liam james matthews ;;

« i can't stop running, my heart is jumping... »

sissy

♦ âge. 19 ans ♦ date & lieu de naissance. 1er juillet 1990 & Bristol, Angleterre ♦ habite à. Phoenix, Arizona ♦ attirance sexuelle. Hétérosexuelle ♦ origines. Britanniques ♦ groupe. Let me do my thing ♦ avatar. Mitch Hewer <3

because it's just how i am ;;

« parce que personne n'est parfait... sauf moi évidemment »

Le caractère de Liam James Matthews pourrait être ardu à décrire. Comme bien d'autres personnes sur cette Terre, le jeune homme possède une personnalité bien à lui, avec des nuances et des variantes qu'aucun individu ne puisse vraiment prévoir. Liam est un être à part, ressemblant de part et d'autres à des personnes l'ayant entourés dans son existence, des proches, des amis, ou même ce fichu clown qui l'a traumatisé lors de sa fête d'anniversaire pour ses cinq ans. Oui, Liam est un mélange de tout ça, agrémenté de ce qu'il était prédestiné à devenir. Mais en quelque mots, bien que le jeune homme a un caractère bien à lui, un caractère qui pourrait être difficile à cerner, qui semble cacher tant de choses sous tant de voiles qu'il dresse à son égard, le mot le plus adéquat pour résumer son caractère serait "simple".
"Simple", dans certaines nations est un adjectif qu'on donne rarement aux personnes. Quelqu'un de simple dans ces nations-là n'est pas forcément quelqu'un de stupide, ou quelqu'un d'absolument facile à comprendre. Non, "simple" consiste à être une personne gentille, facile à vivre, affectueuse, à l'écoute, sensible. Bref, un ange sous bien des regards. Mais bien entendu, Liam est loin d'être un ange. Il a un bon nombre de défauts comme de qualités. Par exemple, Liam est un jeune homme qui peut s'avérer très possessif et jaloux. Ceci est sans doute dû de son côté très affectueux. L'adolescent pense toujours au bien-être de ses proches, et les fait passer bien avant lui. Son principal but dans la vie est de rendre les autres heureux, de leur faire goûter ce bonheur si difficile à toucher. Liam adore faire rire les autres et les entraîner dans des péripéties complètement déjantées dans lesquelles il excelle. Mais ses amis, il les protège fortement, il donnerait corps et âme pour eux. Jamais il ne voudrait qu'on leur fasse du mal, ou même qu'ils s'éloignent un peu trop de lui, allant jusqu'à l'oublier. Le meilleur exemple pour illustrer ses propos serait son attitude avec sa meilleure amie, d'ailleurs. Alyce est la prunelle des yeux de Liam, il l'adore tout particulièrement et sont très proches, malgré les chamailles qui pimentent leur quotidien. Bien qu'ils soit souverainement différents l'un de l'autre, Liam s'est juré de toujours protéger son amie. Quiconque s'approcherait de Aly' pour lui faire du mal pourrait connaître la colère foudroyante de Liam Matthews avec en prime un changement de visage tout à fait gratuit. Et ce dernier n'hésite pas à montrer les crocs dès que son amie lève le petit doigt.
Mais je me dois de revenir au caractère de Liam. Pour continuer, on peut annoncer qu'il a toujours un sourire pendu aux lèvres, s'accommode de toutes les situations et est toujours heureux de tout. Il va vers tout le monde, les charmant de sa bonne humeur contagieuse et sa gentillesse à tout épreuve. C'est difficile de ne pas aimer Liam Matthews, il demeure toujours à l'écoute et semble porter chacun dans son coeur tout particulièrement. Certes, parfois, sa franchise lui fait défaut. Liam déteste les hypocrites et les mensonges, il dit toujours ce qu'il pense, ce qu'il veut, ce qu'il fait, sans voilage, sans ambiguïtés. D'autre part, Liam est d'un naturel très malin et très taquin. Fin stratège, il adore faire les quatre cent coups avec ses amis, en particulier sa meilleure amie Alyce, et reconnait les personnes "louches" au premier coup d'oeil. Avec Liam, les éclats de rire ne connaissent jamais leur fin et on ne s'ennuie jamais ! Bien que parfois, il peut devenir agaçant, ne trouvant justement jamais de fin à ses plaisanteries, s'armant parfois de sarcasmes et d'auto-dérision.

don't be a american idiot ;;

« parce que les vrais stars savent donner des interviews »

