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| Sujet: « as a blonde » • Lex' Dim 18 Oct - 14:50 | |
| SULLIVAN Lexie Jordyn« la vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. » Friedrich Nietzsche
| nom :: sullivan prénom :: lexie jordyn âge :: 18 ans habite à :: L.A. attirance sexuelle :: hétéro origines :: américaine groupe :: just for them avatar :: taylor momsen
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'cause it's just how i am.
Devenir potes avec Lex’ en 12 leçons :
■ Soyez patients De loin, Lexie a l’air d’être une fille assez marginale et distante, et il y a une part de vérité là dedans. Sa plus grande peur est de ressembler à tout le monde, alors elle fait tout pour se démarquer. Pourtant, il faut apprendre à la connaître. Le chemin est long avant d’accéder à la vraie Lex’, celle qui se cache derrière une carapace trop dure à percer, mais il en vaut la peine. En dessous des apparences, une jeune femme beaucoup plus épanouie se réfugie. Bien qu’elle soit sociable, sa nature est parfois inaccessible, et pour la connaître réellement, il faut gratter. Avec les personnes qui la connaisse vraiment, les personnes qui comptent pour elle et pour qui elle n’a rien à cacher (Dieu seul sait que le nombre est réduit !), sa personnalité est tout à fait différente. Elle aime délirer, rire aux larmes, et est très attachante. Voila pourquoi peu de gens ont la chance de se rendre compte d’à quel point Lexie peut être drôle et amusante. Elle ne laisse pas grand monde s’approcher assez près pour avoir l’opportunité de s’en apercevoir.
■ Restez zen Lexie est atrocement tête en l’air. Que ce soit perdre ses objets, oublier des rendez-vous ou s’embrouiller dans tout ce qu’elle fait, il vaut mieux ne pas lui en vouloir, car personne ne pourra la changer. Ce défaut est probablement un de ses plus gros, mais une fois l’agacement du début surmonté, les gens trouvent ça amusant, au final. Cela lui a déjà valu bien des ennuis, car tandis que bien d’autres personnes sont de nature distraites, c’est toujours à moindre échelle que la jolie blonde. De fait, elle compte souvent sur ses proches pour l’aider à s’y retrouver, ce qui peut en énerver certains. Ceux qui comptent vraiment, ils s’y font, au bout d’un moment.
■ Ayez les nerfs bien accrochés Ses sautes d'humeur peuvent faire pèter les plombs, plus d’un s’y sont risqués x). Malgré elle, Lexie Jordyn peut changer de personnalité d'un seconde à l'autre, et c'est assez traumatisant pour ceux qui doivent subir ça. Elle a perdu de nombreux "amis" comme ça, enfin, plutôt des bonnes connaissances, car ses vrais amis ont appris à vivre avec. Lex’ sait qu'elle devrait changer ça, mais elle n'y parvient pas. Personne n'est jamais parvenu à la cerner totalement, et ça ne risque pas de changer, car malgré ce qu'elle affirme, elle n'a pas vraiment envie qu'un quidam détienne toutes les clés de son jardin secret, c'est donc pour ça qu'elle ne se confie que très peu.
■ Respectez ses secrets Quand le sujet de la famille arrive, ne vous étonnez pas, elle baissera les yeux. Lexie n’a pas eu une enfance très facile et a toujours souffert de ne pas avoir connu sa famille. Abandonnée par ses parents à la naissance, il est très dur pour elle de se dire qu’elle ne méritait pas l’attention d’une mère. Balottée de foyer en orphelinat, maison d’acceuils, foyers… Tout cela a été une épreuve perpétuelle. Grandir sans parents fut dur, et elle en garde toujours des plaies béantes… Elle a tellement pleuré ses parents, sa famille qu’elle ne reverrait plus. Elle n’en parle presque jamais, ou du moins, aux gens en qui elle a confiance. Vivre ses rêves est trop pour elle, elle ne s’y fait toujours pas, de cette bonne étoile qui lui est tombée dessus.
