un d'un contact doux et délicat. Et puis, le coup du type qui donne sa veste à la jeune femme pour ne pas qu'elle ait froid, c'était un coup classique des grands films du cinéma… alors pourquoi est-ce que lui, là, il n'en était pas capable ?

    Il déglutit difficilement, alors qu'elle avait repris la parole, à peine après avoir passé ses mains sur ses bras en étant parcourue d'un léger frisson qui n'eut que pour effet de renforcer les remords de Nolan alors qu'il n'était toujours pas capable de faire le moindre mouvement vers elle. C'était vraiment incompréhensible, il ne s'était jamais senti aussi ridicule face à elle, à croire que les nombreux jours qui avaient séparé le moment où ils ne s'étaient plus vus de ce jour de retrouvailles, avaient fait naître encore un quelque chose en plus qui l'empêchait de se sentir à l'aise dans tout ce qu'il entreprenait à son égard. Alors qu'elle s'était mise à parler de la pluie et du beau temps, du soleil radieux qui baignait la ville ces derniers temps, Nolan s'était contenté d'acquiescer en silence, esquissant un léger sourire pincé, comme pour souligner encore une fois cette gène ridicule qu'il ressentait au creux de son estomac et qui était vraiment impossible à maîtriser. Alors qu'elle avait poursuivi sur sa lancée, le jeune homme avait arrêté d'acquiescer, se contentant de laisser, sans même s'en rendre compte, ce sourire s'étaler sur son visage, lui donnant un nouvel air encore un peu crétin. Il croisa une nouvelle fois son regard, elle souriait encore, comme soulignant qu'elle attendait une réponse de sa part, des mots qu'il ne parvenait même pas à forcer pour qu'ils sortent de sa bouche. Il en avait presque perdu ses mots, prenant son temps pour se plonger dans le regard bleu et pur de la jeune femme… il aimait se perdre dans ces prunelles comme pour y être complètement déconnecté de toute autre notion qu'Abbigail elle-même… c'était tellement délectable de pouvoir se sentir léger et flotter comme un oiseau d'un simple regard dans le sien. Mais il ne devait pas perdre le nord, elle avait parlé et lui, il demeurait silencieux comme le plus crétin des crétins de ce monde… il devait absolument se ressaisir. Reprenant alors le cours des questions de la jeune femme alors qu'elle commençait à dériver de sujet en lui parlant professionnel, Nolan eut un nouveau sourire, comme plus détendu, moins coincé, ce qui faisait bizarrement du bien à son esprit qui se décrispait un tant soit peu…

    NOLAN - « Ouais… pour le moment, je ne peux pas me plaindre… j'ai pas mal de propositions de script. Des trucs souvent assez bizarres, mais j'essaye de faire les bons choix. »

    Il finit sa phrase par un nouveau sourire en coin, il avait dit plus d'une phrase, à croire qu'elle était presque parvenue à briser la glace qu'il avait lui-même construite sans même s'en rendre compte, sans même le vouloir, bien entendu. Alors qu'il reposait son regard sur les alentours en ayant complètement perdu les autres questions d'Abbigail dans son esprit soudain libéré d'un poids qu'était ce côté coincé, Nolan cru voir la jeune femme une nouvelle fois frissonner, comme si, ce vent s'acharner sur elle pour qu'elle ait froid… ou peut-être était-ce tout simplement la jeune femme qui cherchait à faire passer un message. Reposant son regard sur la jeune femme en fixant chaque parcelle de son corps, ce corps tellement parfait et attirant, tout aussi attendrissant que l'étaient chacun de ses regards… Il se perdit encore quelques secondes à peine dans ces pensées, ou des pensées à peu près similaires, avant de prendre la parole, comme pris de court ou gêné de ne pas avoir su réagir plus tôt :

    NOLAN - « T-tu as froid ? Tu veux marcher un peu ? »

    Peut-être aurait-elle préféré qu'il vienne la serer contre lui dans un élan romantique qu'il avait l'habitude d'avoir… mais là encore, il ne savait même pas pourquoi, mais il n'avait même pas le courage de le faire, cette pensée de "et si elle ne ressentait tout simplement rien d'autre que de l'amitié pour moi" remontant subitement à son esprit pour le mettre dans le doute une nouvelle fois. Sans même lui laisser le temps de répondre à sa question complètement débile, Nolan esquissa un sourire, se trouvant une nouvelle fois très crétin, se trouvant aussi affreusement maladroit à avoir oublié une chose pareille. Peut-être était-ce ces étranges sensations qui le traversaient de part en part à chaque fois qu'il croisait le regard, ou même le sourire de la jeune femme, qui lui avaient fait perdre le fil de la conversation. Croisant une nouvelle fois les yeux bleus d'Abbigail, il eut un sourire en coin, alors qu'ils restaient encore sur ce banc, la jeune femme n'ayant pas eu le temps encore une fois de répondre à la question qu'il lui avait posée :

    NOLAN - « Désolé… j'ai un peu la tête ailleurs apparemment… Je perds un peu le fil des fois… Mais… j'aime aussi beaucoup me balader en ville quand le temps en donne l'envie… Et encore plus si je peux être bien accompagné. »

    Un nouveau sourire pour finir sa phrase, un simple regard plein de sous entendu échangé avec la jeune femme, il ne savait pas pourquoi, mais lui, il n'avait pas du tout froid, ne prenant même pas le temps de se soucier du froid ou de quoique ce soit de ce qui pouvait arriver autour d'eux… il pouvait là encore arriver tout et n'importe quoi, il continuerait malgré tout de se complaire à croiser et à soutenir le regard de la jeune femme, avec cet air un peu crétin sur le visage… mais y faisant pour une fois, abstraction, comme tout le reste.


Dernière édition par Nolan J. Bell le Ven 21 Aoû - 13:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. Icon_minitimeJeu 20 Aoû - 23:39

    A ce moment même, plus de six milliard de personnes vivaient sur terre, seulement, il y en avait qu'une qui l'intéressait, qui l'attirait, qui pouvait lui réchauffer le coeur en quelques secondes. C'était lui. L'homme assit en face d'elle, le type au bout du banc. Enfin ... Elle ne le considérait pas comme n'importe quel type, c'était le type qui tenait, dans son coeur, la place la plus importante. Si un jour, il viendrait à lui briser son orgasme qui retenait prisonnier tous ses sentiments, elle en serait que trop malheureuse ! Elle espérait que cette amour ne deviendrait pas impossible, comme Roméo et Juliette par exemple. Elle n'était pas sûre qu'il l'aimait et elle pensait déjà à ça ! On peut dire qu'elle en était vraiment mordu ! M'enfin, vaut mieux être optimiste plutôt que pessimiste. Elle se rendit compte que Nolan était plongé dans ses pensées. C'est dans ses moments qu'on voudrait savoir lire dans les pensées, pour y découvrir ce qu'il s'y trame. Mais malheureusement, elle ne possédait pas ce super pouvoir, même si elle doutait qu'il existait, ou qu'il était possible de le détenir. Toujours ce léger souffle parcourait le parc, la jeune fille avait le sourire aux lèvres et frissonnements parcourant son corps fragile, enfin, faut dire qu'elle était plus frileuse qu'autre chose !

      Nolan ▬ « T-tu as froid ? Tu veux marcher un peu ? »
      Nolan ▬ « Désolé… j'ai un peu la tête ailleurs apparemment… Je perds un peu le fil des fois… Mais… j'aime aussi beaucoup me balader en ville quand le temps en donne l'envie… Et encore plus si je peux être bien accompagné. »


    Entre ses deux phrases, il y eu une pose. Mais une courte. Elle n'eut pas le temps de parler, mais elle eut le temps de l'admirer, de le regarder. Ça faisait un bout de temps qu'ils ne s'étaient pas revu depuis le tournage, les cérémonies, les avants première et tout le tralala que toutes les stars du cinéma avaient le droit à chaque fois qu'un film sortait au cinéma ou autre ... D'ailleurs, elle aimait bien ça, surtout quand elle était en compagnie de Nolan. Il paraissait que quelques rumeurs hantaient Los Angeles à propos d'eux deux. M'enfin, les potins, ça ne la passionnait pas plus que ça. Sauf quand elle était jeune et étudiante. Elle sortit une fois de plus de ses pensées pour pouvoir parler.

      Abbigail ▬ « Je veux bien marcher un peu. Merci ! O, tu sais, ça peut arriver à tout le monde d'avoir la tête ailleurs, et moi la première ! D'accord alors, il faudra qu'on se fasse ça un de ces jours ! Ça sera super mais bon, bonjour les paparazzi»


    Elle se leva du banc en attendant que Nolan le fasse aussi. Elle voyait bien que depuis le début, il était un peu mal à l'aise, il lui avait même dit qu'il n'avait pas les pieds sur terre. Une question résonnait dans sa tête : pourquoi était-il comme ça ? C'était elle qui le m'était mal à l'aise ? Ou alors quelque chose s'était passé dans la journée d'embarrassant et depuis, il n'arrête pas d'y penser ? Ou alors quelque chose d'autre, de plus grave ? Elle s'inquiétait trop, mais au final, quand nous sommes amoureux, nous sommes forcément inquiet quand l'autre ne va pas bien, non ? Elle ne put s'empêcher de parler

      Abbigail ▬ « Qu'est-ce qu'il y a ? J'ai l'impression que tu es un peu mal à l'aise. Ça me tracasse depuis quelques minutes et je n'apprécie pas voir les personnes que j'aime aller mal ...»


    C'était sortit tout seul de ses lèvres, elle s'en rendit compte et ce fut elle, maintenant, qui était mal à l'aise. On lisait sur sa tête son inquiétude et sa gêne ...


Dernière édition par Abbigail K. Berlioz le Ven 21 Aoû - 19:33, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. Icon_minitimeVen 21 Aoû - 13:05

    Au fond de lui, Nolan n'aimait pas se sentir aussi mal à l'aise, encore moins avec elle… peut-être allait-elle même se persuader que c'était de sa faute s'il était comme ça, plongé dans cette torpeur étrange qui lui agitait tout son être et tordait son estomac sans même qu'il ne cherche à faire quoique ce soit pour faire cesser ces sensations à la fois terrifiantes et plaisantes. Il aurait pourtant voulu pouvoir faire comme si de rien était, feindre avec brio ou ne pas qu'elle en vienne à se poser des questions. Non, il ne voulait pas qu'elle se sente elle aussi mal à l'aise et encore moins à cause de lui. Il avait voulu que ce rendez-vous, ces retrouvailles après une trop longue séparation soient plus légères, comme si, ils étaient restés proches, amis et comme s'il n'avait pas redouté pendant toute la journée de la retrouver et de devoir croiser son regard en se contentant de s'y perdre sans rien laisser paraître. Au fond, qu'est ce qui les retenait de s'avouer leurs sentiments ? Une fierté qu'ils avaient chacun ? Peut-être avaient-ils peur de toucher un tant soit peu au bonheur ensemble au risque qu'il s'envole dès qu'ils s'en soient approchés de quelques pas. Non, il ne voulait pas perdre Abbigail et peut-être qu'un "couple" pourrait en venir à enlever sa saveur à leur union… ou peut-être qu'enfin avouer ce qu'ils ressentaient pourrait au contraire, embellir encore plus les choses, leur donner un éclat que seul l'amour pouvait donner. Du haut de ses vingt et quelques ans, Nolan pouvait presque dire qu'il n'avait jamais rien ressenti d'aussi intense pour quelqu'un… il y avait eu ces amourettes qui n'avaient jamais duré très longtemps, et puis, des relations un tant soit peu plus sérieuses, qui avaient duré quelques mois, voire plus d'un an… mais rien n'était comparable à ce qu'il se sentait prêt à vivre en compagnie de celle qui se trouvait sur ce fameux banc et qui avait le pouvoir d'illuminer et de colorer toute sa vie… même si, la seule chose qu'il faisait paraître de lui, c'était cette gêne qui le bouffait dès qu'il cherchait à effacer ses sentiments de son esprit pour pouvoir passer pour autre chose qu'un crétin ou qu'un coincé comme pas deux. Alors que la petite brise de soirée avait repris une nouvelle fois son souffle pour refroidir encore une fois ce fameux petit coin de parc qu'ils occupaient, Abbigail avait finalement accepté son invitation à marcher un peu… peut-être que ça l'aiderait à être lui aussi un peu plus à l'aise s'ils se mettaient à marcher un peu partout, autour du parc, croisant des gens qui ne feraient sans doute même pas attention à eux. Esquissant un sourire en coin en la suivant du regard alors qu'elle s'était levée, Nolan lui, essayait de rassembler ses forces pour se relever et ne pas avoir à l'air d'un crétin fini à sourire en la fixant. Il se sentait bête des fois, à sourire comme un ado, à lui jeter constamment des regards, à jeter des regards noirs à ceux qui avaient le courage d'aller vers elle pour avouer qu'elle les attirait. Mais lui, bien entendu… c'était bien plus que de l'attirance, c'était bien plus fort et bien plus "pur" qu'une simple soirée sexe avec elle… et pourtant, il n'arrivait pas à le lui dire, comme si, il avait ce gène débile qu'ont tous les mecs, cette peur de s'engager corps et âme pour quelqu'un. Alors qu'il rassemblait ses idées petit à petit pour avoir la force de se lever et ainsi faire quelques pas pour s'éloigner de ce banc, elle finit par reprendre la parole, d'une voix plus gênée qu'il ne l'avait imaginé… renforçant les remords qu'il pouvait ressentir à lui avoir transmis aussi facilement le malaise qu'il ressentait. Alors qu'il levait le regard vers elle, car toujours assis sur son banc, pour prendre la parole et s'excuser pour ce malaise dont il n'arrivait pas à sortir et essayer d'expliquer en quelques mots ce qui valait cet état, elle finit sa phrase par quelques mots qui… résonnèrent dans l'esprit du jeune homme, provoquant un grand vide de sensation, dans sa tête, dans son corps, partout… il se sentait vide de tout.