Te considères-tu comme une superstar ? Biensûr que non... J'suis seulement un petit gars de Bristol.
Comment s'est manifestée ton envie de faire partie du milieu du spectacle ? Simplement pour la sensation intense de bonheur que ça me fournit. J'adore tout particulièrement faire cela, et j'en suis devenue accroc.
Es-tu pleinement satisfait(e) de ta vie actuelle ? Bien sûr. Même plus que satisfait, jamais je n'aurai pensé pouvoir acquérir autant de savoir et d'expériences dans ma vie entière.
Si tu pouvais revenir en arrière, changerais-tu quoi que ce soit dans ta vie ? Honnêtement... Non. J'assume pleinement toutes mes actions, et bien que les mauvaises me sont très regrettables, elles ont toutes eu un effet bénéfique sur ma personne, aussi dure cela puisse être à réaliser.
Comment vois-tu ton futur ? Arf. Je ne sais pas trop. Sans doute avec mes proches, à m'amuser ou à faire ce que j'aime. Du moins, je l'espère !
Quelle est la dernière chose que tu as acheté ? Alors là... Bonne question... Une bouteille d'eau, je crois Oo.
Pour ou contre Paris Hilton première femme présidente des USA ? (aa) Contre... A moins qu'elle nous prouve l'existence d'une quelconque maturité et de quelques neurones ?! x)

the hardest person to know is one's self ;;

« aller; fais-nous donc un peu rêver »




Partie I : Puisque ce Noël-ci était bien le dernier à se passer à trois Matthews




Durant cet après-midi frais de décembre, Lilyan Matthews parcourait depuis maintenant plus d’une heure le salon de long en large, sa main posée affectueusement sur son ventre légèrement arrondi. Elle en était sûr, elle était enceinte, pour la troisième fois. Mais comment l’annoncer ? D’une manière ou d’une autre, Lilyan et son époux Lyle avait décidé de mettre terme à la famille après la naissance de Maia Hope, et bien que son visage s’illuminait instantanément d’un sourire dès que l’idée qu’un petit être puisse grandir bien au chaud en elle la traversait, ça l’angoissait également. Lyle était tellement prit par son métier d’avocat ces derniers temps, Maia Hope et Fay Elise devenaient aussi préoccupantes l’une que l’autre avec l’arrivée du « Père Noël » qui agitaient ses deux filles, que le fait qu’elle puisse attendre un autre enfant pouvait avoir ses mauvais côtés. Comment arriverait-elle à tenir un bébé et deux filles alors que seule l’agitation des fêtes lui donnait l’impression de perdre tout contrôle ? Lilyan s’approcha de la fenêtre du salon portant sur le jardin des Matthews recouvert d’une épaisse couche de neige dans laquelle ses deux filles bien emmitouflées jouaient gaiement, les joues rougies par le froid piquant de l’Angleterre. Comment réagirait Fay et Maia à l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur ? Son aînée avait été longtemps jalouse de sa cadette – et Lilyan suspectait encore Fay d’éprouver une certaine jalousie à l’égard de Maia -, en serait-il de même maintenant, neuf ans plus tard ? En tout cas, deux choses étaient claires dans l’esprit de l’épouse Matthews : la seule façon de répondre à ces questions préoccupantes était de les poser, et elle n’abandonnerait jamais ce bébé, quoi qu’il arrive.

- Papa ! Papa est rentré ! annonça Maia Hope tout en sautant dans les bras de son géniteur alors qu’il recevait une boule de neige dans le dos de la part de son aînée.
- Oh ! Tu ne perds rien pour attendre, petite crapule ! menaça son père à Fay d’un air amusé, alors qu’il déposait un baiser sur la joue fraîche de sa cadette et la reposait par terre. Je vais voir votre mère et je reviendrai prendre ma revanche après, je vous le garantis !

Sous les rires enthousiastes de ses filles et les menaces de défaite prononcées par la première des Matthews, Lyle disparut dans sa demeure, se retrouvant bientôt en face de son épouse nouvellement assise sur le sofa, The Times à la main. En apercevant son mari s’approcher doucement d’elle, Lilyan se leva et l’étreignit doucement, chuchotant un « Tu m’as manqué » dans le creux de son oreille avant de se distancer de l’avocat, les mains toujours posées sur ses épaules. Puis, alors qu’Lyle lui racontait les dernières nouvelles de son monde judiciaire, Lilyan baissa les yeux sur sa chemise, arrangea son col l’air distraite, avant d’annoncer délicatement :

- J’ai un cadeau de Noël pour toi un peu en avance, mais je ne suis pas sûr qu’il te plaise par contre…
- Ha ? Et de quoi s’agit-il ?
- Un nouveau poste…

Lilyan croisa l’air angoissé de son époux à l’idée d’avoir encore plus de travail professionnellement parlant, s’imaginant l’arrivée d’une horde de nouveaux clients geignards dans son cabinet d’avocat, et prononça finalement, plantant son regard dans celui de son mari, guettant les moindres émotions qui surviendraient à l’annonce sa nouvelle :

- De père…
- Oh… Tu me prépares un fond de chaudron ?