■ Adaptez vous à elle Lexie a d’étranges manies la faisant passer pour une tarée dans la plupart des cas. Une de celles qui font le plus peur : elle parle aux objets. Ca nous arrive à tous, avouons, mais dans son cas, c’est une habitude. Flippante, certes, mais une habitude tout de même x) Pour exemple : un beau jour, il y a deux ans, avec un gars du même foyer qu’elle, ils faisaient leurs dissertations ensemble, et Lexie s’écria «Tu fais vraiment exprès de me faire c***e comme ça ? » Le pauvre garçon l’avait fixée, les yeux ronds « Mais… mais qu’est ce que je t’ai fait ? » et Lexie s’empressa de le rassurer « Oh, désolée, je parlais à cette table bancale ! »
■ Allez-y lentement Bien des gens ont tentés de comprendre ce qui se cache derrière le sourire parfois mélancolique de la jeune femme. Lui demander ne sert à rien, elle ne vous éclairera jamais sur ses blessures secrètes qu’elle a toujours réussi à taire bien que parfois, elle ne peut les dissimuler tout à fait. Avec Lexie, il ne faut jamais tenter de la forcer à se confier, car elle se refermera comme une huître. Il faut y aller petit à petit, l’apprivoiser, et la laisser venir s’installer confortablement dans votre cœur. Elle a été trahie par le passé, se confier lui étant très difficile, elle ne vous fera jamais confiance totalement tant que vous ne lui avez pas prouvé qu’elle est en sécurité avec vous. Il ne faut pas trop lui en demander, jamais, mais se contenter d’être là quand elle en a besoin.
■ Surprenez la Qu’il y a-t-il de pire que l’ennui ? Même Lexie Jordyn Sullivan, qui peut vous paraître un peu distante parfois, a besoin de s’éclater. Une facette d’elle est très cocoon, aime son confort, le calme, et pouvoir se laisser aller. Une autre facette, bien dominante, doit être régulièrement approvisionnée en imprévus. S’enfoncer dans la routine est une chose qui fait peur à tout le monde, non ? On lui a déjà reprochée d’être trop froussarde, de trop se soucier des regards autour d’elle et de s’empêcher de se lâcher réellement. Cette vérité lui fait peur, elle ne veut pas finir seule dans une cave x) Alors elle tente de son mieux de laisser tomber cette apparence qui lui colle à la peau depuis trop longtemps, dont elle s’est servi comme d’une armure pour empêcher quiconque de s’approcher trop d’elle. Pour ça, il faut la surprendre, lui faire vivre des choses nouvelles.
■ Soyez passionnés Le défaut avec lequel elle est le moins indulgente est probablement le "je m'en foutisme". Lexie a du mal à composer avec les gens qui ne s'intéressent à rien et ne se donnent jamais pour quoi que ce soit. Quelle est leur raison de vivre ? Quel est leur but ? Elle, elle marche comme ça. Il lui faut une raison pour se lever chaque matin, et elle en trouve toujours une. Pour qu’elle apprécie quelqu’un, il faut que cette personne ait des envies, des projets et fasse tout pour les réaliser. Les gens qui se laissent porter par la vie sans vouloir la façonner à leur goût, ça la dépasse.
■ Emerveillez vous d’un rien Elle déteste purement et simplement les "sans-coeurs". Vous savez, ces personnes blasées que rien ne touche. Une personne qui n'a pas le coeur qui bat plus vite en écoutant un morceau magnifique au piano, une personne qui ne ressent rien en passant devant un couple de vieilles personnes qui ont l'air de s'aimer comme au premier jour, ça, Lex’ ne supporte pas. Le monde est rempli par la beauté des petites choses, ces choses qui ne peuvent vous toucher que si vous avez les yeux ouverts aux merveilles que la vie met chaque seconde sur notre chemin. Regardez autour de vous : le jeu d’ombres à la tombée de la nuit, le calme planant de la solitude, cette plante poussant entre deux briques d’un mur… Celui qui dit que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue fait un affront à la beauté, la vraie beauté.