    Il avait l'impression que son cœur avait cessé de battre, alors que sans doute il était en train de battre à la chamade, cognant contre sa poitrine comme pour sortir, s'échapper très loin alors que son cerveau lui disait "impossible, t'as mal compris et là tu montes sur tes grands chevaux". Il ne savait pas vraiment quoi écouter, la raison ou "les raisons que la raison ignore"… tout ce qu'il savait, c'est qu'elle l'avait dit et alors qu'il levait le regard dans sa direction, il pouvait maintenant voir encore plus de gêne chez elle que chez lui. Poussées par une soudaine énergie ou quelque chose dans le genre, les jambes de Nolan l'avait soulevé sans même qu'il s'en rende compte, alors qu'il ne décrochait même plus son regard de celui de la jeune femme comme pour profiter de chaque étincelle qu'il pouvait percevoir dans ses prunelles. Il avait voulu pouvoir se perdre dans son regard, encore une fois, pour y lire tout ce qui pouvait y être lu… cependant, il ne voulait pas non plus la laisser dans ce sentiment qui devait s'emparer d'elle à toute vitesse alors qu'il restait muet comme une carpe, avec ce regard qui la dévisageait presque. Il ne savait pas comment elle pourrait interpréter le regard qu'il posait sur elle à ce moment précis… et peut-être devait-il prendre la parole… encore fallait il qu'il en est la force, entre deux battements rapides de son cœur torturé et plongé dans une illusion bien trop belle pour être vraie :

    NOLAN - « V-vraiment ? »

    C'était le seul mot un tant soit peu perspicace qu'il avait réussi à faire sortir de son esprit, du mélit mélo de pensées qui se bousculaient à toute vitesse dans son cerveau comme pour le surchauffer, ou quelque chose dans le genre, lui donner une atroce migraine pour briser la beauté soudaine qui faisait cette soirée. Il soutint le regard de la jeune femme pendant de longues secondes encore, perdant le fil du temps, perdant toute autre notion qu'Abbigail elle-même, ne se concentrant plus que sur elle et ne remarquant même pas que ses lèvres s'étaient déjà retroussées en un sourire en coin, alors que son cerveau se taisait petit à petit sous les cris de son cœur qui se retrouvait alors pris au dépourvu, partagé entre la crainte qu'elle revienne sur ses mots et l'envie de trouver quelque chose à lui répondre d'autre que ces fameux regards et ce sourire en coin. Il ne savait pas où reprendre la conversation, alors que le silence se prolongeait… ou peut-être pas, mais alors que ses pensées tellement surchauffées avaient l'air de s'être tues sans même qu'il le veuille. Il finit par baisser le regard, pas gêné par le silence ou pas non plus avec l'envie de fuir le regard de la jeune femme, mais dans un sourire en coin, encore une fois, comme pour appuyer ses pensées et ne pas faire craindre sa réaction à Abbigail. Haussant légèrement les sourcils, il finit par reprendre la parole, d'une petite voix :

    NOLAN - « Désolé… désolé… Je voulais pas te demander ça comme ça… ça manque un peu de finesse. »

    Il finit sa phrase avec un nouveau sourire, cette fois-ci laissant déborder un peu de gêne, alors qu'il se rendait compte qu'il n'avait toujours rien dit pour la rassurer. Passant un doigts sur l'un de ses sourcils comme s'il le démangeait, le jeune homme finit par reprendre la parole, encore une fois, sans même laisser le temps à Abbigail de dire quoique ce soit, et ne sachant même pas ce qu'il pourrait venir à dire :

    NOLAN - « Et… je voulais pas te mettre mal à l'aise… c'est juste que... »

    Cette fois-ci il se tut, laissant ses paroles en suspens comme pour prolonger le mystère mais cherchant plus en réalité quoi dire. Devait-il lui aussi se laisser déborder par un élan de "il ne savait quoi" et se mettre à répondre à ce qu'elle avait pu dire… ou devait-il continuer à se protéger, à protéger ce qui l'unissait à Abbigail de peur que, s'il en venait à révéler ses sentiments, tout viendrait à être bousculé, modifié, changé alors qu'il n'en avait aucune envie. Il ne voulait pas la faire fuir, ou quelque chose dans le genre, trop parler et montrer tout ce qu'il pouvait ressentir de fort pour elle… Il ne pouvait pas se permettre de la perdre à cause de quelques paroles qu'elle pourrait venir à mal interpréter. Relevant finalement le regard vers elle, il finit par prendre la parole, encore une fois, voulant finir sa phrase avant qu'elle ne le trouve pathétiquement réservé à l'idée de dévoiler quoique ce soit sur ce qu'il pouvait ressentir pour elle… ou qu'elle se mette à douter et qu'elle pense qu'il allait l'envoyer sur les roses. Soutenant avec un air de tendresse le regard de la jeune femme, il termina sa phrase, l'air de rien, comme s'il avait enfin réussi à franchir le pas sans réellement s'en rendre compte :

    NOLAN - « J'avais vraiment envie de te revoir… et… je savais pas que ça… ferait comme ça. Tu… m'as manquée… mais je voulais pas te mettre mal à l'aise… »

    Il eut un haussement d'épaules, soutenant le regard de la jeune femme et ne se rendant même pas compte de ce qu'il avait pu lui dire. Il avait en quelque sorte franchi le pas, ou presque, sans vraiment être parvenu à dire quelque chose de plus explicite que ça… peut-être à tord, il avait tellement plus à lui dire.
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MessageSujet: Re: And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. Icon_minitimeVen 21 Aoû - 21:24

    Elle ne bougeait plus, attendant qu'il se lève pour qu'ils puissent aller marcher un peu, juste pour réchauffer la demoiselle. C'était très gentil de sa part de se préoccuper d'elle, bien qu'elle aurait fait la même chose si ça aurait été lui qui aurait eu froid. Toujours là à se regarder dans les yeux, ne voulant pas avouer à l'autre qu'il l'aimait, mais pourtant, tellement de choses se passaient, sans qu'ils aient à se toucher ou autre. Oui, c'est vrai, pourquoi n'arrivaient-ils pas à se l'avouer ? Elle, elle avait peur qu'il la laisse tomber, fuillant juste après ses aveux car il ne l'aimait pas. Mais cette amitié comptait beaucoup pour elle, enfin, comme toutes les amitiés, mais celle-là, encore plus ! Ca lui ferait beaucoup de mal si il ne l'aimerait pas, alors évitons cette souffrance, même si elle n'était pas sûr que sa ce passerait comme ça. Si tout se passerait bien ? Si tout ça se transformerais en de la joie et du bonheur. Cette pensée réchauffa son coeur aussi grand qu'un océan, mais qui ne prenait pas trop de place dans son corps. Il se mit debout puis se mit à parler :

      Nolan ▬ « V-vraiment ? »


    Sur le coup, elle n'avait pas compris de quoi il parlait. Puis la phrase qu'elle avait dite lui remonta à l'esprit. Elle se souvint donc de cette phrase qui l'avait temps mise dans l'embarra. Et cet embarra remonta un peu à la surface, sans pouvoir le contrôler. C'était insupportable, car elle n'avait pas vraiment l'habitude, bien qu'elle soit plutôt timide. Elle était plutôt timide pour parler en public mais aussi pour exprimer ses sentiments. Elle ne savait pas, elle avait se bloquage à chaque fois qu'elle avait voulut dire à un garçon qu'elle l'aimait, bien qu'ils étaient rares, car pour elle, dire "je t'aime" n'était pas des paroles en l'air, enfin, quand elle elle les disait. Elle décida de lui répondre :

      Abbigail ▬ « Oui ... Oui, il est normal que je m'inquiète pour toi, tu es l'un de mes amis avec lequel je m'entends très bien ... »


    Elle se mordit la lèvre inférieur, car elle lui mentait en quelque sorte. Pour elle, il était plus qu'un ami, bien plus ... Il a changé sa vie, comme si c'était un ange venu du ciel, rien que pour elle. Comme si elle s'était réveillée grace au baiser de son doux prince. Comme si il était son oxygène, sa drogue. Comme si elle ne pouvait vivre sans lui, sans son sourire, sans ses regards, sans sa présence, sans ses traits de caractère qui lui plaisent temps. Elle eut un déchirement de lui mentir, sur des choses qui étaient très importantes pour elle, sur l'amour qu'elle lui portait. Lui expliquer tous ces regards qu'elle lui jetait, toute cette attention pour lui, tous ces sourires, ou alors tous ces rêves, tous ces espoirs qu'elle s'était fondée. La seule conclusion qu'elle en tira sur lui, c'est qu'elle en était follement amoureuse et cela pour le restant de ses jours. Elle avait eu le bonheur de le rencontrer, et de l'aimer et de passer tous ses moments en sa compagnie. Elle aurait aimer le crier sur tous les toits, qu'elle l'aimait follement, tendrement, éperdument, mais malheureusement, elle n'arrivait pas à lui dire alors de là à le crier sur tous les toits. Elle sortit délicatement de ses pensées avec un pincement au coeur, sa gorge se resserrait et les larmes lui montèrent aux yeux. Mais celles-ci n'arrivèrent pa jusqu'aux yeux de la jeune demoiselle, elle ne voulait pas qu'il l'a voit pleurer, et il lui aurait demandé pourquoi. Mais il prit la parole :

      Nolan ▬ « Désolé… désolé… Je voulais pas te demander ça comme ça… ça manque un peu de finesse. Et… je voulais pas te mettre mal à l'aise… c'est juste que... »


    Il marqua une pose. Il sembalit réfléchir, comme pour trouver ses mots, pour lui parler. Elle le regarda fixement, sans le quitter des yeux, même si elle ne faisait que ça depuis qu'elle l'avait vu, tout seul assis sur ce banc qu'ils venaient tout juste de quitter. La jeune femme voyait qu'il allait parler, et espérait que ce soit pour dire quelque chose de bon, de bien. Un peu de stress venait frapper à sa porte, comme de rien, mais qui m'était tout son corps en pagaille:

      Nolan ▬ « J'avais vraiment envie de te revoir… et… je savais pas que ça… ferait comme ça. Tu… m'as manquée… mais je voulais pas te mettre mal à l'aise… »


    Elle fut très touché par ses paroles, il li avait manqué, donc il pensait au moins un peu à elle. L'air de rien, elle fut très contente de ces paroles, très touchante pour elle, car il l'avait aussi manqué, et elle pensait à lui tous les jours, chaque jour où le destin fait qu'elle est troujours en vie. Il fallait qu'elle trouve une réponse, mais sa réponse était déjà toute prête, elle n'avait pas besoin de réfléchir une seconde de plus :

      Abbigail ▬ « A moi aussi u m'as manqué ! J'étais très contente d'entendre ta voix au téléphone l'autre jour, et j'avais hâte de te revoir ! Ce n'est rien !»


    Une seule envie lui venue en tête. Et elle suivie cette envie, cette envie de le sentir pret d'elle. Elle le prit dans ses bras. Elle pouvait maintenant sentir la chaleur de son corps près du sien, elle avait toujours rêver de faire ça, et dans un élan de courage et d'envie, c'est ce qu'elle fait. Elle avait ses bras autour de son coup et sa tête sur son épaule gauche. Elle sourit, mais aussi, elle se sentait bien là. Elle aurait voulut y rester toute sa vie, sentir cette chaleur qui la réchauffait lentement, cette sécurité alors que l'obscurité commençait à prendre place ...
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And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. Vide
MessageSujet: Re: And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. Icon_minitimeSam 22 Aoû - 2:07

    Amis, ils étaient juste amis, et chacun des gestes et des paroles de la jeune femme à ce moment précis cherchaient à lui faire comprendre cet état de fait. Cette pensée tournait dans sa tête bien malgré lui, alors que la fatalité laissait finalement placé à tout ce qu'ils avaient pu dire dans les quelques secondes pendant lesquelles ils ne s'étaient pas contrôlés. Elle avait parlé de lui comme quelqu'un qu'elle aimait et lui, il était tout de suite monté sur ses grands chevaux, parlant trop en révélant trop de choses, alors qu'elle, elle ne semblait parlé de lui qu'en tant qu'ami. Cette pensée lui fendit une nouvelle fois le cœur et l'esprit, alors qu'il sentait toutes ses illusions disparaître en fumée, devenir poussières et disparaître avec la légère brise, laissant juste dans son cerveau une profonde cicatrice qui promettait d'être bien douloureuse pour les jours, les semaines sans doute à venir. Il ne trouva rien à lui répondre, ne ressentant même pas en lui cette capacité de trouver quelque chose à dire pour répondre à sa phrase ou pour ne rien laisser paraître de ce qui pouvait sans doute se lire dans son regard. Heureusement, elle ne le fixait pas dans les yeux, sinon, elle aurait presque pu y lire tout ce qu'il ressentait, une peine qu'il n'aurait même pas pu soupçonner, une déception et presque de la méprise pour ce qu'il avait ressenti à tord. Il l'avait pensée amoureuse, mais apparemment, il avait vraiment mal interprété chacun de ses regards et à présent, il n'arrivait même plus à savoir quelle saveur ou quelle beauté ils avaient pu avoir… la seule chose qu'il pensait sur ces regards, c'est qu'ils avaient été ceux qu'Abbigail posait sur tous les gens qu'elle "aimait", sur tous ces amis, sur le commun des mortels. Finalement, pour elle, il n'était rien de plus qu'un ami, un proche qu'elle avait rencontré au hasard d'une scène, et cette perspective de devoir en rester là alors qu'il avait presque eu l'illusion de croire en plus… ça lui donnait presque envie de partir, de remonter le temps pour ne rien savoir ou même ne pas lui avoir donné ce foutu rendez-vous. Perdu dans des songes incontrôlés qui lui brûlaient l'estomac et le cerveau tout entier pour l'embrouiller complètement, Nolan n'arrivait même plus à bouger, ou à trouver quoique ce soit à ordonner à son cerveau pour ne pas passer pour quelqu'un mort subitement.
    Elle le serrait contre elle, mais à ce moment précis, cette étreinte fortuite n'avait presque aucune valeur à son goût… c'était une étreinte "amicale", qui ne cachait visiblement rien de plus qu'un simple attachement qu'elle pouvait ressentir pour toute personne avec laquelle elle était un minimum proche… il n'avait rien d'extraordinaire à ses yeux, comme elle, elle l'était pour lui. Il ressassait sans cesse cette pensée, douloureusement, le rendant même plus triste qu'il n'aurait pu l'imaginer. Encore une fois, l'étreinte qui les liait le préservait au moins de ce fait, car collée contre lui, elle ne voyait pas tout ce qui pouvait sans aucun doute se lire dans ses yeux.