Les lèvres de Lylian se fendirent en un large sourire, euphorique devant la réaction bienheureuse de son époux et l’éclat qu’animait ses yeux. Puis, amusée par sa question, elle répondit :

- Je te signale que chez nous, un fond de chaudron est un mélange d’à peu près n’importe quoi…
- Et chez moi, mon estorlet, un fond de chaudron est un beau petit garçon blond alors que son père est un beau brun ténébreux, comme moi…
- Alors papa, tu viens ou pas ? On t’attend nous ! s’impatienta Fay, surgissant dans le salon, sa petite sœur sur ses talons.
- Oui, mais avant, on a une bonne nouvelle pour vous deux, déclara M. Matthews
- J’vais avoir un lapin !? essaya de deviner Maia.
- J’vais avoir le CD des Spice Girls ?! suivit Fay.
- Non, vous allez devenir grandes sœurs toutes les deux…

Un silence plana dans le salon, pendant lequel les deux filles froncèrent les sourcils de concert, considérant lentement leur mère puis leur père, jusqu’à ce que Fay affiche un air profondément déçu et Ann un aspect franchement enthousiaste. Puis, la cadette des Matthews prononça, un sourire aux lèvres, l’air hésitant néanmoins :

- Alors… T’as un bébé dans ton ventre.
- Bah oui banane, il va pas sortir par la cheminée, pesta Fay
- Bah j’sais pas moi ! J’voulais être sûre ! s’exclama Maia
- En tout cas j’veux pas de lui dans ma chambre ! interdit l’aînée
- T’es trop méchante !
- Bah t’as qu’à le prendre, toi, miss « parfaite » !
- Hé, attendez, il ou elle n’est même pas né(e)… informa leur père
- Ha parce que ça peut être n’importe quoi ? Pas un garçon en tout cas ! C’est trop chiant… Même si Maia est pas mal énervante dans son genre…
- Hé ! Moi j’veux un p’tit frère… requit Maia
- Non, une sœur !
- T’façon t’en veux même pas à la base de bébé, alors pourquoi tu déciderais, hein ? Un p’tit frère… trancha la cadette avec détermination.

Maia s’approcha de sa mère, faisant un porte-voix avec ses mains tout en les posant contre le ventre de sa mère, chuchotant doucement : « Un p’tit frère. Sois un p’tit frère »

Dernière édition par Liam J. Matthews le Ven 21 Aoû - 18:27, édité 1 fois

Partie IV : Le poids des mots…


- Bon, Liam, c’est quoi ton énoncé ?

Liam tendit son énoncé de mathématiques à son père, ne prenant même pas la peine de poser les yeux sur la copie. Puis, alors que son père s’activait dans la cuisine, lui-même préoccupé par son travail et le ménage qu’il devait faire avant l’arrivée de son épouse, celui-ci lança un coup d’œil à la feuille que son fils lui tendait et répliqua, l’air agacé :

- Allez, Liam, fais un effort, lis moi au moins ta consigne.

Le garçon de 13 ans pâlit légèrement, et plaça la feuille sous ses yeux, l’air dépité, fronçant les sourcils devant les petits caractères qui s’entremêlaient devant ses yeux, des « b » se transformant gentiment en « p », des « l » se métamorphosant en « i », des lettres espiègles changeant de place dans les mots, en créant de tout nouveaux. Grimaçant légèrement, l’adolescent inventa, alors que son père repassait pour la centième fois devant lui :

- Alors ? interrogea M. Matthews
- Hé ben… C’est l’histoire d’un carré… Et faut calculer son périmètre… Ou son aire… Je sais pas trop… essaya Liam
- Pourquoi tu me lirais pas ta consigne, ça serait plus clair hein ! s’amusa son père.

