| | alex • 'wanna make your dream •• 100% | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: alex • 'wanna make your dream •• 100% Dim 1 Nov - 4:39 | |
| BOCCARDI alex lucas« just wait. »
| nom :: Boccardi prénom :: Alex Lucas âge :: 23 ans habite à :: Los Angeles attirance sexuelle :: Hétérosexuel origines :: Anglaises groupe :: Just for them avatar :: J. Padalecki
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'cause it's just how i am.
ALEX DANS LES GRANDES LIGNES.
Gwen A. Burrows ; Londres - 2009 : "Lex c'est juste... indescriptible" « Alex et moi, on se connaît depuis pas mal d'années, vous savez... depuis qu'on est gosses comme on dirait. Je l'ai toujours connu tel qu'il est, depuis qu'il est môme, il a pas changé. Il a grandi, bien sûr et il a pas mal mûri, mais il est toujours resté fidèle à lui-même, il n'a jamais cherché à être un autre ou tout simplement quelqu'un qui plaise. Il est lui. Je l'ai toujours connu comme un garçon calme et très réfléchi. Il n'a jamais pris de décision sans l'avoir pesée au préalable, c'est pour ça sans doute qu'il est toujours sûr que c'est la meilleure décision possible... et il a souvent raison ! Malgré ça, il a toujours été sympa avec les autres, il n'a jamais cherché à marquer sa supériorité, il est très humble, il restera coûte que coûte accroché à ses principes. Il est loyal et très affectueux, ça se voit qu'il n'aime pas voir les autres souffrir, et il est prêt à tout pour aider, de ce côté là, il est un peu comme moi. Pourtant, faut pas chercher à pouvoir lire en lui comme dans un livre ouvert, c'est juste... impossible, il garde ce côté mystérieux, il a besoin de cette indépendance, de cette intimité et on peut parfois lire sur son visage qu'il cache des choses. Mais il faut savoir respecter cette part de secret, parce que ça n'appartiendra jamais à du mensonge... sans doute parce que Lex est un très mauvais menteur. Un excellent acteur, mais un mauvais menteur, ça doit être le fait de se retrouver face aux gens qu'il aime qui le bloque. D'un autre côté, il cache beaucoup ses sentiments, il s'attache aux gens mais il ne sera pas le genre de type à être explicite, il fait des câlins, il est très tendre, mais les "je t'aime" à profusion, c'est pas son truc. Ce qui impressionne chez lui, c'est sa patience, il peut attendre des heures et des heures sans broncher, si tant est que le résultat le mérite. Pourtant, il a une tendance jalouse, s'il protège ceux qu'il aime, c'est peut-être parfois excessif dirons-nous... mais on ne peut jamais lui en vouloir... il est trop adorable pour ça. Il a une carrure de... soldat ou de grand méchant mais pourtant, c'est un grand cœur, franchement... les gens qui trouvent grâce à son cœur ont beaucoup de chance de l'avoir... et ça je le sais moi-même. »
Rupert D. Chambers ; Londres - 2009 : "Alex c'est... whouf" « En tant que camarade de chambre d'Alex, je peux dire une chose : l'ordre, le rangement et Alex... ça ne va pas mais alors pas de paire. C'était même moi qui étais obligé de ranger ! Autre défaut, Alex n'est pas du genre à faire la grasse matinée, ce qui n'aide pas les gens comme moi à profiter de leurs week end. Il est du genre travailleur studieux, qui n'est pas prêt de lâcher l'affaire... Vous ne le verrez jamais baisser les bras... Ambitieux, bien sûr mais pas au point de renier ses potes, il a des limites et elles sont là où son cœur tendre commence... Il est pas du genre à se confier, mais au fond, peu importe, à bas les questions, il est juste... un mec super tel qu'il est, pas besoin de tout connaître de lui, ce qu'il révèle suffit largement. On dirait pas derrière son air de gamin jamais content, mais Alex sait déconner, il ne se vexe pas, c'est une bonne chose vu le nombre de fois où je l'ai charrié... j'ai souvent cherché à savoir où il avait été dans l'armée, sûr, des muscles pareil, ça se fait pas en restant à bosser sur des bouquins... Mais pas moyen de savoir, le saint esprit peut-être... enfin, ça déplait pas aux filles, même si la plupart de ses nanas ont craqué pour son sourire... ouais, ses copines avaient tendance à beaucoup parler de lui... heureusement que ça a jamais bodybuildé son égo... il pourrait plus passer les portes sinon. Nan franchement... parfois je me demande si Hollywood c'est vraiment pour lui, on a pas envie qu'il se fasse bouffer par le show biz ici... »
ALEX, SES TICS ET SES MANIES.