    Rassemblant sans même s'en rendre compte et sans même avoir pu se douter qu'il en avait eu la force, ce qui semblait être un lambeau de volonté, Nolan finit par passer ses mains autour des épaules de la jeune femme, lui rendant son étreinte, sans même un soupçon de volonté, comme s'il était juste un robot qui réagissait par habitude. Non, il ne voulait pas mettre de cœur à la serrer d'une manière amicale, il voulait mettre son âme dans une étreinte pleine d'amour et de plus qui fait la passion… ce qu'elle ne ressentait visiblement pas pour lui. Il ne sut pourtant dire combien de secondes dura cette étreinte vide d'émotion, du moins, pour le jeune homme encore une fois presque trop déconnecté de la réalité. Il avait encore envie de prendre ses jambes à son cou, n'arrivant même pas à se délecter même de ce simple mais doux signe d'affection… car ce n'était tout simplement pas ça qu'il voulait partager avec elle. Il ne savait pas quoi dire, il ne savait même pas s'il devait parler… ce qu'il voulait, c'était que tout s'arrête, qu'il remonte dans le temps d'il ne savait même pas quelle manière, qu'elle l'oublie ou quelque chose dans le genre, que son cœur arrête de crier de douleur alors que les paroles d'Abbigail tournaient inlassablement dans son esprit, laissant saignante la cicatrice dans son cerveau. Il souffrait presque trop, à se torturer l'esprit avec ces quelques mots vides de sens pour lui… il avait voulu qu'elle lui réponde tellement plus qu'un sous entendu sur l'amitié qu'ils pouvaient avoir ensemble. Comment avait-il pu être aussi bête pour penser qu'il pouvait y avoir plus entre eux que de l'amitié ? Il se sentait vraiment débile à ce moment précis, à retomber de haut comme ça, s'écraser douloureusement dans la réalité, cette dure réalité qui lui donnait presque la migraine en lui extirpant le cœur de la poitrine pour le tordre encore plus dans tous les sens. Il n'avait même pas la force de défaire son étreinte, pas encore, alors que tout son esprit se concentrait à faire calmer la douleur et la peine qu'il pouvait ressentir. Il tenta de faire un mouvement, esquisser quoique ce soit, pour s'écarter de la jeune femme, la serrer plus dans ses bras ou encore trouver le moyen de respirer. Il ne savait même pas si son cœur continuait de battre dans sa poitrine, s'étant risqué à un numéro de trop haute voltige pour qu'il s'en remette tout de suite. Finalement, il parvint à esquisser quelque chose, pas vraiment la meilleure des choses qu'il pouvait esquisser. S'écartant de l'étreinte de la jeune femme comme étouffé par ce soudain élan "d'amitié" qui l'avait poussée à le serrer contre elle, Nolan fit mine de rien du moins, il essaya de ne rien laisser transparaître sur son visage, laissant son regard presque reprendre une lueur normale, ou quelque chose qui s'en approchait un tant soit peu pour qu'elle ne lise rien de ce qu'il avait ressenti à ses paroles. Si tout était douloureux à ce moment précis pour lui, il ne voulait pas pour autant qu'elle en vienne à culpabiliser… elle avait sans doute le droit, aussi douloureux que cela puisse être pour lui, de ne le voir que comme un ami. Cette pensée le fit légèrement sourire, ou peut-être en venait-il à se forcer à sourire pour ne pas avoir l'air d'être encore une fois touché par ce qu'elle avait dit… touché, mais pas dans le "bon sens" bien entendu. Il avait laissé sa main posée sur l'épaule de la jeune femme, essayant de ne pas laisser transparaître autre chose que de "l'amitié" feinte dans ce geste. Il eut un nouveau sourire, encore plus forcé que le précédent alors qu'il soutenait le regard de la jeune femme, sans même plus chercher à y déceler quoique ce soit. Il reprit la parole, d'un ton neutre, trop neutre pour être vrai, mais ne cherchant pas à avoir l'air vrai :

    NOLAN - « Oui… c'est toujours sympa les… balades… entre amis. »

    Il enleva finalement sa main de l'épaule d'Abbigail, cessant tout contact avec elle, pas même visuel qu'il détournait le regard vers les alentours. Le parc avait soudainement perdu de sa splendeur, de sa beauté… et le soleil avait quelque chose de soudainement froid, il avait presque encore une fois envie de quitter ces lieux, mais il n'avait pourtant pas envie de l'abandonner là, comme ça, juste parce qu'elle ne partageait visiblement pas les sentiments qu'il pouvait encore ressentir. Oui, parce qu'il ressentait encore quelque chose en lui, ce qui lui faisait tant de mal ce n'était pas l'incompréhension ou la déception face à ce qu'elle avait pu dire, mais bien cet amour qui continuait de brûler en lui malgré ce qu'elle avait dit, tout ce qui lui arrachait le cœur dans une douleur récurrente. Haussant les épaules, il passa une nouvelle fois une main dans ses cheveux, restant face à Abbigail sans pour autant la fixer comme il l'avait fait avant, sans doute mal à l'aise à l'idée de croiser encore son regard à elle :

    NOLAN - « Allons marcher… »

    Ce furent les seuls mots qu'il parvint à articuler avant de lui faire signe de le suivre d'un air faussement encore serein, masquant de plus en plus difficilement cette peine et ressentant le besoin soudain de marcher, sans doute parce que quand ils se mettraient en route, ils auraient moins l'occasion de se jeter des coups d'œil qu'il avait trop mal interprétés.
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MessageSujet: Re: And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. Icon_minitimeSam 22 Aoû - 21:23

    Elle tournait autour du pot. Même si maintenant, elle était loin du pot, vu ce qu'elle lui avait dit. Toujours là, dans ses bras, elle avait envie d'entrer sous-terre, car elle venait de lui mentir, alors qu'enfaite, elle ressentait beaucoup plus que de l'amitié pour lui. Beaucoup plus ... C'était comme si elle venait de renoncer à quelque chose qui lui tenait très à coeur. C'était presque vrai. A cette pensée, son coeur s'accéléra, demandant beaucoup plus d'oxygène pour pouvoir vivre, ses jambes devenant molle, et ses pensée étaient négatives. Il se décolla d'elle, mais laissant une main sur son épaule, pour enfin dire:

      Nolan ▬ « Oui… c'est toujours sympa les… balades… entre amis. »


    "Entre amis" ... Ces mots résonnèrent dans sa tête, ce qui lui provoqua un léger mal au crane. Elle s'en voulait tellement de ne pas avoir dit la vérité, cette vérité qui a présent, la faisait souffrir alors qu'elle était la faire planer, la faire sourire. Maintenant, il était trop tard pour remonter en arrière, et pour changer ses paroles, elle avait imaginé temps de fois lui dire cette vérité, mais cela ne sortait que dans ses rêves et dans son imagination. La peur la submergeait entièrement quand elle essayait de lui dire.

      Nolan ▬ « Allons marcher… »


    Ca y'est, les larmes lui montèrent aux yeux, mais cette fois, elle n'était pas capable de les arrêter. Ses yeux s'embrumèrent, sa vue devenait ainsi floue. Elle essayait de se cacher, de tourner la tête autre part, ses cheveux ne lui servaient à rien, car ils étaient attachés. Elle marcha, comme lui avait dit Nolan. Elle s'amusait à regarder les alentours, évitant le regard du jeune homme, pour ne pas qu'il la voit dans cet état. Ca commençait à devenir plus grave, les larmes de regrets coulèrent sur ses joues. Elle fut très gênée de gâcher cette soirée qui était si prometeuse ... C'était sencé être une bonne soirée, mais apparemen, elle commencé mal. Il était mal à l'aise puis était devenu soudainement froid. Elle avait eut son temps d'ambarra aussi, et maintenant fondait en larmes ne sachant plus quoi faire. A l'autre bout du parc, elle apperçue un couple, qui s'embrassait ça la fit pleurer de plus belle. Heureusement, elle ne faisait pas de bruit, donc pas de soupçon pour lui. Enfin, juste qu'elle avait la tête qui regardait ailleurs que vers lui. Quand soudain, elle entendit un bruit vers lui. Elle ne le soupçonnait pas, mais c'était quelque chose de la nature, peut-être un insecte et ça, elle déteste. Son réflexe fut de se retourner. Erreur fatale ! Elle était là, devant lui en train de pleurer. Elle avait honte comme jamais elle l'eut auparavant. Sa gorge se ressérait puis elle courru, pour s'asseoir au banc le plus proche. Mourrir sur place était l'un de ses souhaits les plus chèrs à ce moment préci. Elle n'aurait jamais crue en arrivant ici ce qu'il allait se passer ...

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MessageSujet: Re: And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. Icon_minitimeSam 22 Aoû - 23:48

    Ils s'étaient mis à marcher, en direction du soleil couchant, alors que le froid gagnait sur la petite chaleur qui s'était installée, amené par la brise qui les avait poussés à se lever pour aller marcher. Nolan marchait comme plongé dans trop de songes pour se préoccuper de ce qu'Abbigail pouvait venir à dire ou faire. Il n'osait même pas regarder dans sa direction, gardant toujours cette envie qu'elle ne puisse rien lire dans son regard de tout ce qui lui fendait l'être et le cœur tout entier à ce moment précis. Il ne savait même pas si cette douleur finirait par disparaître avec les minutes qui passaient… non, il sentait au fond de lui que ça mettrait beaucoup plus de temps à passer que ce qu'ils ne pouvaient penser, tous les deux. Peut-être elle pensait-elle qu'il pouvait bien se satisfaire, s'épanouir dans cette relation "amicale" qu'elle venait de mettre en place avec ses mots. Et il en revenait avec la même rengaine, à se demander comment il avait fait, dans son extrême niaiserie, à penser qu'elle en venait à partager les mêmes sentiments que lui à son égard. Qu'est ce qu'il pouvait bien avoir pour paraître mieux que les autres à ses yeux ? Elle, elle était souriante, un sourire qui éclairait la nuit et illuminait tout encore plus que le soleil levant, des yeux au regard pétillant, un regard plein de vie, plein de générosité et de gentillesse. Lui, il n'avait rien de tout ça, il était un gars comme tous les autres, voire même moins bien que tous ceux qui venaient sans doute à lui tourner autour à elle, alors il n'avait sans doute aucune chance quant au fait qu'ils finissent un jour à partager plus que cette "amitié" qui les liait finalement. Il déglutit difficilement à cette pensée, retournant encore toutes ses pensées dans son esprit. Il aurait voulu pouvoir effacer temporairement ces pensées, passer à autre chose pour détendre un tant soit peu l'atmosphère devenue trop soudainement pesante avec ses paroles à lui… mais il avait beau lutter contre ses sentiments, contre ses ressentiments, cette douleur au fond de lui ne l'abandonnait pas, ne se taisait pas… il n'arrivait pas à oublier, rien que pour elle, tout le mal qu'il ressentait suite à ce qu'elle avait sous entendu dans ses paroles. Il n'avait pas même cherché à baisser le regard vers Abbigail, bien trop perdu dans ses propres songes pour même penser à ce qu'elle aussi, elle pouvait en avoir à souffrir de cette situation. Il se surprit à se penser égoïste, alors que tout son cœur, tous les sentiments qu'il gardait envers et contre tout pour elle, lui disaient de ne pas se laisser dominer, de faire comme si de rien n'était, de sourire, de parler normalement, de feindre comme il l'avait toujours si bien fait devant une caméra.

    Il avait fourré ses mains dans ses poches, sans même s'en rendre compte, lui aussi gagné par ce soudain froid qui envahissait tout autour de lui. Il se sentait presque gelé de l'intérieur, comme si son cœur et tous ses sentiments étaient entrés dans une forme d'hibernation pour qu'il en vienne à moins souffrir que ce qu'il pouvait ressentir avant. Au fond de ses poches, alors que ses mains devenaient invisibles aux yeux de la jeune femme, il serrait les points, laissant ses jointures devenir sans doute blanches à cause de la force qu'il mettait à serrer les poings, tout comme sa mâchoire pour retenir à la fois ses ressentiments et des paroles qui lui venaient à l'esprit, et qui finiraient sans doute par les mettre tous les deux aussi mal à l'aise l'un que l'autre. Le parc semblait avoir perdu toute sa splendeur, alors que Nolan levait le regard dans sa direction, posant ses yeux un peu partout et nulle part alors que leurs pas à tous les deux les menaient à travers la verdure soudainement fade de l'espace vert. Soudainement, tout avait perdu cet éclat qu'ils avaient pu avoir, les arbres n'avaient plus cette même mélodie alors que leurs feuilles battaient au vent, l'herbe ne semblait plus que d'un vert foncé sans aucune lueur, le soleil n'était même plus visible. Il n'osait pas poser son regard sur Abbigail, alors il ne saurait dire si, à ses yeux, elle parvenait encore à donner de l'éclat à cet endroit soudainement devenu commun à tous. Il avait cru que cet endroit serait le leur, le lieu où ils se seraient retrouvés avec délectation après ces semaines passées sans se voir. Il avait tellement pensé à elle, il avait tellement entendu sa voix résonner dans son esprit sans vouloir qu'elle se taise, il avait tellement imaginé son regard le fixer avec ces éclairs qu'il croyait être de l'attachement sincère… et maintenant, tout disparaissait, laissant un grand vide dans lequel s'engouffrait avec une délectation sadique le doute, la tristesse et la colère. Sans s'en rendre compte, il marchait un peu vite, bien que la jeune femme parvienne apparemment à suivre son allure, cette balade n'avait rien à voir avec ce qu'il avait pu prévoir en sa compagnie et le moment qu'ils se retrouvaient à partager était plus empli de silences longs, de malaise que de tendresse et d'affection. Il sentit ses poings légèrement se desserrer au fond de ses poches alors que ses paumes étaient devenues moites. Il en ressortit une à l'air libre, la passant dans ses cheveux pour les emmêler un peu tout en laissant l'autre bien à sa place, ses doigts recroquevillés les uns contre les autres. Il laissant finalement son bras retomber mollement le long de son corps, alors que ses yeux se baissaient lentement, difficilement et en faisant naître un creux de peur à son estomac, vers Abbigail qui continuait de regarder les alentours, comme passionnée par ce fameux parc qui, aux yeux du jeune homme, n'avait plus rien d'extraordinaire à présent. C'est alors qu'elle eut un mouvement, comme pour chasser l'une des nombreuses bêtes qui planaient au-dessus de l'herbe fraîche ou autour des arbres. Alors que Nolan esquissait un mouvement pour s'écarter un peu de la fameuse bête qui effrayait tant la jeune femme, celle-ci croisa son regard, lui faisant perdre toute sensation, le laissant vide, comme une coquille sans âme, alors que tout disparaissait dans sa tête, laissant son cœur faire un bond dans sa poitrine pour atterrir jusque dans ses pieds, se serrant aussi fort que dans un étau.