Liam garda le silence, fixant de nouveau les lettres dansant sans fin devant ses yeux. Il était arrivé jusqu’à sa treizième année sans réussir à lire le moindre mot. Il savait comment faire, certes, quand les lettres toutes seules étaient présentes, ils savaient les prononcer, et il était assez charismatique pour que sa dyslexie reste méconnue. Mais lorsqu’il s’agissait de phrases, de mots complets, il était tout bonnement incapable. Tout se mélangeait devant ses yeux, et c’était affreux qu’on lui demande d’écrire ou de lire. La rage, le désespoir, l’humiliation, l’incompréhension, tous ces sentiments se bousculaient dans son cœur. Toutefois, il était parvenu à cacher cette carence, cette maladie qu’il n’en savait même pas une.

- Hé ho ! Liam ! T’es ailleurs ? Concentre toi un peu, j’ai pas que ça à faire ! Ta mère arrive dans une heure !

L’adolescent leva les yeux vers son père et s’assit sur une chaise de la table, posant l’énoncé devant lui, essayant de lire, prononçant des « Heu… Heu » chevrotant, alors que la pression montait petit à petit en lui plus son père s’agitait à ses côtés et s’impatientait d’entendre cette fichue consigne. Quatorze mots, elle contenait quatorze mots, et Liam ne pouvait même pas lire le premier. C’était horrible. Puis, le jeune homme sursauta alors que son père s’asseyait à côté de lui, intrigué du comportement de son fils. Jusqu’ici, ses enfants avaient été placés en études après les cours afin qu’ils fassent leurs devoirs à l’école plutôt qu’à la maison où leurs parents rentraient très tard. Et aucun de ses enfants n’avaient eu de véritables difficultés à monter de classe, Liam y compris. Il avait un niveau assez moyen dans les matières littéraire, certes, mais son niveau excellent en mathématique sauvait tout.

- Liam, qu’est-ce que t’as ? demanda son père, inquiet alors que les mains de son fils tremblotaient légèrement.

Liam entrouvrit la bouche, ne lâchant néanmoins aucun mot, se contentant de lancer un regard désespéré et brouillé de stresse à son géniteur. Puis, il sursauta alors que sa sœur aînée arrivait dans la salle, pestant tout bonnement :

- Il n’est pas foutu de lire, c’est tout.
- Fay, monte dans ta chambre, prononça M. Matthews d’un ton catégorique qui n’accordait aucune réponse.

Le jeune homme entendit sa sœur gronder et se diriger lourdement vers les escaliers pour se rendre dans sa chambre, attendant les paroles prochaines de son père avec crainte. Qu’est-ce que son père, l’avocat prodigue, penserait de son fils de treize ans qui ne savait même pas lire ? Qu’il était débile, certainement. Qu’il avait beau savoir compter, il était analphabète. Retenant fortement les larmes qui montaient à ses yeux, Liam entendit finalement son père articuler d’une voix douce mais dans laquelle l’anxiété fusait néanmoins :

- Rassure-moi, Liam, tu peux lire ce qu’il y a d’écrit ?

Le garçon garda le silence, faisant tourner nerveusement son crayon de papier entre ses mains. Il se voyait bien prendre sa maudite feuille de papier et partir s’enfermer dans sa chambre, laissant son père en plan dans la cuisine. Mais il savait que c’était inutile et futile comme décision, cette conversation aurait bien lieu un jour ou l’autre. C’est ainsi que courageusement, une larme coulant toutefois doucement sur la joue que ne pouvait voir son père, que l’adolescent expliqua doucement :

- C’est juste que ça s’mélange tout seul. J’arrive pas à voir les mots, y’a toutes les lettres qui s’mélangent et changent de place devant mes yeux. Je sais comment faire, mais j’arrive pas à l’faire, j’arrive pas à bien voir…

Liam sentit son père s’adosser contre le dossier de sa chaise, digérant sans doute les mots que son fils venait de dire et le fait qu’en tant que père, il avait fallut un devoir de mathématiques pour qu’il se rende compte de la dyslexie de son fils des années après qu’elle aurait dû être prise en compte. Enfin, M. Matthews savait pertinemment que la dyslexie se soignait parfaitement de nos jours, mais il avait le sentiment d’avoir faillit à son rôle de père en voyant son propre fils dans cette situation. Il était parvenu à arranger des délits, des crimes, mais il n’avait pu être là pour la maladie de son enfant. Fronçant légèrement les sourcils, le père des enfants Matthews demanda :

- Ça fait depuis combien de temps que ça fait ça ?
- Depuis… Que j’ai apprit à lire… avoua Liam
- Et comment tu as fait pour qu’on ne le sache pas pendant tout ce temps ? s’étonna le père

Le garçon haussa les épaules. Sa sœur Maia l’avait aidé, ainsi que quelques uns de ses compagnons de classe. Il avait lutté contre cette dyslexie et l’avait caché à tout le monde. Il se contentait de mieux écouter en classe quand les professeurs lisaient les consignes, et lorsque c’était des évaluations, il feintait de ne pas comprendre le sens des consignes pour qu’on les lui explique. Il s’en était sortit jusque là, il n’avait fallut seulement que son père se décide à l’aider dans cette histoire de périmètre pour que tout soit dévoilé.