■ Décryptez ses signaux C’est très simple, il y a une foule de petits détails à connaître sur Lexie pour la comprendre. Vous pouvez deviner son humeur du moment en fonction de deux choses : son vernis à ongles et la musique qu’elle fredonne. Si ses ongles sont rouges, il y a de l’amour dans l’air, s’ils sont roses, les copines avant tout, oranges, tout va bien, noirs, ne pas l’approcher ! Elle ne s’en rend même pas compte, c’est instinctif chez elle, et ceux qui sont assez proches d’elle pour décoder ça peuvent deviner comment elle va. Si elle fredonne Lily Allen dans sa douche, ou Jason Mraz en s’habillant, l’humeur est au beau fixe. Frank Sinatra, elle est mélancolique. Good Charlotte ou Linkin Park, mauvais signe !
■ Habituez vous à sa façon de parler La jolie brune est certainement la seule jeune femme sur la planète à employer des expressions telles que « Bonté divine ! » ou encore « Il m’a juré ses grands dieux que… ». Cela dit, les personnes la fréquentant ne s’en étonnent jamais, ça fait partie d’elle. Elle invente aussi très souvent des mots, ne prenant pas la peine d’exprimer correctement sa pensée, elle préfère inventer un mot qui désignera exactement ce à quoi elle pense, même si elle sera la seule à le comprendre. Elle invente aussi des expressions délirantes, ou qu’elle a déjà entendu dans un bouquin, un film, et se les approprie. On prend le pli rapidement quand on la connaît, et plus d’un se sont surpris à parler comme elle !
■ Satisfaisez vous des petits bonheurs de la vie Marcher sous la pluie fine, courir pieds nus dans du gazon, manger des sushis avec des baguettes, regarder des films avec Audrey Hepburn, siroter un cappuccino trop chaud, regarder un bon film avec une amie, lovée dans un canapé... Lexie est une fille simple, et vous savez ce que dit son bon vieux copain Baloo : Il en faut peu pour être heureux.
now, the person behind the screen.
prénom et/ou pseudo :: Eva âge :: 15 dans 4 jours comment tu es arrivé ici ? :: par Mika (aa) et alors, t'en penses quoi ? :: Yo, ce forum gère la fougère, pas pour rien que je me suis inscrite (: taux de geekatittude (ta présence =P) tous les jours, mais pour répondre aux TP je dirais 3 fois/semaine exemple de rp - obligatoire pour te faire ch**r jusqu'au bout xD sous spoiler :: - Spoiler:
Une journée comme Eleonor les aimait : du soleil, aucune obligations, et de longues heures qui s’étiraient devant elle. Elle ouvrit un œil sur le coup de 11h du matin, réveillée par sa sonnerie de portable lui indiquant qu’elle venait de recevoir un message. Le soleil rentrait à flots par les rideaux tellement légers qu’ils ne servaient à rien, mais cela ne la dérangeait pas, elle adorait être baignée par la lumière. Les yeux encore un peu plissés par son réveil trop brutal et la lumière lui brûlant les pupilles, elle tâtonna sur sa table de chevet pour trouver son cellulaire, tout en faisant tomber au passage une paire de boucle d’oreilles. Quand elle mit enfin la main sur ce qu’elle cherchait, elle s’en empara, appuya mécaniquement sur la touche sélection, pour lire ce texto, et approcha l’écran de son visage pour savoir ce qu’en était le contenu. Malheureusement, Léo n’est jamais très opérationnelle au réveil, et ses yeux à la vue encore brouillée ne parvinrent pas à le déchiffrer. Elle se redressa, s’étira comme un chat, et alla ouvrir les rideaux en grand. La lumière encore plus forte du soleil la fit grimacer un instant, mais elle se reprit vite. Oubliant complètement son portable, Miss Norwood se dirigea gracieusement vers la salle de bain de l’appartement qu’elle partageait avec Susannah et Alee, constatant qu’il était bien silencieux. Soit elles étaient déjà parties, soit elles dormaient encore. Les connaissant, c’était sans doute la deuxième option, bien qu’elle n’était pas la plus lève-tôt du trio, donc elle ne pouvait être sûre de rien. Comme toute coquette qui se respecte, elle passa des plombes dans la salle de bain, profitant de l’eau chaude lui dégourdissant les membres. Après quoi elle en sortit, une serviette autour du corps, rejoignant sa chambre pour s’habiller. C’est là qu’elle avisa son portable sur son lit et se souvint. Le message, déjà ouvert, attendait d’être lu. C’était Susannah, donc Léo s’était trompée sur sa jumelle : celle-ci était déjà levée, et avait même quitté les lieux. - Citation :
- vraiment désolée, léo, mais je vais pas pouvoir t’accompagner en boite ce soir. Autre plan, je te raconterais. On remet ça à une autre fois ? xoxoxo