    Elle pleurait, il avait juste eu quelques centièmes de seconde, mais il s'en était aperçu tout de suite, ces larmes qui coulaient sur son visage si beau, si doux et si heureux en tant normal. Il ne l'avait jamais vue pleurer, du moins, pas pour de vrai de vrai et cette pensée lui tordait le cœur bien plus qu'il n'aurait pu l'imaginer à ce moment précis. Alors qu'elle s'effaçait à ses yeux pour disparaître sur un banc quelques mètres plus loin, Nolan garda son regard sur ce qui était devenu le vague, un arbre à quelques centaines de mètres, et de l'herbe juste devant ses pieds. Elle pleurait, c'était à cause de lui ? Il avait certainement trop mal réagi, il aurait du savoir feindre aussi bien qu'il le faisait dans son travail, il aurait du pouvoir masquer avec brio ce qu'il ressentait quand elle lui avait fait comprendre qu'ils ne seraient qu'amis, et ce, quoiqu'il arrive… encore une fois, cette pensée lui déchira les entrailles et le cœur, alors que son cerveau ne cessait maintenant de l'accabler de remords. Il aurait du pouvoir ne rien laisser paraître, rester fort pour elle, et se contenter de ressasser tout ça, une fois seul, à penser à elle, à leur soirée qui se serait finalement bien passée, très bien même sans doute pour elle; alors que lui il se serait contenté de sourire vers elle, de croiser ses regards en taisant toute sa peine. Mais il n'avait pas pu feindre, c'était bien trop dur, bien plus difficile qu'un script à apprendre, c'était la vraie vie, dans ses hauts, ses bas, ses douleurs les plus intenses. Il aurait voulu que ce ne soit qu'un script, qu'il ne ressente aucune émotion lorsqu'elle lui avait dit qu'ils étaient amis… mais la vie était loin d'être un film, il l'apprenait de plus en plus à ses dépends… sinon, tout serait bien plus simple que ce qu'on pouvait voir de la vie. Alors que les complaintes de son cerveau finissaient par envahir tout son cœur qui avait retrouvé sa place initiale comme pour ressentir et envoyer avec le sang tous ces ressentiments dans chaque parcelle de son corps, ses membres, son cerveau, ses organes, ses os, Nolan avait finalement prit une grande inspiration, asséchant ses yeux qui s'étaient bien trop soudainement humidifiés, bien trop pour qu'il en vienne à feindre comme il le devait. Il ne se sentait même pas la force de bouger, d'esquisser le moindre mouvement et à ce moment précis, il se retrouvait encore debout, droit comme un piquet qui avait perdu de sa splendeur, en plein milieu de l'herbe fraîche du grand terrain arboré qu'était le parc.

    Il aurait voulu avoir la force de tourner son regard vers Abbigail, mais au fond de lui, il savait que les secondes qui s'étaient écoulées depuis le moment où elle s'était éloignée de lui avaient pu lui paraître durer des heures… elle était peut-être déjà partie… peut-être qu'à la seconde même où il poserait ses yeux sur le banc sur lequel il l'avait vue s'asseoir, elle n'y serait plus, emportée par l'inconnu, l'invisible, le vent doux et froid. Il eut un léger frisson qui lui parcourut tout le dos, le sortant de sa léthargie assez soudainement, mais le ramenant à la réalité alors qu'une crainte mordante lui envahissait les pensées à l'idée qu'elle ait disparue en pleurs. Il ne voulait pas la voir pleurer, il n'aimait pas voir pleurer qui que ce soit… et encore moins une amie. Oui, parce que maintenant, il forçait son cerveau, son cœur à ne plus la voir comme Abbigail, le soleil de ses nuits, les sourires qui illuminaient son quotidien et les regards qui faisaient battre son cœur à un rythme effréné… mais comme une "amie", une simple amie parmi tant d'autres. Pourtant, il ne pouvait cesser de penser que c'était encore plus douloureux que de la voir pleurer elle plutôt que d'autres personnes qu'il considérait comme des amis proches. Non, elle ne pourrait jamais être une "amie" et puis c'est tout… elle était vraiment bien plus, elle était la tendresse, la fougue, la passion qu'elle éveillait en lui à chaque regard qu'ils partageaient, elle était exceptionnelle pour lui, elle était tout simplement elle, l'être unique à son regard d'homme… et la rendre commune à toutes en la classant dans ses amis, c'était tout simplement impossible, elle était bien trop précieuse pour être une amie. Rassemblant pourtant son courage comme s'il allait partir pour le plus risqué des champs de bataille qui jalonnaient sa vie, comme s'il jouait sa vie à cet instant précis, Nolan finit par lever le regard du vide, le posant sur ce fameux banc où elle s'était assise, quelques minutes auparavant pour y pleurer à chaudes larmes, à cause de lui, encore une fois. Sans doute fus-ce un effet de son imagination ou de son cerveau torturé, mais il eut l'impression de perdre pied quelques instants, alors qu'il avait posé son regard sur le coin vide du banc… pour finalement, tomber dans un coup d'œil sur la frêle silhouette sans doute encore refroidie par le vent d'Abbigail. Il n'avait jamais remarqué à quel point elle semblait petite et vulnérable si seule sur un banc. Alors qu'elle continuait visiblement de pleurer encore avec cette discrétion qu'avaient les gens comme eux pour se préserver, elle ressemblait à une petite fille, sans défense et presque seule dans le monde des trop grands pour elle, elle avait ce côté toujours autant attendrissant, alors qu'à ce moment précis, elle cherchait plus à épancher sa tristesse plutôt qu'à plaire à qui que ce soit. Il sentit sa mâchoire se serrer encore une fois, alors que les remords recommençaient à l'assaillir de toute part, le clouant au sol malgré cette envie brûlante qui lui dévorait l'estomac et qui lui disait de tout faire pour faire cesser ses pleurs. Comment faisait-il pour prétendre l'aimer et rester ici, planté comme un piquet, alors qu'elle n'était qu'à quelques mètres sous ses yeux, en train de pleurer à chaudes larmes ? Il se sentait encore une fois nul, plongé dans le néant qu'était devenu son esprit depuis que tout s'était embrumé, effacé à l'idée qu'ils ne soient qu'amis.

    Curieusement, il avait perdu de son aplomb habituel, se sentant encore plus mal à l'aise qu'auparavant, mais cette fois-ci, certainement pas à tord, il le savait pertinemment. Elle pleurait à cause de lui, à cause de ses paroles, de son ton sans doute, de sa réaction infantile et tout à fait déplacée devant elle. Il ne s'était pas senti la capacité de faire abstraction de ce qu'il ressentait à l'idée qu'elle lui brise le cœur en ne voyant rien d'autre pour eux que de la simple amitié et il avait agi en parfait égoïste, à s'éloigner d'elle alors qu'elle semblait plus avoir besoin d'être confortée dans ses sentiments. Si elle ne le voyait que comme un ami, il devait au moins se contenter de faire semblant de l'accepter, de sourire avec amitié et retenue, de ne pas avoir son cœur qui bat à la chamade à chaque fois qu'il la voyait. Il était acteur après tout, normalement, il devait pouvoir parfaitement feindre ces émotions là… et il pensa même qu'il avait déjà pu les masquer face à elle. Mais finalement non… parce que, même quand ils n'avaient fait connaissance que depuis quelques instants, il avait plongé ses yeux dans les siens à elle avec cette même délectation qu'aujourd'hui, avec ces mêmes éclats de tendresse et d'amour et dès qu'il l'avait vue pour la première fois, il avait su qu'il lui serait impossible à présent de ramener avec elle son cœur à une vitesse proche de la normale. Là encore, ce faible organe pas plus grand que les autres battait avec une force incroyable contre sa poitrine, comme s'il voulait échapper à la dure gravité qui s'abattait sur lui pour le tordre de douleur à l'idée qu'il ait pu lui faire du mal à elle. Non, c'était tout simplement inimaginable ! Il ne lui aurait jamais fait de mal, il ne voulait pas qu'elle pleur à cause de lui, à cause de ce qu'elle avait pu lire dans sa réaction sans doute trop vive… ce fameux côté durement impulsif qu'il voyait bien comme une tare, un défaut horrible qui lui pourrissait souvent la vie… mais qu'il ne parvenait bien entendu pas à contrôler. Alors qu'il avait été à nouveau torturé dans tous les sens par ces idées là, Nolan n'avait pas quitté la jeune femme du regard, comme pour lui montrer un minimum de soutien alors que ses jambes étaient incapables de le porter jusqu'à elle.
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MessageSujet: Re: And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. Icon_minitimeSam 22 Aoû - 23:49

    Il entendait presque les sanglots de la jeune femme résonner dans tout son ventre, dans son esprit torturé, alors qu'elle semblait étouffer ces fameux sanglots pour que personne ne remarque d'un simple coup d'œil toute la douleur qui lui traversait les yeux en ce moment. Il aurait voulu trouver une réponse quelque part autour de lui, une petite fée ou une aide qui lui donnerait la force de décoller les pieds du sol, de faire parvenir l'information "marche" à ses jambes. Finalement, il avait à nouveau planté ses mains dans ses poches, comme une marque de protection alors qu'Abbigail ne semblait pas vouloir sortir de sa torpeur de larmes. Il ne devait pas l'abandonner, pas comme ça, pas maintenant… et ce n'était de toute manière pas une obligation, il ne voulait pas l'abandonner, il ne voulait pas la laisser seule ici alors que le soleil avait disparu, alors qu'elle continuerait sans doute à pleurer toutes les larmes qu'elle pourrait encore. Il avait fait les pas dans sa direction, s'en rendant parfaitement compte à chaque fois que ses pieds dans leur chaussure parvenaient à fouler le sol, provoquant un léger crissement alors que l'herbe s'abattait sous son poids.

    Il s'assit sur ce fameux banc qui était refroidi par le manque de lumière. Les lampadaires commençaient petit à petit à s'allumer, leurs ampoules encore faiblardes dans le jour palissant mais personne là encore n'y faisait attention, pas même Nolan, qui trouvait leur lumière artificielle bien plus froide que l'hiver même. Il eut du mal à comprendre où il était, à côté d'elle, elle à qui il avait fait du mal, elle qui pleurait encore sans même s'être sûrement rendue compte qu'il était finalement venu vers elle, elle qui lui en voudrait certainement pour ce qu'il avait fait. Peut-être signaient-ils là la fin de tout ce qui pourrait en venir à les unir… l'amour, l'amitié et tout quelconque lien privilégié… il l'avait peut-être trop blessée pour qu'elle puisse le voir hors du commun des hommes. Cette pensée lui enserra une nouvelle fois la gorge, le forçant à détourner le regard de la jeune femme, observant les alentours, le parc glacial dans la nuit noire, les arbres qui perdaient que trop vite leurs feuilles alors que l'été n'arrivait même pas encore à son achèvement, les hauts buildings que l'on voyait malgré les hauts arbres que l'humain s'était efforcé de faire pousser pour apporter de la verdure au gris. Il aurait voulu trouver les mots, des gestes quelconques, un mouvement même infime de la main pour essayer quoique ce soit vers elle. Mais au fond, ce qui le paralysait maintenant, c'était une horrible appréhension, une peur grandissante… si elle le repoussait ? Il ne méritait que ça, mais il savait très bien que ce geste venant d'elle lui ferait bien plus de mal que ce qu'il pouvait soupçonner à ce moment précis, il ne serait certainement plus capable de feindre quoique ce soit avec elle, même plus capable de se lever de ce banc si elle en venait à lui faire comprendre qu'elle ne voulait même plus de contact avec lui. Son cœur battait à la chamade, une nouvelle fois accéléré parce qu'il avait posé le regard sur elle, mais aussi accéléré par cette appréhension horrible qui lui dévorait le cerveau comme une maladie et rendait ses dents douloureuses tant elle étaient collées les unes contre les autres dans un moment de tension. Elle avait les mains plaqués sur son visage, comme pour masquer ses larmes à qui que ce soit ou comme pour se masquer la vue tout autour d'elle, se privant de toute vision. Il aurait pu esquisser n'importe quel mouvement sans qu'elle ne s'en rende immédiatement compte… il aurait pu disparaître avec la brise, s'approcher d'elle pour l'enlacer, parler, pousser un long soupire de culpabilité et faire tout un tas de gestes ou sous entendu similaires… mais il n'en avait tout simplement pas la force, pas la volonté, pas le courage. Il se sentait faible, trouillard, avare de tout sentiment et pouvait paraître sans âme à passer de longues secondes à la regarder pleurer sans rien faire pour elle. Le parc était vide, ou du moins, il le semblait et Nolan fut presque apaisé par cette pensée. Finalement il glissa légèrement sur le banc, dans sa direction à elle, se rapprochant alors que son cœur s'accélérait sans même laisser le temps à son cerveau de lui ordonner de feindre. Il passa une main sur cette de la jeune femme, celle qui avait quitté son visage pour tomber presque mollement sur le bois du banc. Il caressa sa peau pendant de longues secondes, des secondes qu'il perdit complètement dans ses pensées, alors que son cœur atteignait sans doute des records de vitesse. Chaque battement se répercutait dans tout son corps, résonnant, lui provoquant un fourmillement au creux de l'estomac et dans ses viscères même. Finalement, il passa ses doigts dans ceux de la jeune femme, serrant sa main dans la sienne dans un geste qui aurait pu tout avoir d'un geste juste amical… et qu'il voulait faire ressentir comme tel, alors que chez lui, ce simple toucher provoquait bien plus, des sensations auxquelles il n'avait jamais goûté tant elles étaient intenses. Il se permit de déglutir une nouvelle fois, cherchant ses mots alors qu'Abbigail ne semblait pas encore avoir senti sa main dans la sienne, puisqu'elle n'avait pas levé les yeux vers lui. Elle avait les mains froides, comme si ses pleurs lui avaient refroidi tout son corps jusqu'au bout de ses doigts. Alors qu'une nouvelle vague de culpabilité l'envahissait, Nolan posa son autre main sur les deux leurs qui s'étaient unies quelques secondes plus tôt, recouvrant chacun de ses doigts à elle de ses mains chauffées par les poches dans lesquelles elles avaient élu domicile quelques instants plus tôt. Il se décida finalement à prendre la parole, alors que la brise se levait à nouveau sur le parc, faisant encore une fois chantonner les feuilles des arbres, l'herbe verte… tout ce qui avait retrouvé de l'éclat alors que le contact de leurs mains se prolongeait :

    NOLAN - « J-je suis désolé… vraiment. Je… ne voulais pas te faire de mal… j'ai… sans doute mal réagi… à tes paroles… mais… »

    Il se tut, bien malgré lui, les mots ne parvenaient même pas à sortir de sa bouche. Il ne devait pas aller plus loin, s'il venait à lui révéler ses sentiments maintenant alors qu'elle, elle parlait d'amitié, il allait sans doute lui faire encore plus de mal que ce qu'il voulait… et ça, il ne le voulait vraiment, il ne pouvait pas se permettre de faire ça… il ne voulait plus voir ces larmes peindre son visage, couler sur ses genoux et mouiller ses mains pour les rendre froides comme si elles étaient plongées dans la neige de l'hiver le plus froid. Il resserra quelque peu son étreinte sur les mains de la jeune femme, sans même contrôler ce simple petit geste, comme pour souligner sans aucun mot que ce contact avait quelque chose de reposant pour lui, lui redonnait de la force, un soupçon de vitalité qui le poussait à dire tout ce qu'il en venait à dire maintenant.