- J’voulais pas que tu saches que je suis débile… confia l’adolescent
- Mais tu n’es pas débile Liam ! Quelle idée. On retrouve des quantités de personnes dans le même cas que toi qui ne parviennent pas à lire à cause de lettres qui se déforment à leur vision. Je t’emmènerai voir un spécialiste, d’accord ? Et tu verras, tout s’arrangera. Mais ne me dis plus jamais que tu n’es pas intelligent, tu es le garçon de treize ans le plus doué que j’ai rencontré dans ma vie. Et ce n’est pas une dyslexie qui t’empêchera de devenir encore plus doué au fil des années, je t’en donne un papier.


Partie V : Bienvenue chez les Matthews, Ephram !



- Liam, qu’est-ce que tu fais encore couché ? Tu ne commences pas à neuf heures ce matin ? Il est huit heures et quart ! avertit la mère de Liam, à la fois intriguée et exaspérée par la paresse de son fils. Alors que celui-ci grognait encore à moitié réveillé sous ses draps, la mère ne put s’empêcher de rétorquer : Ça t’apprendras à te coucher à pas d’heure ! Allez, debout ! Et n’oublie pas, ce soir, on va chercher Ephram.

Cette nouvelle eut le don de réveiller complètement Liam qui sauta presque de son lit, en caleçon devant sa génitrice, les yeux souverainement écarquillés. Mince, c’était vrai, c’était aujourd’hui que les Matthews accueillaient un nouveau membre. Sa mère venait de dénicher un nouveau cas d’adolescent orphelin issu d’un quartier défavorisé et elle était tombée sous le charme de son nouveau petit protégé, si bien qu’elle avait fait toutes les manœuvres possibles pour adopter Ephram. Puis, après maintes et maintes discussions, toute la famille avait finit par capituler à l’idée d’avoir un nouveau frère, et même Ephram avait accepté de venir vivre chez les Matthews plutôt que d’être placé en foyer d’accueil, bien qu’il était intimidé par ce changement de vie radical.

D’un air à la fois excité et angoissé à l’idée de rencontrer ce fameux Ephram dont sa mère n’arrêtait jamais de parler et de louanger, l’adolescent de quinze ans précipita sa mère hors de sa chambre et se prépara pour se rendre au lycée, s’habillant d’un pantalon en jean et d’un polo bleu marine et blanc qu’il ne prit même pas la peine de boutonner. Liam était ce qu’on pouvait appeler le sportif populaire du lycée. Il courrait les jupons, faisait craquer toutes les filles, ne restait pas célibataire plus de deux semaines, et tout le monde l’adorait. Après tout, comment faire autrement avec sa personnalité ? Seuls les jaloux le méprisaient, mais ça, le jeune homme s’en fichait, on ne pouvait plaire à tout le monde, et du moment qu’il était bien dans ses baskets et surtout qu’il pouvait profiter de la vie à pleine dents, tout allait pour le mieux. Rapidement, Liam descendit au premier étage et se rendit à la cuisine où il prit un petit déjeuner en compagnie de ses deux sœurs qui se disputaient à propos de la venue ce soir du petit protégé de leur mère :

- Rho mais elle se prive de rien. On est quoi ? Un asile pour orphelins ? Comme si j’étais pas assez servie avec toi comme sœur et l’autre là comme frangin, se plaint Fay.
- Mais arrête un peu, si ça se trouve, tu vas bien l’aimer Ephram. Et ça serait bien la première personne que t’aimes tiens… Oh, salut Liam.
- Je n’aime personne. Et je n’aime pas les parasites. D’ailleurs, ton coude empiète son mon espace personnel et vital. Fais de l’air !