Eleonor répondit rapidement à sa sœur, un texto bref lui expliquant qu’il n’y avait aucun problème du moment qu’elle lui disait tout plus tard Elle referma son sidekick d’un coup sec et leva les yeux vers le cintre accroché à la porte de son immense penderie. Dessus pendait une robe pour laquelle Léo avait eu un énorme coup de cœur quelques jours auparavant. Taille empire, d’un violet foncé et très courte, elle lui allait à la perfection, mais elle n’avait encore jamais eu l’occasion de la porter, à part dans la cabine d’essayage. Elle comptait l’inaugurer ce soir, en boite avec Susy, et ça lui briserait le cœur de devoir la laisser sur son cintre encore quelques jours. Aussi, Léo sourit et murmura pour elle-même, en fixant sa robe « Toi et moi, on est de sortie en tête à tête ce soir, ma belle… »23h20, le taxi que Eleonor avait emprunté la déposa devant le Dirty Shake. Bien que les filles n’habitaient pas très loin du club, elle avait préféré économiser ses stilettos pour le dancefloor plutôt que pour marcher jusque là. Etant encore relativement nouvelle dans la ville, elle n’y était venue qu’une fois avec Alee et Susy, bien qu’elles avaient enchaînés de nombreuses fêtes. Elle avait adoré le club la première fois, et comme sa sœur comptait l’y emmener à nouveau ce soir, elle avait décidé que ce serait là qu’elle irait. La jeune femme appréhendait un peu car elle n’allait connaître personne et se retrouverait seule. Elle prit son courage à deux mains, et entra dans le club, le sourire aux lèvres. Quelle parfaite occasion pour faire des rencontres, après tout. La musique criait dans les enceintes, faisant vibrer la salle entière et les corps bougeaient à l’unisson sur la piste de danse. Partout, des couples, des groupes de copines ou des bandes de potes riant fort ou discutant à voix basse. Une bouffée de découragement emplit Léo qui se rendit compte que se taper l’incruste n’allait pas être facile. Gosh, ce qu’elle avait besoin d’un verre… Ou de deux ou trois verres, plutôt ! Elle se fraya un chemin vers le bar et y arriva juste au moment où un grand blond ayant l’air déjà dans un sale état quitta son tabouret pour se lancer dans la foule. Eleonor se glissa juste à temps sur le tabouret libre et, s’accoudant au bar, demanda un Cosmopolitan au barman qui obtempéra. Sa boisson fut rapidement déposée devant elle et elle commença à siroter tranquillement son cocktail rose. Elle déposa son verre toujours plein sur le bar tout en jetant un coup d’œil alentour, et son regard croisa celui du beau brun assis juste à côté d’elle, qu’elle n’avait pas encore remarqué, trop concentrée par une seule chose, le fait qu’elle avait besoin d’un verre. Son visage lui disait quelque chose, et sans même s’en rendre compte, elle le dévisagea pendant une dizaine de secondes, complètement inconsciente que c’était carrément malpoli. Tout ce qu’elle voyait, c’était ce visage qu’il lui semblait connaître, Léo voulait absolument trouver d’où il lui était familier, et son air concentré montrait qu’elle était sur le point de trouver. « Aaah, voila, je me disais bien que je t’avais déjà vu quelque part ! » s’écria-t-elle, une lueur s’étant allumée dans son regard quand elle avait fini par trouver. Un grand sourire lui barrait le visage, toute heureuse d’être parvenue à remettre un nom sur ces traits. Enfin, un nom, c’était beaucoup dire… Elle avait déjà dû entendre son nom quelque fois, mais elle ne s’en rappelait plus. Jack ? Jamie ? Un truc dans ce goût là. En tout cas, il avait un visage dur à oublier, beau et mystérieux. Se rendant compte qu’il devait certainement la prendre pour une demeurée pur beurre, vu la façon cavalière dont elle l’avait abordé, elle tenta tant bien que mal de rattraper le coup. « Euh, désolée, je… Eleonor. » se présenta-t-elle. « On a un cours en commun à la fac. » continua-t-elle, espérant que ça pouvait expliquer sa réplique précédente. Elle se savait mal partie pour faire ami-ami avec lui, car il devait probablement la prendre pour une démente, maintenant, mais tant qu’à faire, autant essayer : elle n’avait personne d’autre à qui parler et peut-être le fait qu’ils partagent le même cursus leur fera toujours un sujet à aborder ![/b] un p'tit mot ? :: Boom Boom Clap, Boom de clap, de clap
Dernière édition par Lexie Jordyn Sullivan le Lun 19 Oct - 20:24, édité 3 fois |
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| Sujet: Re: « as a blonde » • Lex' Dim 18 Oct - 14:51 | |
| the hardest person to know is one's self. Il ne faut pas toujours tourner la page, il faut parfois la déchirer.