    NOLAN - « Mais… j'avoue ne pas savoir ce que je ressens vraiment... »

    Il avait finalement baissé le regard, finissant sa phrase sans même s'en rendre compte, allégeant son cœur comme le débarrassant d'un soudain poids lourd. Une fois libéré de ce fameux poids qui pesait sur sa conscience, Nolan le sentit accélérer à nouveau, pour faire des battements amples, rapides et trébuchants à son esprit. Il le sentait presque battre dans toutes ses veines, la moindre partie de son esprit, donnant une folle allure à toutes ses pensées alors que ses mains s'étaient desserrées cette fois-ci autour de celles de la jeune femme comme pour lui laisser toute la liberté dont elle pouvait avoir besoin pour répondre… après tout, elle le voyait comme un ami… alors elle aurait sans doute quelque chose à répondre, des mots auxquels il ne s'était jamais préparés et auxquels il ne cessait de penser depuis qu'il avait fini sa phrase.



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MessageSujet: Re: And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. Icon_minitimeLun 24 Aoû - 15:54

    Dans son esprit, tout était flou. Elle ne savait pas quoi faire, ne bougeant plus sur ce banc si froid car personne n'était venu là depuis longtemps. Ce "entre amis" résonnait encore dans sa tête, elle l'avait déjà fait ça, être ami avec lui, depuis longtemps, lui cachant ses sentiments. Mais ça la faisait souffrir, cette attente, sans rien dire, sans rien faire. Alors, elle avait craqué sur place, faisant d'elle une idiote, car lui ne devait pas comprendre pourquoi ce comportement. Elle s'était souvent assise sur son canapé, déprimée en pensant à lui et à tous ses moments de bonheur qu'ils avaient vécu, même si c'était juste de l'amitié, ils ne sortaient pas ensemble quoi. Elle avait peur, là, assise sur ce banc, les larmes coulant sur ses joues rosées. Elle avait peur du futur, du futur proche, car elle allait devoir lui expliquer pourquoi elle pleurait ainsi. Elle allait peut-être lui dire la vérité, ça elle n'en savait rien. Sur le coup, elle se trouvait très bête, elle aurait put se retenir, mais au lieu de ça, elle pleurait. C'était absurde comme réaction, elle en était parfaitement consciente. Elle avait les mains contre son visage, cachant ainsi ses larmes, même si celles-ci étaient mouillées. D'habitude, elle arrivait vite à être sur pieds, à ne plus pleurer, mais là, ce n'était plus le cas. Elle ne contrôlait plus son corps, ses émotions. Elle les laissait la submerger de la tête aux pieds, s'en pouvoir y faire quoi que ce soit. Elle entendit les pas du jeune homme se rapprocher d'elle. Ça y'est, il arrivait. Son coeur s'accélérait et ses mains se posèrent sur ce banc froid. Elle voulait savoir si il arrivait bien, si ces bruits de pas n'était pas le fruit de son imagination. Apparemment non. Il vint s'asseoir à côté d'elle, réchauffant ainsi l'atmosphère qui était légèrement froid. Il posa une main sur la sienne, caressant sa peau, ce qui lui provoqua des frissons. Elle sentait le contact de sa main chaude contre sa main froide. Elle le regarda un instant, fuillant ses yeux, mais le regarda quand-même. Il passa ses doigts dans ceux de la jeune fille et fit pareil avec son autre main, pour maintenant, s'unir par les deux mains. Puis il dit :

      Nolan ▬ « J-je suis désolé… vraiment. Je… ne voulais pas te faire de mal… j'ai… sans doute mal réagi… à tes paroles… mais… »


    Il mit un temps d'arrêt. Il se sentait coupable, coupable de l'avoir fait pleurer alors que c'était elle même la coupable. Il n'avait rien à se reprocher, c'était elle qui avait tout à se reprocher. Elle se sentit encore plus bête qu'avant. Elle baissa la tête, honteuse, d'être là, comme ça alors que c'était une soirée prometteuse. Elle avait l'impression de retourner à l'adolescence, quand on fait des choses s'en le vouloir. Ou alors de se détester à cause de ce que l'on est devenu. Puis il ajouta :

      Nolan ▬ « Mais… j'avoue ne pas savoir ce que je ressens vraiment... »


    Elle n'en croyait pas ses oreilles. Il venait de dire qu'il ne savait pas ce qu'il ressentait, mais ressentir quoi ? Ressentir quelque chose en ce moment même, en a voyant pleurer ou alors ce qu'il ressentait pour elle. La jeune femme aurait vraiment voulut que ce soit cette dernière qui soit vrai ! Elle décida de répondre, comme ça, à toutes ses paroles, pour lui expliquer, et c'est ce qu'elle fit :

      Abbigail ▬ « Non, ce n'est pas de ta faute ... C'est de la mienne. Je n'aurai jamais dû ... Je ... Je ...»


    Plus aucuns mots ne sortirent de sa bouche, son coeur, allait fracasser sa poitrine, tellement il battait fort, ne pouvant plus se contrôler. Elle eut le ventre tordu dans tous les sens, à cause de ce stress interminable. Mais elle devait le faire, elle devait le faire ! Comme dit le proverbe "qui ne tente rien n'a rien". Elle osa le regarder dans les yeux, ses yeux qui devait être rouge à cause de toutes ses larmes versées. Elle prit son élan et approcha sa tête de celle de Nolan pour pouvoir enfin toucher ses lèvres. Elles étaient douces, comme quand elle les avait touché sur le plateau du film. Mais là, c'était réel. Les secondes paressèrent des minutes, pourtant, elle ne les laissèrent pas longtemps, reprenant ses esprits.

      Abbigail ▬ Je ... Je suis désolée ...


    Figée sur le banc, elle baissa la tête, gênée de son geste qui était maintenant plus qu'explicite. Elle espérait seulement que ça ne gâcherait pas leur amitié ...




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MessageSujet: Re: And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. Icon_minitimeLun 24 Aoû - 17:29

    Il ne savait pas à quoi s'attendre, et il ne savait même pas s'il avait su les trouver juste pour Abbigail. Elle pleurait, sans doute à cause de ce qu'il avait pu largement sous entendre dans ses paroles quelque peu blessées. Il étaient amis, il se devait de l'accepter, tout simplement parce que cela voulait dire qu'elle ne pensait pas trouver le bonheur qu'elle méritait à ses côtés… alors il devrait se contenter de sourire, à la voir heureuse, de taire ses sentiments et de ne rester qu'un ami parmi tant d'autres pour elle. Il ne savait pas vraiment pour le moment s'il en serait capable, s'il pourrait croiser le regard de la jeune femme sans sentir son cœur battre à tout rompre dans sa cage thoracique… mais il devait faire avec, du moins, à chaque fois qu'il en viendrait à la voir, et surtout maintenant, alors qu'elle semblait avoir bien plus besoin de lui que lui d'elle. Au fond, il avait surtout envie de se retrouver seul, quelque part sans trop savoir où, à réfléchir sans rien penser, à laisser tournoyer ses peines et ses remords dans son esprit sans rien révéler à qui que ce soit de ce qui pouvait bien le tourmenter pour le faire encore souffrir d'un mal impossible à faire taire. Etait-ce dans un simple geste d'amitié qu'il avait pris la main de la jeune femme dans la sienne ? Il aurait aimé pouvoir se persuader que oui, mais c'était sans doute comme un dernier contact qu'il pourrait se permettre avant que le malaise ne s'installe entre eux, sans même qu'il l'ait voulu, juste permanent, et incontrôlé… impossible à effacer, même avec le temps. Qu'est ce qu'il pouvait ressentir à voir ses émotions s'envoler dans ce sentiment "d'amitié" ? Il se sentait juste vidé, faible et comme privé d'une partie de son être, la partie qui s'était attachée à elle, celle qui avait toujours voulu être auprès d'elle, qu'elle avait sans doute envoyé bien loin dans ses simples paroles dénuées de méchanceté, mais sonnant douloureusement dans cet espace vide maintenant, comme si cette part en lui devait être comblée par n'importe quoi, et qu'elle en venait même à être comblée par une douleur dont il n'avait même pas soupçonné la force. Pourtant il gardait encore la main de la jeune femme dans les siennes, comme pour ne jamais interrompre ce sans doute dernier contact qu'il aurait le courage d'avoir envers elle, comme pour ne pas effacer à jamais ce qu'il pouvait bien ressentir, ou comme s'il ne voulait pas que ce qu'il ressentait pour elle ne disparaisse à jamais, encore moins pour être remplacé par cette horrible peine qui lui serrait la gorge. Alors qu'elle répondait d'une petite voix, Nolan baissa le regard vers l'herbe autour du banc, serrant la mâchoire comme s'il attendait qu'une terrible nouvelle s'abatte sur lui, comme si les pires misères du monde lui étaient subitement tombées sur la tronche.

    Avait-il écouté ce qu'elle avait dit ? Il n'en avait pas même l'idée, il avait entendu chacun de ses mots sans même avoir la force ou le courage de les interpréter, de peur qu'elle lui fasse une nouvelle fois comprendre qu'il était un ami très cher pour elle ou quelque chose de futile comme ça. C'était sans aucun doute mal placé, ce qu'il avait dit… mais il ressentait bien plus que de l'amitié pour elle, sans pour autant comprendre ce que cela pouvait bien être… de l'amour… un attachement auquel personne avant elle n'avait eu droit… il avait envie de revivre le film qu'ils avaient partagé, sans artifice, juste eux, ensemble, sans rien autour et sans aucune parole dictée… mais cette idée s'effaçait peu à peu de son esprit, disparaissant dans les méandres de sa peine pour ne pas qu'il ait à la ressasser pour souffrir encore plus… comme s'il se préservait d'une douleur récurrente dont il ne voulait pas. Souffrir par amour, ces mots n'allaient pas vraiment de paire, si l'on peut dire et encore moins aux yeux de Nolan qui se contentait donc de garder le silence, efforçant le probable avenir qu'il s'était construit avec elle disparaître tant bien que mal, lui enserrant la gorge bien plus que ce qu'il avait pu soupçonner auparavant. Relâchant peu à peu son étreinte autour de la main de la jeune femme alors que les secondes défilaient lentement, longues comme des siècles, douloureuses comme les plus longues tortures, interminables comme l'éternité… il aurait tant aimé que tout s'arrête, que la nuit tombe, que les jours passent à toute vitesse, distillant cette douleur dans la distance pour finalement l'apaiser, tout doucement. Elle n'avait pas fini sa phrase, et c'est ainsi, en s'en rendant finalement compte, qu'il releva le regard vers elle, croisant ses yeux sans même le vouloir, mais se délectant encore une fois malgré ce que lui dictait son esprit de ce lien si fort qui pouvait les unir d'un simple regard. Peut-être se faisait-il encore une fois des idées, à voir plus que de l'amitié dans ses yeux, à voir plus que de la sympathie dans ses prunelles… il aurait tellement aimé qu'il y ait plus. Il aurait voulu trouver quoi dire pour l'apaiser alors qu'elle ne trouvait pas de quoi finir sa phrase… et pourtant, il ne parvenait même pas à se dicter quelque chose à dire, il laissait traîner lourdement le silence, comme si c'était la clé à tous les problèmes : se taire et laisser le regard parler. Peut-être que les leurs parlaient trop, ou pas assez… ou peut-être n'étaient-ils pas faits pour interpréter les regards de l'autre… Nolan se sentit presque mal à l'aise alors que sa conscience reprenait le dessus et qu'il se persuadait encore qu'ils n'étaient qu'amis, qu'elle lui demandait dans ses paroles de n'être que son ami parmi tant d'autres. Malgré le fait qu'elle ait pleuré, elle avait toujours ce regard doux et envoûtant, comme si le jeune homme se plaisait encore à s'y perdre malgré ce qu'elle avait pu lui dire pour effacer tous ses espoirs de "quelque chose". Il s'y était sans doute perdu, n'arrivant même plus à faire quoique ce soit que soutenir son regard, sentant presque le parc disparaître alors qu'elle semblait se rapprocher de lui, ne plus sentir la faible caresse des rayons du soleil sur sa peau, ne plus sentir la brise le refroidir… juste la voir, toujours plus proche de lui comme dans une hallucination. Perdait-il pied à fixer son regard bleu azur comme ça ? Il n'en avait aucune idée, mais c'était une sensation de légèreté à la fois douce et intense, comme si, chaque seconde lui arrachait le cœur pour l'apaiser encore plus.

    Il sentit enfin quelque chose, les lèvres de la jeune femme contre les siennes, sans même parvenir à y croire quelques instants, se pensant sans doute plongé dans un rêve, quelque part alors que son inconscient s'évadait dans ce parc avec elle… peut-être que c'était ça, ou peut-être que non. Devait-il se délecter de ce simple contact de sa bouche contre la sienne ? Les secondes filaient aussi lentement que les siècles, mais devenant cette fois-ci bien plus délicates à vivre qu'auparavant… il aurait voulu être capable de ressentir les secondes comme toute une éternité pour ne jamais sentir ce contact se rompre, comme si, dès le moment où elle en viendrait à s'écarter, la douleur reprendrait le pas sur la délicatesse de cet instant, "l'amitié" reviendrait au grand galop pour enlever de toute leur splendeur à ces quelques secondes de partage. C'est alors qu'elle le rompit, ce fameux contact, mettant fin au doux rêve dans lequel Nolan avait eu l'impression d'être plongé, le ramenant contre la dure surface de bois du banc, le ramenant dans la fraîcheur de la brise et dans la douleur du simple ami qui tait ce qu'il ressent pour ne pas avoir à briser ce lien qu'il pense si fort et qui les unit. Il ne savait pas vraiment s'il avait repris ses esprits à ce moment là, sentant enfin ses mains contre celles d'Abbigail, alors qu'elle n'avait pas rompu ce contact qui les liait depuis quelques minutes déjà, dans ces moments de peine, dans ce baiser trop vite passé, dans cet instant fuguasse qui semblait déjà avoir disparu, aspiré par cette nouvelle peine, cette douleur que les remords que tous deux ressentaient, pouvaient provoquer. Elle avait baissé le regard, rompant le lien visuel comme pour laisser Nolan dans le vide le plus complet, seul comme il ne s'était jamais encore senti seul. Sans trop savoir pourquoi, il baissa à son tour le regard vers l'herbe du parc, ne sachant même pas si c'était ce qu'elle avait vraiment voulu faire au fond d'elle ou si c'était un simple geste incontrôlé auquel il ne devait pas donner suite. Il se sentait un peu perdu au fond de lui, partagé entre cette idée "d'ami" qu'elle lui avait fait si directement passée auparavant et à présent, ce simple et trop court baiser, qui pouvait amener bien plus s'ils le voulaient… Est-ce qu'elle le voulait vraiment ? Peut-être l'avait-elle juste déposé sur ses lèvres à lui dans un manque d'affection, dans un moment de folie qu'elle venait peut-être déjà à regretter. Il espérait au fond de lui qu'elle ne le regrettait pas… parce que lui, il ne prenait même pas le temps de le regretter, n'ayant aucune envie de revenir sur ce moment pour le rendre moins beau que ce qu'il avait ressenti lorsqu'il s'était produit. Enlevant une de ses mains d'autour de celle d'Abbigail, Nolan la laissant libre quelques instants, tomber sur le banc, l'air de rien, alors que son regard à lui se posait une nouvelle fois sur la jeune femme qui avait toujours le regard baissé, comme honteuse… Il avait envie de trouver encore une fois les mots ou les gestes pour ne pas qu'elle ressente ça, pour ne pas qu'elle culpabilise ou qu'elle en vienne à penser ce qui n'était sans doute pas vrai. Dans un élan presque incontrôlé, alors que les choses ne semblaient pas pouvoir s'arranger dans le pire des moments de malaise où ils semblaient se trouver, Nolan passa sa main dans les cheveux de la jeune femme, enlevant les quelques mèches qui tombaient en cascade devant ses yeux comme pour lui faire lever le regard vers lui, comme s'il avait besoin de se plonger dans son regard à elle pour trouver la force de dire quoique ce soit.