Liam éclata de rire à la dernière réplique de l’aînée des Matthews et prit place à côté de Maia, avalant rapidement son petit déjeuner alors que la conversation continuait sur la même note. Puis, l’essentiel d’énergies accumulé pour tenir jusqu’au dîner, l’adolescent se leva, salua promptement ses sœurs et sortit de la maison, partant vers la demeure des Bell où il allait, comme chaque matin, chercher Alyce afin qu’ils fassent le chemin menant au lycée ensemble. Alors que le jeune Matthews bifurquait après un croisement pour atterrir pile devant la maison des Bell, celui-ci offrit un large sourire à sa meilleure amie qui plaisanta :

- Hé bien, t’as pas prit la peine de te peigner les cheveux ce matin ? Ou même de te raser, tiens Oo !
- C’est pour attirer l’autre catégorie de filles, Alyce chérie ! répliqua Liam, amusé.
- Comme ta potiche de Calleigh ? demanda Alyce, avec un soupçon de jalousie pratiquement imperceptible et beaucoup de mépris pour la blonde par définition, nulle en cours mais bonne en sport et excellente en social.
- Oh, allez, elle est super Caly, suffit de la connaître.
- Tu parles, j’aurais trop peur de perdre mon cerveau en lui parlant ! De toute manière, tu vas rompre avec elle dans un mois gros max, alors bon, j’vois pas pourquoi j’ferai un effort pour apprécier cette blonde écervelée…

Liam sourit, nullement irrité par les répliques narquoises et acides qu’entretenait sa meilleure amie sur le dos de sa petite amie. C’était vrai, le jeune Matthews romprait prochainement – dans six jours, plus précisément, à cause d’une histoire de rouge à lèvres -, et ses petites amies avaient été si éphémères qu’il n’avait jamais véritablement connu le grand amour. En fait, c’était plutôt du flirt et du plaisir, ses relations, mais il s’en convenait parfaitement.

Puis, la soirée arriva, ainsi qu’Ephram, d’ailleurs, l’adopté des Matthews. Alors que Liam rentrait tard chez lui de sa journée de cours, tous les Matthews sans exception étaient présents : ses parents, Fay, Maia et le fameux Ephram.

- Tiens, Ephram ! Le voilà, j’te présente Liam ! Vous allez partager votre chambre un petit moment… informa son père, enthousiaste
- Salut Ephram, prononça l’adolescent avec un sourire.
- Bonjour… Hésita le nouveau Matthews, intimidé par tout ce nouveau petit monde s’activant autour de lui.
- Liam… Si tu montais avec Ephram pour l’aider à s’installer ? proposa Mme Matthews, tout en encourageant Ephram à emprunter les escaliers d’une petite poussée dans le dos affectueuse.

Liam haussa les épaules, l’air indifférent, et gravit les marches des escaliers devant Ephram pour lui montrer le chemin et poussa finalement la porte vers sa chambre plutôt en désordre mais assez grande pour conserver deux lits aisément. Devant l’air épaté de son nouveau frère qui n’avait jamais eu droit à autant de luxe dans sa vie, le jeune homme répondit, avec un sourire, tout en débarrassant Ephram de son sac pour le poser à côté du lit soigneusement fait.

- C’est exceptionnel qu’elle soit de cette taille là. A la base, j’avais un jumeau, alors, les parents ont fait une plus grande chambre… Pour ça que y’a largement la place pour toi.

Ephram s’assit sur le lit, regardant les alentours, jusqu’à ce que ses yeux s’arrêtent sur un poster du groupe de musique Muse alors que Liam se laissait tomber sur son lit, harassé par sa longue journée d’études.

- T’aimes Muse ? demanda Ephram
- Ouais, c’est le meilleur groupe ! répliqua avec enthousiaste Liam
- Et Hysteria la meilleure chanson ! répondit Ephram, perdant soudainement sa timidité.

Jethro se leva, alluma son ordinateur et mit en route la chanson précédemment énoncée du groupe de musique, tout en parlant de tout et de rien, mettant rapidement au parfum le nouveau venu de tout ce qu’il devrait savoir et éviter de faire devant certains voisins ou même éviter comme personne, comme nulle autre que Fay, l’aînée des Matthews, qui souhaiterait certainement lui mener la vie dure durant quelques temps. Puis, alors qu’Ephram lui-même se confiait à Liam, la nuit tomba rapidement, et ce furent épuisés d’avoir tant parlé que les deux nouveaux frères s’endormirent, alors qu’une belle amitié naissait entre les deux adolescents.

Ooooooooooh !!! C'est le scénar de ma soeuuuuuur !!!


BIENVENUUUUUUUUUUUUUUE !!!

Bienvenue

OMG Mitch


Spoiler:

Bienvenue (:

Bienvenue

bienvenue &&. bon courage pour ta fiche
miiiitch (ll)