Cher journal, Woow, c’est dingue ce que ces deux petits mots me donnent l’impression d’être une total demeurée qui écrit sur ses amourettes minables. Pourtant, c’est loin d’être le cas. Côté amour, s’entend, car je ne peux pas vous assurer que je ne suis pas une demeurée. Mais bon voila, tout fraîchement 18 ans, il est temps de faire le bilan. J’ai traversé pas mal d’épreuves, pourtant je suis toujours là. Le destin m’a ballottée de droite à gauche, sans se soucier de mon bonheur, mais malgré tout je crois qu’il est venu l’heure de le remercier. Ce qui ne m’a pas tué m’a rendue plus forte. De quoi suis-je censée me plaindre ? Okay, mon enfance a été si atroce qu’il me semble avoir le droit de pleurnicher. Ce qui m’arrive depuis peu en vaut bien la peine, pas vrai ?
On a tous en nous ce besoin de savoir d’où l’on vient, afin de savoir où l’on va. Même si j’ai toujours eu cette impulsion de chercher à savoir qui mes parents sont, la rage, la tristesse que j’avais envers eux a toujours été la plus forte. Etre abandonnée n’est jamais, du moins selon moi, une façon de rebooster votre ego. Les 10 premières années de ma vie ont été complètement insolites. Tout se déroulait au ralenti, comme dans un flash-back. Les souvenirs que j’en garde sont aux contours flous, comme si j’essayais de me souvenir d’un rêve qui m’avait échappée au réveil. Ce n’est pas plus mal, d’un côté. J’ai lu quelque part que certaines personnes ont des mémoires sélectives : ils ne se souviennent que des choses qui les ont profondément marqué. Le moins qu’on puisse dire est que rien ne m’a marqué quand j’étais petite. La chute de ma première dent de lait a probablement été l’évènement le plus hors du commun de mon enfance minable. Je n’aimais rien, je n’aimais personne. Ni les personnes qui s’occupaient de moi, ni moi-même. Un orphelinat miteux dont je ne me souviens pas même du nom, voila toute mon enfance. J’ai toujours aimé New York pourtant. Cette ville a quelque chose de grandiose mais de désespérant à la fois. Comme si ce gigantisme ne nous faisait paraître que plus insignifiant. En y réfléchissant, c’est bien le cas. Je me souviens vaguement de toutes ces soirées, où je me barrais par la fenêtre de notre dortoir surpeuplé, sous l’œil effaré des autres filles obéissantes et sages qui restaient gentiment sous leurs couettes tout en jacassant sur le dos de la rebelle des lieux, j’ai nommé : moi. Elles se considéraient toutes comme des sœurs entre elles, normal, vu qu’elles avaient grandi ensemble. Moi aussi, mais je n’avais jamais voulu me mélanger à elles. A la réflexion, j’ai probablement du passer à côté de quelque chose. J’aimerais tant avoir une sœur moi aussi, à défaut d’être une de sang, ce serait une de cœur. Je dois me rendre à l’évidence, je ne serais jamais ni très aimée, ni très aimante. Je ne désespère pas, je ne désespérais pas…