    Elle releva finalement le regard dans sa direction, lui donnant comme un nouvel élan pour trouver les mots à dire ou les gestes à faire pour elle, pour la réconforter… en tant qu'ami toujours ? Les questions recommençaient à fuser dans son esprit alors même que le doute prenait toute la place dans son cerveau, ou presque toute la place. Peut-être le trouverait-elle mal placé de revenir sur ce baiser, de parler ou même de faire un geste. Sans le remarquer, il avait gardé sa main près de l'épaule de la jeune femme, près de sa chevelure blonde qu'il avait relevée quelques instants plus tôt pour pouvoir capter son regard à elle et lui faire comprendre rien que d'un coup d'œil ce qu'il avait à lui dire. Peut-être pourtant, ne saurait-elle pas capter ce qu'il voulait tant lui dire avec des mots mais qui n'arrivait pas à s'ordonner dans une phrase complète… Esquissant un sourire en coin qui se voulait attendrissant et rassurant, le jeune homme soutint le regard d'Abbigail, sans trop savoir encore quels mots il pourrait bien dire pour elle, quelque chose pour qu'elle sorte de ce malaise dans lequel elle semblait s'être plongée depuis trop de temps. Il ne savait pas trop pourquoi, mais non, il ne voulait pas la laisser seule avec ses songes, avec ses pensées bien trop dures pour être affrontées seul sans doute. Il ne voulait plus partir maintenant, il ne voulait plus se retrouver seul, il voulait être là, avec elle, à soutenir son regard encore de longs instants, encore et encore, sans même chercher à se soucier du reste. Qui sait si cet instant allait se prolonger ou s'il allait finir par trouver quelque chose à dire, mais Nolan sentait son cœur battre encore une fois à tout rompre, dans des torsions douloureuses et des numéros de haute voltige qui lui donnaient presque la nausée tellement il avait peur au fond de lui. Esquissant malgré lui un léger froncement de sourcils alors qu'il cherchait quoi dire, Nolan finit par prendre la parole, se décidant à laisser les mots venir d'eux-mêmes, si tant est que quelque chose vienne dans le bordel qu'étaient devenues ses pensées.
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MessageSujet: Re: And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. Icon_minitimeLun 24 Aoû - 17:29

    NOLAN - « T'en fais pas… c'est… pas grave… »

    Ce n'était certainement pas les mots appropriés pour une réponse à des excuses à ce moment précis mais Nolan ne prit même pas le temps de se blâmer pour ce qu'il venait de dire, bien trop plongé dans ses pensées pour trouver quoique ce soit d'autre à ajouter pour corriger ce qu'il venait de dire. Que devait-il faire maintenant ? Terminer par un truc sur l'amitié et faire comme si de rien n'était ? Rester figé sur place comme un crétin et attendre qu'elle réponde quoique ce soit ? Un peu entre les deux ? Non, il n'avait aucune envie de faire l'un ou l'autre, il voulait juste… faire il ne savait même pas quoi. Continuant de soutenir les yeux bleus de la jeune femme, Nolan ne se rendit pas tout de suite compte que sa main caressant il y a quelques secondes les cheveux de la jeune femme dans un geste tout à fait tendre, avait à présent lentement avancé vers le dos de la jeune femme, s'arrêtant alors qu'il le remarquait enfin, entre ses deux omoplates laissant le jeune homme dans un grand vide étrange uniquement ou presque uniquement rempli de gêne. Une longue inspiration s'engouffra dans ses narines alors qu'il essayait vainement d'ordonner à sa main de bouger de là, avant qu'il eut à réprimer un frisson alors que le contact durait encore et encore. Il ne savait pas si elle, elle s'en était rendue compte, mais lui, il sentait sa main plus que jamais… Mais il ne la sentait pas avec honte ou douleur, il avait juste envie qu'elle puisse rester là, sans qu'Abbigail s'en rende compte ou sans qu'elle cherche à s'éloigner… mais peut-être était-ce un peu trop espérer, qui sait. Cette pensée ne lui traversa même pas l'esprit, comme s'il avait soudainement été plongé dans un monde où tout pouvait s'exaucer, voire même ses envies les plus folles, comme si plus rien n'avait d'importance. Son cœur battait à la chamade, il avait presque envie de se l'arracher pour ne plus ressentir cette horrible impression qu'une centaine d'émotions traversaient tout son être à ce moment même. Peut-être n'était-ce qu'une impression provoquée par le battement sec et brute de son cœur, mais il avait aussi le sentiment de sentir le sien, sous sa main battre à toute allure comme si les secondes défilaient à une vitesse ahurissante et que chaque chose était accélérée sans même qu'ils s'en aperçoivent. Qui saurait dire même depuis combien de temps ils se contentaient de se regarder dans les yeux comme s'il n'y avait que ça qui avait d'importance… Nolan avait l'impression que de longues minutes venaient de défiler, mais ce n'était sans doute que quelques secondes, à tout casser.

    Laissant finalement sa main glisser une nouvelle fois sur le dos de la jeune femme en accélérant les battements de son cœur contre sa poitrine à chaque millimètre gagné, il l'arrêta dans la nuque d'Abbigail, sentant la caresse de sa peau contre celle de ses paumes avant de se rendre compte de ce qu'il avait fait. Peut-être fus-ce l'idée qu'il ne pouvait plus reculer qui lui traversa le plus l'esprit puisqu'il ne laissa que quelques secondes défiler, restant là, son regard figé dans celui de la jeune femme avant d'approcher son visage du sien, dans une approche ni trop rapide, ni trop lente, peut-être comme il l'avait fallu pour bien célébrer ce moment. Il sentit une nouvelle fois ses lèvres frôler celles de la jeune femme, agissant avec douceur comme pour lui laisser tout le temps de se dégager… après tout, elle n'en avait peut-être jamais eu envie de ce moment là. Alors qu'il déposait ce fameux baiser sur les lèvres douces de la jeune femme, il laissa sa main caresser la nuque de la jeune femme, dans un geste de douceur et d'amour qu'il n'avait jamais osé lui témoigner avant. Il ne savait pas s'il pouvait se permettre encore de penser qu'elle n'allait pas le repousser, ayant perdu toute notion du temps qui pouvait passer, tout simplement parce que ce nouveau baiser ne faisait qu'encore plus éclipser tout ce qui pouvait être autour et toute notion universelle qui pouvait exister, comme s'ils échappaient encore une fois aux lois qui guidaient les autres dans ce monde.


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MessageSujet: Re: And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. Icon_minitimeMar 25 Aoû - 11:54

    Elle l'avait fait, elle l'avait fait ! En se répétant ça dans sa tête, un léger sourire apparut sur ses lèvres. Ses larmes s'étaient séchée mais son cœur battait toujours plus vite, à chaque minute qui passait. Le jeune homme dégagea la mèche qui lui tombait sur les yeux, et elle se mit à le regarder dans les yeux. Ses prunelles noisettes qu'elle avait regardé tellement de fois. Elles étaient tellement belles, et elle adorait s'y perdre rien qu'en les regardant. Et c'est ce qu'elle fit, elle s'égara dans ses pensées, plongée dans le regard de Nolan et ne pensant plus à ce qui les entouraient. C'était comme s'ils étaient seuls au monde. Elle oubliait les arbres, les alentours, et même ce banc, sur lequel elle était assise depuis maintenant quelques minutes. Il ne restait plus qu'elle et lui. Plus qu'Abbigail et Nolan. Comme s'ils étaient les seuls sur cette planète prénommé la Terre. C'était un instant magique pour elle. Elle lui avait un peu avoué ses sentiments et elle espérait qu'il avait compris. Puis il prit la parole :

      Nolan ▬ « T'en fais pas… c'est… pas grave… »


    Elle avait complètement oublié qu'elle lui avait dit qu'elle était désolée, alors qu'elle ne le pensait pas. Elle n'était pas du tout désolée de ce qu'elle avait fait, elle en était plutôt fière d'ailleurs. Elle sentit la main du jeune homme glisser vers son dos pour ensuite s'arrêter au milieu de celui ci. Ils se regardaient toujours dans les yeux, très intensément. Un léger frisson vint encore, lui parcourant tout son corps en quelques secondes. Elle n'avait jamais autant eût de frisson dans une journée. On pouvait dire que cette soirée de retrouvailles avec Nolan était très mouvementée en émotions. Le jeune homme glissa une nouvelle fois sa main contre la peau de la jeune fille, pour l'arrêter à sa nuque. Ce qui accéléra son coeur, allant beaucoup plus vite qu'avant, ignorait s'il pouvait encore rester dans sa poitrine, s'il pouvait résister à tout ce stress qui l'envahissait. Mais elle se demandait aussi ce qu'il avait derrière la tête, ce qu'il allait faire. Elle était curieuse et aurait voulut pouvoir entrer dans sa tête pour tout savoir. Était-ce juste un geste d'amitié ? Ou alors était-ce plus ? Là, elle eut peur, peur de le perdre. Il était si important pour elle, elle ne pourrait pas se passer de lui. Elle le regardait dans les yeux, essayant de faire passer un message. Comme toutes les autres fois. Mais ce qui lui paraissait bizarre, c'est qu'elle vit le visage du jeune homme s'approcher du sien, accélérant ce pauvre coeur qui subissait ça depuis qu'elle s'était assise sur l'autre banc où Nolan l'attendait. Il s'approcha encore plus pour pouvoir y poser un délicieux baiser, tendre et inattendu. Elle mit ses mains dans les cheveux du jeune homme, tout en profitant de cet adorable instant qui restera à jamais gravé dans sa mémoire. Elle pouvait resentir encore ses lèvres douces contre les siennes, ses mains si chaudes contre sa peau. Ce geste venait de lui ! Elle fut si contente à cette pensée que maintenant, elle pourrait le crier sur tous les toits. Elle plaqua son front contre celui du jeune homme, tout en douceur, ce qui sépara leurs lèvres. Elle le regardait dans les yeux, ses yeux à elle devait sûrement scintiller plus que jamais. Un sourire se dessina enfin sur ses lèvres puis elle lui murmura, dans un élan d'adrénaline.

      Abbigail ▬ « Je ... Je t'aime ... depuis le premier jour où je t'ai vu. Je ne peux pas me contenter de l'amitié avec toi ... Je voudrai tellement plus ... »


    Après ces douces paroles, elle ne put s'empêcher de l'embrasser encore une fois, le plus tendre possible, lui témoignant tout son amour, tout ce qu'elle ressentait pour lui. Elle espérait juste qu'il ne l'a repousserait pas. Ses mains descendirent pour en laisser une sur sa joue et l'autre sur son épaule, quelque peu musclée mais qui plaisait à la jeune fille ...

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MessageSujet: Re: And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. Icon_minitimeMar 25 Aoû - 16:23

    C'était sans savoir quelle réaction il pourrait avoir venant de la jeune femme que Nolan avait osé lui rendre un autre baiser, avec cette même tendresse, mais lui, sans s'écarter pour articuler de plates excuses. Non, il n'avait aucune envie de regretter ce qu'il pouvait bien faire à ce moment précis, dans ce parc, à la tombée du jour avec Abbigail. C'était ce qu'il attendait vraiment depuis longtemps, alors il n'avait aucune envie de se préoccuper d'autre chose que de ce moment qui durait, durait, durait encore et encore comme si le temps s'était subitement arrêté, rien que pour eux, rien que pour qu'ils puissent graver profondément ce moment dans leurs souvenirs pour embellir finalement cette soirée. Il n'y avait sans doute plus de vent, du moins, Nolan ne ressentait plus rien, n'entendait plus rien. La seule chose qui le connectait encore à la réalité, c'était elle, Abbigail, ses lèvres contre les siennes, la caresse de sa peau sous la sienne alors qu'ils finissaient par partager ce moment sans aucune concession, l'un comme l'autre, comme si, le temps leur était finalement compté… parce que la réalité finissait toujours par revenir pour rendre tout plus dur et plus grave, l'attraction terrestre finirait par les ramener tous les deux sur ce banc, dans cet endroit, autour de ces gens dont ils n'avaient même pas conscience à ce moment précis. Elle ne l'avait pas repoussé non plus, comme si c'était aussi ce qu'elle avait attendu entre eux depuis aussi longtemps que lui. Il ne saurait dire combien de temps encore ils échangèrent ce baiser, jusqu'à ce que ce soit la jeune femme qui rompe le contact de leurs lèvres, les faisant subitement retomber contre la dure matière qui faisait le banc sur lequel ils étaient toujours assis. Ils étaient dehors, dans le fameux parc où ils s'étaient donnés rendez-vous après s'être quittés depuis des semaines qui lui avaient paru être des siècles entiers, ou des éternités alignées les unes derrière les autres. Et puis, finalement, les choses étaient allées d'elles même, un peu trop vite peut-être ? Non, il ne voulait pas se dire ça à ce moment précis… comme si cette simple pensée profonde dans son esprit pouvait enlever de la beauté à ce moment unique qu'il avait tant attendu.