Gwen A. Burrows ; Londres - 2009 : "Les sourcils qui travaillent..." « Au fil des années, non seulement on apprend à le connaître, mais plus il grandit, plus il amasse les petits tics, c'est amusant à décomposer parfois. Déjà gosse, c'était pas facile de le faire sourire, cet Alex... on pouvait croire qu'il faisait toujours la gueule et punaise, c'était vraiment du gâchis parce que son sourire... y'a peu de gens qui avaient le même pour être franche. Heureusement, il a pas mal grandi et peut-être qu'il a découvert qu'il fallait sourire aux gens, ou peut-être que c'est parce qu'Hollywood l'exige mais, il sourit plus et ça fait un bien fou. Sinon, c'est assez amusant mais ses sourcils, il fait souvent des trucs bizarres avec ses sourcils, le plus amusant c'est quand il ment et qu'on le remarque tout de suite, il a ce petit air gêné avec ce haussement de sourcils caractéristique, c'est vraiment... y'a pas de mot tant qu'on a pas vu par soit même, en tout cas, comme dit, impossible de lui en vouloir avec cet air pataud et gamin. »
Rupert D. Chambers ; Londres - 2009 : "Universalis a plus qu'à aller se planquer" « Pour moi c'est une manie hein, après c'est à vous d'interpréter mais Alex est une vraie encyclopédie sur pattes, on dirait qu'il a bouffé des dictionnaires et des bouquins pendant toute son enfance. Vous pouvez même lui demander des infos sur le livre le plus méconnu, il trouvera forcément quelque chose à dire. Vous voyez la série John Doe, bah voilà, ils se sont sans doute inspirés d'Alex, c'pas possible autrement, il est increuvable à ce niveau là ! Avec Gwen, on a essayé de l'envoyer à un jeu pour gagner du fric, mais il veut pas, toujours ce petit côté qui veut rester "humble", il est irrécupérable, trop honnête ce gars. »
ALEX, SES PETITS MOINS.
Gwen A. Burrows ; Londres - 2009 : "Alex... des moins ?" « Lex... désolée d'avance hein, mais j'avoue, il a quelques moins. La première chose : ne jamais écouter la musique d'Alex, si vous avez prévu de passer la soirée avec lui, amenez votre propre musique... Enfin, perso, je trouve qu'il a des goûts à... coucher dehors sans être un peu trop expansive. Faut dire, personne n'est parfait hein ? Bah voilà, je déteste la musique d'Alex, et vous aussi je pense, c'est dur de s'y faire... »
Rupert D. Chambers ; Londres - 2009 : "Les paniers, il les esquive..." « On dirait pas comme ça franchement... mais si, Lex est une plaie en basket, et c'est sérieux. Je sais pas ce qu'il a fait pour ses muscles, mais certainement pas du basket, sinon, il serait resté sur le banc de touche à se faire du gras plus qu'autre chose... Impossible de marquer un panier, c'est dire... pourtant, vu sa taille, ça ne devrait pas être difficile, je crois que c'est son côté gauche qui joue dans ces moments là... »
ALEX, SES PEURS.
Gwen A. Burrows ; Londres - 2009 : "White house, kids and wife" « L'engagement, tout simplement... Je veux dire, l'engagement amoureux, il met très peu ses sentiments à nu, il ne livre pas ce qu'il cache derrière ces fameux froncements de sourcils, c'est un côté mystérieux qui vient d'une crainte de s'engager je pense... faudrait que ça lui passe quand même... »
Rupert D. Chambers ; Londres - 2009 : "Prendre la grosse tête" « Il le dit souvent, il veut pas devenir comme la plupart des guignols qu'Hollywood nous sort. Quand il est parti pour le grand continent, il avait qu'une crainte, c'est devenir un espèce de péteux qui s'en fout de ses racines... mais j'pense que même s'il essaye de devenir ce genre de gars, il y arrivera pas... y'a toujours quelque chose qui le rattache à Londres. »
ALEX, ACTEUR.
Gwen A. Burrows ; Londres - 2009 : "C'est dans le sang..." « Il a toujours bien joué la comédie, vous savez, c'était le genre de gosse qui savait pleurer sur commande quand il tombait... C'était marrant ça, on s'amusait quand on était gosses, on faisait tourner les parents en bourrique... mais une fois que c'était le moment de parler, y'avait plus personne, Lex sait pas mentir. C'est bizarre de le voir à l'écran et c'est génial, sérieusement ça s'est toujours vu qu'il aspirait à autre chose qu'un job bien posé, un p'tit goût du risque. »
Rupert D. Chambers ; Londres - 2009 : "C'est fait pour lui" « Le meilleur de tous, sans conteste... enfin, presque hein, mais là je caresse dans le sens du poil. Il s'éclate dans cette vie et j'pense que c'est le plus important, s'il a du talent en plus, les portes d'Hollywood pouvaient que s'ouvrir devant lui, j'sais qu'il s'arrêtera pas en si bonne voie. »
the hardest person to know is one's self.