C’est à 11 ans que les choses se sont précipitées, en fait. On m’a finalement trouvée une famille d’accueil. Soulagées elles étaient, les nourrices ! Tu m’étonnes, j’étais la chieuse, celle qui pendait tout le temps la tronche et faisait le mur chaque soir pour aller traîner dans la ville, à juste 10 ans. Je me rappelles bien d’eux, les Watson. Je n’aurais jamais pu les saquer. Ils avaient déjà 2 enfants, Tania et Paul, 12 et 14 ans. A eux 4, ils formaient une famille de rêve. Trop mignons, on se serait crus dans une pub pour un parfum d’ambiance. La mère au foyer, père homme d’affaires, tous bruns, les dents blanches, bronzés et atrocement gentils. C’est clair que je détonnais à la base, ne serait-ce que physiquement. J’ai franchement essayé de m’y faire, je vous le promets, mais ça n’a pas collé. On ne peut rien leur reprocher, ils ont vraiment été tous adorables avec moi. Mais c’était de la pitié : la petite des bas-fonds, qui ne connaît rien à la dinde de Thanksgiving ou aux bienfaits d’un long bain chaud. Ils devaient se dire, en m’accueillant chez eux « vite, vite, occupons nous d’elle avant qu’elle ne tourne mal. » Je me demande ce qu’ils penseraient de moi, maintenant… Enfin, malheureusement, je n’ai jamais su me faire à la vie qu’ils me proposaient, je piquais des crises, me disputaient avec tout le monde, passait ma vie à pleurer. 4 mois plus tard, j’étais dans un foyer pour jeunes en difficultés.
Bien que ça n’ait jamais été facile, c’est là que j’ai commencé à prendre goût à la vie. J’ai appris à m’ouvrir au contact des autres, à laisser mon armure au vestiaire de temps en temps. Certaines rencontres m’ont marquées à jamais. Une en particulier… Celle de la musique. Je n’oublierais jamais ce jour, à 12 ans, où en passant devant la porte d’une chambre, j’ai entendu cette mélodie. Je n’ai pas hésité, je suis entrée. C’était ce gars qui m’avait toujours fait peur, Alan, on disait de lui qu’il s’était retrouvé là parce qu’il avait frappé ses parents à sang. Quand il m’a entendu entrer, il s’est levé comme s’il allait crier, mais il s’est arrêté devant mon air fasciné, peut-être affamé aussi. Je voulais tellement, moi aussi, atteindre ce niveau d’évasion, j’étais persuadée qu’il me permettrait enfin d’évacuer toute cette frustration, ça devait se lire sur mon visage. Alors il m’a appris à jouer. Et ça a marché. Plus que je n’aurai jamais pu le croire.
Voila comment j’ai atterri ici, à L.A. Je ne sais pas ce qui m’a pris. La musique était tout ce qui me restait, après qu’Alan, la seule personne qui avait jamais été importante pour moi, s’en soit allée. Je me suis vite rendue compte que tout n’était pas aussi facile que je le croyais. Je pensais sans doute que le ciel allait s’ouvrir au dessus de ma tête et me projeter au rang de rockstar. J’ai vite déchanté. Juste au moment où je désespérais tant que je comptais retourner à New York, mon cadeau tombé du ciel est finalement arrivé. Zane. Sans que je ne saches vraiment comment, ma vie a radicalement changé. Il m’a prise sous son aile, tout ce que j’ai eu à faire, c’était chanter. Maintenant, ma vie ne ressemble à rien de ce que j’ai connu. Le luxe, la joie, et même le bonheur. Ce mot qui me dégoutait tellement est désormais mien. Je ne saurais jamais remercier assez mon sauveur de ce qu’il a fait pour moi. Ma vie est un rêve. Pitié, je vous en prie, ne me réveillez pas.