    Alors que leur baiser venait tout juste de prendre fin et que le jeune homme retombait lourdement sur terre pour se rendre compte que le temps avait à nouveau pris son cours, qu'il poursuivait inlassablement son chemin. A présent, le soleil avait disparu sous l'horizon, pour laisser place au voile noir et épais de la nuit sans lune mais aucun des deux n'y fit attention, se contentant juste de remarquer que même pendant leur baiser les secondes avaient continué de défiler, la terre avait continué de tourner. Il sentit le front de la jeune femme contre le sien, esquissant un sourire en coin comme pour se délecter de ce simple contact qui les rendait si proches alors que leurs mains étaient toujours liées, et ce, depuis qu'il avait pris la sienne pour apaiser un tant soit peu sa tristesse sans même parvenir à tout comprendre, sans même savoir s'il avait trouvé les bonnes paroles. Mais là encore, c'était comme si le temps qui avait passé et ce simple baiser partagé avaient effacé tout ce qui avait pu arriver avant, et Nolan maintenant, ne se posait même plus de question sur le moment à venir, sur le moment passé, se contentant de fixer les prunelles d'Abbigail, encore plus intensément qu'il n'ait pu le faire avant, se délectant de ce qu'il y lisait encore plus explicitement… ou peut-être était-ce parce qu'elle avait pris la parole. Plongé dans les yeux de la jeune femme, il ne s'était pas tout de suite rendu compte qu'elle avait pris la parole, comme si rien d'autre que son regard n'avait compté… cependant, il comprit chacun des mots qu'elle articula dans le silence qui s'était posé autour d'eux, comme pour les laisser profiter à cent pour cent l'un de l'autre, de ce moment et des paroles échangées. Alors qu'il essayait d'esquisser un sourire aux paroles d'Abbigail, elle l'embrassa une nouvelle fois, comme pour ne pas lui laisser le temps de répondre quoique ce soit, comme si elle avait peur qu'il la repousse ou qu'il repousse ce qu'elle venait de dire. Il ne savait pas vraiment si c'était le baiser qu'elle venait de lui offrir ou tout simplement ses paroles si chères et tant attendues, mais son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine, il aurait pu mourir maintenant en étant heureux, il voulait juste ne plus avoir à penser à quoique ce soit, cherchant juste à se plaire encore une fois dans le moment qu'ils vivaient ensemble. Alors qu'elle avait posé une de ses mains sur son épaule, il laissa la sienne monter jusque dans les cheveux de la jeune femme, comme si plus rien ne pouvait compter que ce baiser. Non, il ne pensait pas à qui que ce soit d'autre qu'elle, pas même à sa réputation d'acteur, pas même aux journaux peoples qui finiront par avoir le potin sans même qu'ils puissent eux deux comprendre pourquoi… mais dans tout ça, rien ne lui importait, il aurait pu tout laisser tomber pour passer sa vie avec elle, en autarcie complète, rien qu'avec elle, comme si leur passion leur suffirait de nourriture, de vie et d'amour, comme si, à eux deux, ils pouvaient vivre encore plus heureux qu'avec n'importe qui d'autre dans le monde.

    Peut-être était-ce encore l'amour naissant tout juste jeune qui lui laissait ces pensées dans l'esprit, comme si, la jeunesse promettait de belles images, un avenir doux et délectable, comme si le temps n'arriverait jamais à affaiblir la flamme qui brûlait entre eux. Là encore, aucun d'eux sans doute ne chercha à savoir combien de temps encore ils restèrent sur ce banc à partager ce baiser encore une fois, passionné et doux, comme pour rattraper le temps qu'ils avaient perdu en se jetant simplement des regards pleins de sous entendus. La nuit tombait vite, alors que les étoiles étaient à peine visibles tant elles étaient hautes dans le ciel. Alors que leur baiser prenait fin, comme toute chose délectable dans ce monde, Nolan resta encore quelques instants dans un genre de vide béant, dans lequel il aurait pu s'engouffrer avec délectation pour ne pas entendre le bruit autour d'eux, pour ne pas voir le noir de la nuit et pour ne voir qu'elle, Abbigail, celle qui était enfin comme il l'avait voulu et espéré, amoureuse de lui. Il ne lui avait toujours pas répondu, comme s'il pensait que toute réponse était inutile. Laissant sa main dans les cheveux de la jeune femme descendre le long de son bras, il la fit rejoindre leurs mains enlacées esquissant un nouveau sourire pas même accompagné de paroles, là encore, comme s'il était persuadé que le sourire seul pouvait lui suffire à elle. Continuant de tenir la main de la jeune femme dans les deux siennes, le jeune homme finit par se relever de ce fameux banc témoin de bien de leur histoire, témoin de leur peine mais avant tout de leur amour… si ce n'était pas gravé dans le bois, l'on pouvait presque dire que c'était gravé dans leur mémoire à eux deux. Entraînant avec douceur Abbigail par la main comme pour quitter ce havre témoin de leur passion, il l'aida à se relever, pour l'emmener marcher, sans doute n'avait-il pas perdu cette idée qu'elle avait froid et qu'ils étaient partis pour marcher avant que tout ça n'arrive, ou peut-être avait-il juste envie de se mettre à parcourir tout le parc, à pas lents, rien qu'avec elle et ainsi prolonger encore et encore le moment de leurs retrouvailles qui semblait bien mal parti, mais qui, finalement avait pris une allure presque inattendue.

    Non, à ce moment précis, sans doute aucun d'eux ne se souciait des conséquences qu'il pourrait y avoir à se délecter de leur amour, et puis, Nolan ne regrettait rien de ce qui était arrivé, il ne ressentait aucun besoin de se cacher, aucun besoin de cacher son amour, tout simplement parce qu'il aurait été capable de tout laisser tomber pour elle, peut-être par naïveté, mais avant tout parce qu'elle comptait au final bien plus que tout ce qui avait pu faire ce qu'il était jusqu'alors… elle comptait plus que sa carrière à lui, plus que sa réputation de gentil bien rangé… il ne voulait pas se préoccuper de leur avenir, il voulait juste vivre chaque seconde de cette soirée qu'il aurait aimée sans fin.


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MessageSujet: Re: And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. Icon_minitimeMar 25 Aoû - 18:41

    Ce moment était surement l'un des plus beaux de sa vie. Il l'était comme celui où elle rencontra Nolan pour la première fois et que leurs regards se sont croisés pour retourner tout l'intérieur d'Abbigail, tout comme maintenant. Elle l'avait embrassé une nouvelle fois, juste après ses douces paroles qui venaient du fond de son coeur. Pendant ce doux baisé, il avait passé une de ses mains dans les cheveux de la jeune femme. Elle prit cela comme un aquiesement, car si ce n'était pas le cas, il l'aurait surement repoussé. Elle fut la femme la plus heureuse du monde à cet instant. Ne dit-on pas parfois que l'amour est difficile à trouver ? Que l'âme soeur était rare et la vie courte pour le trouver ? Pour elle, tout ça n'avait plus aucun sens, car elle était sûr que l'amour de sa vie, c'était lui. Elle n'avait jamais aimé un homme comme elle l'aime, elle n'avait jamais ressentit l'amour comme maintenant, étant plus fort que jamais. Et c'était avec lui qu'elle voudrait se marier et fonder une belle petite famille, avec des enfants tous aussi mignons les uns que les autres et c'est avec lui qu'elle voudrait mourir ... même si la mort lui faisait plutôt peur ... Comme toutes bonnes choses ont une fin, ce baisé aussi. Ils se regardaient encore dans les yeux, ces yeux qui nous servaient à voir et qui nous étaient d'une extrême utillité. Il enleva sa main de ses cheveux pour la posé sur leurs mains déjà liées depuis tout à l'heure, depuis qu'il l'avait rejoint sur ce banc où pour la première fois, ils s'étaient embrassés. Un grand sourire illumina son visage, ce qui la fit sourire aussi.

    Soudain, il se leva du banc. Elle eut peur qu'il l'a laisse toute seule, sur ce banc, sans rien avoir dit et qu'il parte. Mais il tenait encore sa main dans les siennes, ce qui l'a rassura. Il l'aida à se lever, puis ils marchèrent en silence. Le parc était presque vide, surement à cause de la nuit qui s'abbatait dessus. La demoiselle n'aimait pas trop la nuit, elle en avait peur, mais elle lui, elle n'avait plus peur. Il lui donnait la force de ne plus l'avoir, car il la protégeait en quelque sorte. Toujours main dans la main, elle posa sa tête sur l'épaule du jeune homme, qu'elle tenait quelques minutes auparavant. Elle se sentait très bien ici, à ses côtés et ne pouvait rêver mieux. Elle espérait qu'il prendrait la parole, à un moment ou à un autre, pour peut-être lui déclarer ce qu'il ressentait. Elle aurait tellement voulu, bien que ses gestes envers elle soient révélateurs.

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MessageSujet: Re: And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. Icon_minitimeMer 26 Aoû - 11:21

    Elle avait appuyé sa tête contre son épaule, alors qu'ils avaient commencé à marcher à travers la nuit qui était tombée sur le parc. Nolan ne faisait même pas attention au voile sombre qui s'était dressé dans le ciel pour assombrir la ville et pousser les gens à vouloir dormir, pour recommencer demain une même journée qui aurait des goûts de déjà vu. Pour lui, plus aucune journée à partir d'aujourd'hui ne viendrait à ressembler aux autres, tout simplement parce que maintenant, il avait vraiment conscience de se sentir pleinement heureux, comme il le voulait, tout était parfait… Qui sait combien de temps ce moment "parfait" allait durer dans son esprit, mais il espérait aussi longtemps que possible. Il aimait savoir pouvoir se délecter de la jeune femme sans concession maintenant, autrement que par des regards furtifs plein de sous entendus, il aurait voulu que toute cette soirée dure une éternité, pour que jamais il n'oublie chaque seconde de ce qui venait d'arriver, comme si, oublier permettrait à la beauté de ce moment de s'effacer. Il avait serré avec douceur la main de la jeune femme dans la sienne comme pour la rassurer ou la réchauffer alors que la soirée s'annonçait rapporteuse de pluie, il ne savait pas vraiment combien de temps ils allaient passer ici, l'un avec l'autre, à se délecter de la seule présence de celui aimer depuis bien longtemps en silence. Pour une fois avec elle, il avait l'impression de se sentir épanoui, comme s'il ne lui cachait plus rien de sa longue existence ou de ce qui lui traversait les pensées quand il venait à croiser son regard ou à entendre sa voix. Ils marchaient lentement, sans doute pour ne jamais atteindre l'une ou l'autre extrémité du parc pour se rendre compte que tout a finalement une fin et Nolan restait plongé dans un silence qu'il ne trouvait ni lourd ni gênant, c'était un silence dans lequel il se plaisait presque. Son cœur continuait de battre la chamade, alors qu'il avait l'impression que tout, malgré la nuit, devenait beau autour de lui, comme si rien n'avait de mauvais côté à ce moment précis, comme si le bonheur qu'il pouvait ressentir avec elle irradiait tout autour pour que tout soit beau, que tout soit pur et parfait. Abbigail gardait aussi le silence, comme si elle attendait quelque chose de lui et il savait qu'il devait sans doute prendre la parole pour parler, ne serait-ce que pour la conforter dans les sentiments qu'il pouvait avoir, bien que ses gestes en ait déjà montré un bon nombre. Il avait envie de pouvoir parler, mais là encore, la léthargie dans laquelle venait de le plonger ce moment l'empêchait presque de trouver la force d'aligner des mots dans une suite logique pour en faire une phrase, il avait l'impression que même les mots n'avaient plus d'importance à ce moment précis. Puis, finalement, alors que la nuit ne se faisait même pas oppressante malgré les hauts nuages qu'elle semblait amener avec sa brise, il eut une longue inspiration, comme pour prendre son courage à deux mains, ou alimenter son cerveau en oxygène pour qu'il se remette bien en marche et recommence à fonctionner à toute allure comme il en avait l'habitude. Laissant encore quelques secondes de suspens entre cette inspiration et ce qu'il voulait dire comme pour se laisser le temps de chercher ses mots, Nolan finit par prendre, enfin sans doute, la parole :

    NOLAN - « Tu sais… tout à l'heure j'ai cru que… que tu me voyais juste comme un ami et… j'avoue que… j'm'y étais pas préparé. »

    Il tournait presque autour du pot, comme s'il était incapable de dire ce qu'il avait à dire… peut-être était-ce le cas, peut-être qu'il pensait que s'il en venait à dire ce qu'il ressentait vraiment, elle allait s'enfuir ou il allait finir par se réveiller et se rendre compte que tout ça n'avait été qu'un rêve. C'était vraiment bizarre, cette sensation que s'il disait ce qu'il ressentait au fond de lui, tout allait disparaître d'un seul coup comme pour le narguer et lui montrer que ce qu'il ressentait n'était que du vent. Non, il était persuadé que c'était bien plus que du vent, ce qu'il ressentait pour elle, c'était… des sentiments forts comme il n'en avait jamais ressenti avec qui que ce soit auparavant, comme si, Abbigail était une personne exceptionnelle à aimer exceptionnellement (parenthèse de l'écriveuse : ahah ça vire vraiment au mélodrame romantique là). Sans s'en rendre compte, il avait légèrement desserré son étreinte autour de la main de la jeune femme, comme s'il se perdait dans ses pensées ou comme s'il était soudainement trop envahi par ses sentiments pour pouvoir penser à ses gestes. Prenant une longue inspiration encore une fois pour se concentrer et ramener ses pensées en des phrases, Nolan eut encore quelques secondes de silence, avant de prendre une nouvelle fois la parole, sans trop savoir ce qu'il allait dire et sans même savoir si elle allait avoir une suite logique avec ce qu'elle avait pu dire avant :

    NOLAN - « Je… savais pas vraiment si tu ressentais les mêmes choses que moi… mais… je savais que… tu pouvais pas être juste une amie… »

    Il tournait encore autour du pot, comme si dire les vrais mots sur ce qu'il pensait était trop dur pour lui. Dire "je t'aime" depuis un script semblait bien plus facile que de le dire sincèrement, comme si, dits pour de vrai ces quelques mots impliquaient tant qu'ils étaient bien trop précieux pour être dits sans faire vraiment attention. S'arrêtant alors subitement de marcher tout en tenant toujours la main d'Abbigail dans la sienne, avec douceur et tendresse pour ne pas risquer de lui faire le moindre mal. En s'arrêtant, il finit par croiser le regard de la jeune femme, restant silencieux à s'y perdre encore de longues secondes, se délectant toujours autant de ce simple contact visuel qui avait encore plus de valeur maintenant qu'auparavant, comme si, les sentiments de l'un et de l'autre se lisaient encore plus facilement dans leurs prunelles maintenant que les choses avaient fait un bon en avant. Caressant doucement la douce main d'Abbigail, il esquissa un sourire, partagé entre le bonheur de l'instant présent et cette perspective d'avenir qui semblait se tracer pour eux. Peut-être voir sa vie complète avec elle était trop optimiste, mais à ce moment précis, il se voyait construire son existence toute entière avec elle, mourir pour elle, n'aimer qu'elle et tout ce qu'elle viendrait à lui donner de plus cher. Il y aurait pu n'y avoir plus qu'elle sur terre que rien n'aurait changé, à ce moment précis, tout était éclipsé et tout était beau, puisqu'il n'y avait plus qu'Abbigail ici, sous ses yeux, la seule qui existait encore à son regard, la seule qui savait déchiffrer tout ce qu'il voulait dire dans ses yeux, la seule à qui ses regards explicites étaient destinés. Passant avec douceur une main dans les cheveux de la jeune femme, Nolan eut un nouveau sourire, laissant la matière souple et fluide caresser ses doigts, il finit par l'enlacer avec douceur et tendresse, les mêmes exactement que lorsqu'il avait pris sa main, comme pour la rassurer, lui montrer son amour et combler ce grand vide qu'elle pouvait avoir en elle, si tant est qu'elle en ait un. Il ne trouvait pas les mots, n'avait même pas la force de les chercher tant il avait l'esprit emmené ailleurs par tout ce qui se bousculait dans son esprit. Alors qu'il serrait avec douceur la jeune femme contre lui, Nolan passa une main sur son épaule, caressant le dos d'Abbigail amoureusement, la réchauffant de ses bras, de ce contact si doux et simple.

