« Once upon a time ... »
Parce que c'est comme ça que commence toutes les jolies histoires, non ?

Le jour de ma naissance ravis tout le monde comme n'importe quels bébés au monde. C'est toujours un événement joyeux. Mon premier jour se déroula dans un hôpital de Londres, là où mes chers parents avaient décidé d'aller après leur mariage en Espagne. Je suis mi-anglaise - côté paternel -, mi-espagnole - côté maternel. Bref, ils avaient décidé de vivre une vie paisible à Londres, la seule chose qu'il leur manquait, c'était un enfant. Il ne fallut pas beaucoup de temps avant que j'arrive dans leur vie. Ma première année de vie fut, au plus loin que je me souvienne, vraiment heureuse. On était trois, on était heureux. La deuxième année fut pareille ou presque. Un accident changea toute ma vie et ôta celle de mes parents. Une voiture percuta la nôtre alors que nous avions la priorité, la voiture fit un tonneau, puis un deuxième. Les passants appelèrent rapidement les secours, la seule personne à avoir survécu, c'était moi. Je n'ai que très peu de souvenirs de cette pèriode où nous étions à trois. Je n'avais que deux ans. J'ai vécu chez mes grands-parents paternels. Ils étaient très gentils, je les considère presque comme mes parents, ne connaissant que très peu les vrais, c'était plutôt logique. Cette tragique partie de ma vie, personne n'en est au courant sauf la famille proche, c'est-à-dire mes grands-parents, et personne d'autre ne le saura. Jamais. C'est une partie de ma vie dont je n'aime pas parler. C'est une partie de ma vie qui est confidentielle. De toute, façon, qui irait s'interesser à ma vie avant mes six ans ?

Mes six ans, l'âge de mon début en danse, en chant et en comédie. Ca fait 4 ans que cet accident s'est passé, plus personne n'en parle. J'habite chez mes grands-parents qui m'ont toujours choyée, adorée et aimée. J'étais une "gentille" à l'époque. En voyant certaines stars à la télévision, je savais que c'était ça que je deviendrais plus tard. Mes grands-parents ont un peu ri quand je leur ai annoncé ce que je voulais ; des cours de chant, danse et de théâtre, mais pour finir, ils ont compris que c'était sériux et n'ont pas hésité une seconde de plus. Une semaine plus tard, mes cours débutaient et je dois bien avouer qu'au début, je n'aimais pas ça, mais ils avaient dépensé une petite fortune pour tous ces cours, je ne voulais absolument les décevoir et je remercie ma conscience de m'avoir incité à continuer car quelque temps après, j'y avais pris goût. En même temps, j'allais à l'école. Tous se passait bien, j'avais de bonne note, j'étais studieuse, j'aimais l'école et mes amies. Je faisais ce que j'aimais. C'était parfait. Oui, parfait.

A dix ans, des publicités à la télé disaient que des producteurs cherchaient des enfants pour être figurants dans un film. Ce jour-là, mon coeur battait à cent à l'heure. Le début de Diva. Le début de DL. Mes grands-parents m'avait conduite au casting, des caméras, des maquilleuses, des lumières aveuglantes, des hommes avec des oreillettes, des femmes criant au téléphone, des costumières, des personnes pressées, c'était encore mieux que je ne l'avais imaginé. On me plaça devant une caméra, je dus dire mon prénom et nom. Une gentille femme prit plusieurs photos de moi, de face, du profil droit, du profil gauche, de derrière. Je trouvais cela assez amusant. La femme m'offrit une sucette et me dit qu'on nous rappelerai dans une semaine si j'étais prise. J'avais attendu cet appel avec impatience. Et pour finir, il était arrivé, enfin. J'étais prise. J''étais heureuse. Le lendemain, je m'en étais immédiatement vanté au près de mes amies. Tout le monde m'admirait, je crois que j'en ai un peu profité. C'était la première fois que je connaissais la "popularité", il faut dire qu'avant, j'étais une gentille fifille toujours sage, mais une fille banale, je passais inaperçu dans la foule. Maintenant, je devenais quelqu'un. Pour le meilleur et pour le pire, d'ailleurs.

Le tournage avait démarré, je passais trois fois dans le film et devais dire une phrase. Après le film, je me vantais encore plus, je devenais une petite peste ... Peu après, un réalisateur appela pour me proposer de tourner dans une pub pour de la soupe car il m'avait trouvé mignonne dans le film, devinez ma réponse : OUI! Une autre opportunité s'offrait à moi. Après la pub, je passais un casting pour le rôle principale d'un film, le rôle d'une princesse. Je l'ai malheureusement pas eu, mais j'ai eu une rôle secondaire. Ca me suffisait, je faisais ce que j'aimais, c'est tout ce qui comptait. J'ai pris la grosse tête en peu de temps. Mes proches ne comprenaient pas ce soudain changement de comportement. Comme quoi, Good Girls Go Bad s'applique bien à toutes les filles. J'ai enchainé rôle après rôle dans des séries ou films. Entre temps, j'avais arrêté les cours pour en suivre par correspondance. J'avais arrêté les cours de théâtre, vu qu'apparemment, j'avais un chemin tout tracé dans cette direction. Pour la danse, j'avais arrêté aussi, ça ne me plaisait plus autant et pour le chant, à 17 ans, j'ai participé à la "Nouvelle Star" version anglaise. Je n'ai pas gagné, mais ça à propulser ma carrière de chanteuse très loin. Enfin, une maison de disques m'a proposé un contrat. L'année suivante, je me suis lassée de l'Angleterre. Bien qu'elle me proposait ce dont je désirais, ça ne me suiffisait plus. Il me fallais plus. Je décida de quitter mes grands-parents pour aller à L.A., le pays des stars.

On me proposa de nouveaux rôles. Plus importants. Une maison de disque me proposa un contrat. J'étais au sommet. Je le suis toujours. Je compte bien y rester.

« End. Or rather, beginning! »
Parce que ma carrière n'est pas encore finie!