Dernière édition par Lexie Jordyn Sullivan le Lun 19 Oct - 20:14, édité 5 fois |
| | | November Rain DowneyNOVEMBER RAIN ❤ - It's all about the Climb
♦ INSCRIPTION : 31/07/2009 ♦ MESSAGES : 2466 ♦ AGE : 30 ♦ LOVE : everybody knows we are together but nobody will ever know how much i love you
| Sujet: Re: « as a blonde » • Lex' Dim 18 Oct - 14:56 | |
| Wellcomme =) Bonne continuation pour ta fiche =)
Contente de voir une Taylor M |
| | | Zane Nehemiah Spencer« Who I Am... » WOMANZANER ♫
♦ INSCRIPTION : 11/08/2009 ♦ MESSAGES : 1756 ♦ AGE : 30 ♦ METIER : musicien, acteur, producteur ♦ LOVE : the prettiest of barbies ♥
| Sujet: Re: « as a blonde » • Lex' Dim 18 Oct - 14:59 | |
| YEAH ma cha cha slideuse Trop contente de te voir sur le forum (aa) Merci d'avoir prit mon scénario et bonne continuation pour ta fiche |
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| Sujet: Re: « as a blonde » • Lex' Dim 18 Oct - 15:00 | |
| Bienvenuuuuue! (: |
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| Sujet: Re: « as a blonde » • Lex' Dim 18 Oct - 15:09 | |
| Bienvenue Lexie (a) Tu me réserve un lien parce que Taylor Momsen quoi |
| | | lunahbee jazz emrysBEE ♥ « take the best, fuck the rest. »
♦ INSCRIPTION : 31/07/2009 ♦ MESSAGES : 735 ♦ LOVE : HAHAHA. my puppy. ♥
| Sujet: Re: « as a blonde » • Lex' Dim 18 Oct - 15:30 | |
| bienvenuuuue &&. bon courage pour ta fiche (: MOMSEN <3 |
| | | London Ruby Petterson
♦ INSCRIPTION : 10/08/2009 ♦ MESSAGES : 647 ♦ METIER : chanteuse, actrice. ♦ LOVE : this guy is a danger!
| Sujet: Re: « as a blonde » • Lex' Dim 18 Oct - 15:42 | |
| Bienvenue (ll) . Taylor Momsen Réserve moi un lien aussi (aa) . |
| | | Winnie Lynn Woodson« ☮ ; ♥ αααnd winnie lynn woodson !
♦ INSCRIPTION : 11/08/2009 ♦ MESSAGES : 1192 ♦ AGE : 30
| Sujet: Re: « as a blonde » • Lex' Dim 18 Oct - 18:33 | |
| BIENVENUE |
| | | Cameron D. Spencer
♦ INSCRIPTION : 14/08/2009 ♦ MESSAGES : 1019 ♦ AGE : 24 ♦ METIER : musicien / acteur ♦ LOVE : WLW ♥
| Sujet: Re: « as a blonde » • Lex' Dim 18 Oct - 19:06 | |
| bienvenue |
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| Sujet: Re: « as a blonde » • Lex' Lun 19 Oct - 18:18 | |
| Woaaa quel acceuil ça fait plaisir (: Destiny & Summer : tracassez vous pas, je serais venue vous en réclamer un de toute façon, et un lien DU FEU DE DIEU, parce que Sel & Demi le méritent vachement =D Zane ; yeaaah, trop heureuse de vais-pouvoir-RPouiller-de-nouveau-avec-toi ! Ca faisait (trop) longtemps ! Bon, vais faire ma fiche, trop pressée de jouer ;D |
| | | Zane Nehemiah Spencer« Who I Am... » WOMANZANER ♫
♦ INSCRIPTION : 11/08/2009 ♦ MESSAGES : 1756 ♦ AGE : 30 ♦ METIER : musicien, acteur, producteur ♦ LOVE : the prettiest of barbies ♥
| Sujet: Re: « as a blonde » • Lex' Lun 19 Oct - 20:29 | |
| Tout est parfait (aa) Tu es validée |
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| Sujet: Re: « as a blonde » • Lex' Lun 19 Oct - 20:39 | |
| bienvenuuuueeeeee Lexie !!! |
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| Sujet: Re: « as a blonde » • Lex' | |
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