    Le temps passait sans doute à toute allure, la nuit était comme leur refuge comme si, dans le voile noir qui suit le jour, tous deux étaient persuadés de pouvoir vivre comme bon leur semblait, sans se préoccuper des conséquences de leurs actes. Nolan avait juste l'esprit vidé pour être empli que d'Abbigail, il ne savait qu'une seule chose, c'était qu'il sentait sa peau contre la sienne, ses bras autour de ses épaules, ses cheveux sous ses mains et son cœur battant contre le sien… c'était un moment dont il aurait voulu se souvenir jusqu'à la fin de ses jours, les premiers moments où l'amour avait pris le pas sur tout autre chose, sur les craintes, sur les autres autour, sur le quotidien et sur la réputation qu'ils pouvaient vouloir conserver… rien n'avait d'importance, juste ce moment, le présent. Le passé n'avait plus aucune saveur et l'avenir était sûrement trop beau pour être imaginé, alors mieux valait se contenter du présent.


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Dernière édition par Nolan J. Bell le Dim 30 Aoû - 17:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. Icon_minitimeMer 26 Aoû - 14:24

    Le temps s'était encore plus rafraîchit qu'avant, mais elle s'en fichait. Elle était ici, avec Nolan, et rien ne la ferait rentrer chez elle. Ni la brise, ni ce calme, ni la nuit, ni rien d'autre. Elle voulait rester ici, ne plus jamais le quitter et être heureuse jusqu'à la fin de ses jours. Mais elle se doutait bien que la vie était semée d'embûche, des bonnes comme des mauvaises, malheureusement. Elle savait bien qu'être heureuse pour toujours ne pouvait pas exister, mais là, avec lui, ici, elle avait l'impression que tout était facile, tout à porté de main. Qu'ils pourraient surmontés les épreuves que cette vie leur infligeraient. Abbigail se sentait bien, la tête posée sur son épaule, main dans la main, dans la nuit tombée depuis peu. Elle resta silencieuse, et le jeune homme avait fait de même, pour profité du moment présent qui restera gravé dans leur mémoire, qu'ils pourront peut-être raconter à leurs enfants, à leurs petits-enfants. Quelques minutes plus tard, Nolan sortit du silence qui envahissait le parc.

      Nolan ▬ « Tu sais… tout à l'heure j'ai cru que… que tu me voyais juste comme un ami et… j'avoue que… j'm'y étais pas préparé. »


    Il se tut, laissant ainsi le silence reprendre le dessus, ce que ne dérangeait pas vraiment la jeune femme, car maintenant qu'elle lui avait enfin dévoilé ce qu'elle éprouvait pour lui, elle fut moins gênée qu'auparavant. C'était une vrai délibération mais en plus, il éprouvait la même chose qu'elle. Elle remarqua qu'il desserrait un peu sa main de la sienne, et son seul réflexe fut de l'empoigner un peu plus fort, ayant toujours peur qu'il s'en aille. La demoiselle ne savait pas pourquoi elle avait autant peur, pourtant, elle n'avait pas besoin car il l'aimait à son tour. Ce fut peut-être un peu de mauvaise confiance en soi qui la faisait douter. Elle ne répondit pas à ses paroles, n'ayant pas vraiment eut le temps car il parla avant ...

      Nolan ▬ « Je… savais pas vraiment si tu ressentais les mêmes choses que moi… mais… je savais que… tu pouvais pas être juste une amie… »


    Elle sourit à ses nouvelle paroles, des paroles qui lui réchauffaient le coeur, qui était toujours en train de cogner dans sa poitrine. Soudain, il s'arrêta de marcher, tenant toujours sa main, ce qui arrêta la jeune femme. Elle se trouvait désormais en face de lui, ayant enlever sa tête de ses épaules, debout dans ce parc qui avait maintenant une symbolisation très forte pour eux. Ils se regardaient de nouveau dans les yeux, laissant parler leurs émotions à travers leurs pupilles, oubliant le reste du monde pour ne penser qu'à l'autre. Ce moment, elle était heureuse de le vivre, ne pensant pas qu'il allait arriver, ne pensant pas qu'elle allait réussir à lui avouer ce qu'elle ressentait, elle qui avait peur qu'il la rejette. Mais maintenant, c'était finit, tous ses moments où elle avait pensé à lui. Nolan passa délicatement sa main dans ses cheveux, puis finit par la prendre dans ses bras, ce qui la fit sourire de nouveau. Elle mit ses mains sur les épaules du jeune homme, lui profitait de ce moment pour la réchauffer un peu, passant ses bras autour de ses épaules. Elle était bien là, elle se sentait épanouie et amoureuse, sentiment qu'elle pouvait exprimer maintenant sans craintes. Elle se fichait pas mal du regard des autres, sachant qu'en étant une actrice, sa relation avec lui ne passerait pas inaperçue, mais temps pis, le principale c'est qu'elle soit heureuse, et elle l'était. Elle s'approcha de son oreille pour pouvoir lui murmurer ces quelques mots:

      Abbigail ▬ « Je ne savais pas non plus que j'allais te l'avouer, mais je suis très contente de l'avoir fait ... et je ne te laisserai plus jamais repartir ...»


    Abbigail le regardait avec douceur et amour, et sourit aux paroles qu'elle venait de dire comme pour lui prouver que c'était vrai, même s'il devait le savoir au fond de lui. Son coeur appartenait maintenant à Nolan et à personne d'autre. Elle glissa ses mains sur son torse d'un regard amusé, car elle sentait ses abdos musclés du bout de ses doigts; Puis elle les retiraient pour aller attraper celles du jeune homme, toujours le regardant dans les yeux, et les posa près de son coeur, pour qu'il puisse ainsi ressentir les battements de son coeur. Il battait très vite, comme depuis qu'elle l'avait vu.

      Abbigail ▬ « Mon coeur bat comme ça depuis que je t'ai rencontré, dès que je te vois, il s'anime, de plus en plus fort, mon ventre se noue et ma tête plonge dans le bonheur. ... »


    Maintenant qu'il savait qu'elle l'aimait, elle pouvait facilement lui dire à quel point. Elle s'était retenu de lui dire pendant des mois et des mois et l'émotion l'avait poussé à dire ses mots ...

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MessageSujet: Re: And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. And the sunset sang for us ♥ Abbigail K. Icon_minitimeDim 30 Aoû - 18:05

    Il ne saurait dire combien de fois il l'avait espéré, ce jour… et finalement, il était arrivé, là, maintenant, sans même qu'il s'y attende. Assez vite à vrai dire, il n'avait pas vraiment eu le temps de se poser des questions, de chercher quelque chose à dire ou à faire dans le bon sens. Il avait juste agi comme il lui avait semblé le mieux à faire. Au fond, il ne regrettait rien de tout ce qui était arrivé, parce que c'était arrivé car ils l'avaient voulu tous les deux, qu'ils ne s'étaient justement pas posés de questions sur comment bien agir vis-à-vis de l'autre, ils avaient juste agi… comme ils l'avaient voulu. Il ne ressentait pas le besoin maintenant de remonter dans le temps de quelques minutes pour changer des choses, ni même le besoin de fuir pour réfléchir ou se cacher de quoique ce soit… tout simplement parce qu'il était bien, qu'elle était bien et qu'ils partageaient plus que ce qu'ils s'étaient attendus chacun de leur côté il y a de cela quelques heures à peine. Nolan sentait tous ses remords et ses doutes s'enfuir dans le parc, comme pour disparaître de ses souvenirs à tout jamais alors qu'il se délectait des instants en sa compagnie qui s'offrait à lui. Il ne savait pas combien de temps leur histoire allait durer, il ne savait même pas s'ils auraient le temps d'écrire une histoire ensemble, ou s'ils allaient se contenter de quelques mois avant que tout ne s'efface. Non… il ne voulait pas que tout s'efface, il voulait qu'elle dure des centaines de pages cette histoire, des milliers, qu'elle s'étende encore et toujours plus loin. Alors qu'il l'enlaçait comme pour la protéger et la réchauffer, elle lui murmura quelques mots au creux de l'oreille, laissant naître un léger sourire au coin de ses lèvres tandis qu'il prenait une nouvelle fois sa main dans l'une des siennes. Elle posa son autre main sur son cœur à elle, ayant encore quelques mots alors qu'il la fixait droit dans les yeux pour soutenir son regard, pour soutenir tout ce qu'elle disait et comme pour lui faire comprendre dans un coup d'œil tout simple qu'il partageait ses pensées, avec douceur et délicatesse. Il sentait le cœur de la jeune femme sous sa paume, faible mais bel et bien là, battant à une allure encore saccadée par tout ce qui était arrivé, tout ce qui les liait maintenant. Alors qu'il la laissait esquisser un nouveau sourire, il déposa un léger baiser sur ses lèvres, avant de reprendre sa route, l'air de rien, avec ce même sourire, l'emmenant toujours par la main avec délicatesse avec lui, à travers l'herbe devenue noire à cause de la nuit qui était tombée partout autour d'eux.

    Il se sentait bien à ce moment précis, comme reposé de tout ce qui avait pu arriver, des longues journées qui s'enchaînaient pour former sa vie, son existence sur cette terre, ses actes. Il ne pensait plus à rien maintenant, pas même au jour qui se lèverait demain pour le faire vivre encore quelques heures de plus, le rapprocher de la mort qui finissait toujours par venir. Peut-être qu'il mourrait même demain… cette pensée lui traversa l'esprit, comme tous les jours où il se mettait à penser à sa propre vie et à ce qu'il avait pu faire pendant celle-ci. Cette fois-ci cependant, il fit taire cette pensée en reposant son regard sur la jeune femme, laissant le temps passer à la regarder tout en faisant quelques pas encore avant de dévier le regard pour le poser sur le sol devant lui, comme si, maintenant, le malaise reprenait le dessus… ou quelque chose dans le genre. Il faisait un peu trop nuit dans le parc à présent et alors que les bruits discrets de la ville se faisaient entendre au loin, ici, le calme semblait régner, les arbres ne bougeaient plus, apparemment la légère brise avait disparu, ayant assez rafraîchi l'atmosphère comme pour annoncer un long lendemain pluvieux, ou quelque chose dans ce genre là. Ils marchaient à la lumière blafarde des lampadaires, à pas lents comme pour ne jamais laisser ce moment passer, leur teins curieusement rendu morbide par les lumières artificielles que les poteaux aux bordures du parc diffusaient pour ne pas que les gens aient peur en venant se balader là en pleine nuit. Alors qu'une nouvelle pensée lui traversait l'esprit, il esquissa un sourire dans le noir, laissant un léger ricanement franchir ses lèvres sans même s'en rendre tout de suite compte. Peut-être était-ce le stress qui retombait brutalement, ou encore le temps qui était passé bien vite, mais maintenant, il se surprenait à avoir faim. Oui, faim, vous vous dites sûrement, "vive le romantisme" et vous auriez bien raison, puisque c'est justement la pensée qui traverse l'esprit de Nolan à ce moment précis… c'était d'ailleurs pour ça qu'il avait laissé ce léger ricanement briser le silence, comme pour détendre un tant soit peu l'atmosphère et annoncé ce qu'il allait dire, comme pour qu'elle se prépare à ne pas être trop déçue la prochaine fois qu'il prendrait la parole.

    Bah oui, il avait ce côté-là aussi… celui qui mange tout le temps ou presque… Sa sœur le traitait de ventre sur patte et la plupart des gens autour de lui aussi, alors bon, Abbigail avait aussi eu droit à connaître cette part de lui quand ils avaient tourné ensemble et apparemment, ça n'avait pas été un frein à leur relation. Esquissant un haussement de sourcils gêné alors qu'il sentait le regard de la jeune femme sur lui, il se décida finalement à prendre la parole… après tout, ce n'était pas la mer à boire non plus… enfin, presque pas, c'était juste un peu la super honte :

    NOLAN - « Dis… euh… est-ce que… ça te dirait de… plutôt poursuivre cette conversation… autre part… autour d'une table ou quelque chose dans le genre… j'avoue que là… le parc fait un peu morbide dans son genre. »

    Voilà, comment foirer totalement une proposition pour aller au restaurant ou quelque part qui pouvait ressembler à ça. A croire qu'il n'avait jamais invité qui que ce soit au restaurant. Ou peut-être, aurait-il pu se contenter d'un sourire avant de dire "j'ai faim, pas toi ?", ça aurait été sans doute plus simple à dire, et puis, il n'aurait pas eu besoin de sortir une excuse bidon de parc qui fout la trouille une fois la nuit tombée… quoique ce soit un peu vrai. Ils s'étaient arrêtés de marcher, par la volonté de Nolan qui avait cessé d'avancer dès qu'il avait pris la parole. Maintenant, il la fixait droit dans les yeux, attendant fébrilement une parole de se part qui ne venait pas. Esquissant finalement un nouveau sourire il baissa le regard laissant échapper un nouveau ricanement alors qu'elle n'avait toujours pas répondu, renforçant la gêne qu'il pouvait ressentir :

    NOLAN - « Ouais… et puis… y'a peut-être aussi le fait que… c'est plus romantique et que ça permettrait de pas mourir de faim avant demain… »

    Un nouveau ricanement pour ponctuer le tout, sans lâcher le sourire et voilà la réplique tue l'amour parfaite, à croire qu'il aimait bien tout faire capoter quand il avait un tant soit peu de chance avec une fille. Il fallait dire, reconnaître un "j'ai faim" face à une fille avec qui ce n'était que le premier rendez-vous sérieusement vrai, ça le faisait vraiment pas trop… mais au fond, le jeune homme espérait qu'elle prendrait le tout avec une franche rigolade plutôt que sérieusement… il fallait aussi savoir rire de sa honte après tout.


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And the sunset sang for us ♥ Abbigail K.

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