LIVRE I - WE BOTH KNEW IT COULD BE HAPPINESS.
Il pleuvait ce jour là, ou du moins, si les gouttes ne s'abattaient pas sur le sol goudronneux, les nuages bas dans le ciel indiquaient que ce mauvais augure allait arriver d'ici peu de temps. Ils étaient jeunes, et pourtant tellement liés, et leur histoire aujourd'hui, était fauchée brusquement, par quelque décision d'adultes qui n'ont jamais regardé en rien "les enfants", ces pauvres êtres qui, finalement ne faisaient que vivre sous le joug puissant des décisions de leurs parents. Personne n'a jamais aimé être un gosse de toute manière et il en était de même pour Alex, du moins, à ce moment là. Ces adultes, ils étaient grands, un mètre soixante dix et des centimètres en plus encore... et c'était pour ça qu'ils avaient le droit de tout ? Au fond, pour le cerveau d'un gosse de sept ans, cette idée était quand même injuste. La situation avait pour effet de le rendre maladroit, il ne savait ni quoi dire, ni quoi faire, encore moins face aux larmes de Riley. Leur histoire allait sans doute s'effacer avec les années, parce que même si les dictons disaient le contraire, la distance effaçait tout lien, même le plus indestructible car non, il n'y avait rien de plus fort que le manque de contact proche, de mots échangés. Les mots sur un papier n'avaient qu'une bien triste valeur, un "bisous" griffonné en bas d'une lettre n'avait rien d'aussi affectueux qu'un contact doux sur une joue. Ils auraient presque pu rester silencieux dans leur chagrin respectif, même sans se regarder, juste à être tout près l'un de l'autre, ils comprenaient la douleur de chacun quant au délai qui s'était rapproché trop vite pour les séparer trop jeunes. Ils avaient échangé finalement de vagues paroles, à peine plus hautes qu'un chuchotement l'un à l'autre, sans doute comme lui, elle avait un nœud qui lui enserrait la gorge pour empêcher l'air de passer, et ne faire que trop transparaître à l'autre le chagrin bien caché, pour des gamins. Alors qu'il la serrait dans ses petits bras de garçon de sept ans à peine et ce, d'une manière bien gauche et maladroite, il songea intérieurement à tout faire pour devenir grand très vite, et ainsi échapper aux décisions des parents, et pouvoir tout faire pour la retrouver, parce que non, il n'allait pas l'oublier, peu importe les lettres qui perdent de leur intimité ou peu importe les lettres qui finissent par ne plus s'échanger. Pourquoi est-ce qu'il avait fallu qu'elle joue dans un film, déjà ? Et puis finalement, le temps était venu qu'ils se séparent, qu'ils commencent progressivement à tout effacer, même malgré eux. Il avait vaguement senti ses lèvres sur sa joue, il n'avait pourtant pas senti le rouge lui monter, lui qui masquait déjà trop sa peine n'avait pas la force d'en plus feindre ne pas être gêné ou touché par ce dernier contact. Finalement, elle avait disparu trop vite, les adultes encore, sans doute avaient-ils pris la bête décision de ne pas vouloir faire tarder leur départ... il ne fallait surtout pas rater l'avion qui les emmènerait loin d'ici, même si pour ça, ils devaient arracher leur fille à son passé. Elle avait disparu au bout de la rue, lui, figé sur ses jambes lourdes tant la solitude lui pesait déjà, le regard baissé, les poings serrés comme s'il retenait tout mouvement. Et puis finalement non, il était tombé, assis sur le bord du trottoir, juste devant chez elle, le visage dans ses mains sales, et puis, dieu seul sait ce qu'il fit dans son premier moment seul sans elle, peut-être était-il resté sans bouger, peut-être avait-il pleuré, il était juste rentré trempé des pieds à la tête, alors que la pluie avait commencé à finalement s'abattre au jour couchant. Londres, octobre 1993. La ville où il était né, la ville où il avait grandi, jamais seul, toujours avec elle... et voilà maintenant qu'il se retrouvait livré dans ce monde sans pitié, celui de la solitude... il ne savait même pas s'il était capable de grandir sans Riley, peut-être que maintenant qu'elle avait disparu, il resterait à jamais prisonnier comme aujourd'hui, Alex Lucas Boccardi, sept ans, incapable de grandir sans celle qui avait grandi en même temps que lui, franchissant toutes les étapes de la vie avec lui.
LIVRE II - WE GREW UP AGAINST OUR MEMORIES.
G W E N : Alex ? Ta mère m'a dit que je pouvais venir... Je voulais savoir si... tu avais du temps pour m'aider avec les devoirs pour demain... j'ai un souci. Alors qu'il la laissait finir sa phrase, Alex finit la phrase qu'il était en train d'écrire, mettant un point final à la longue lettre qu'il avait commencée à écrire en début d'après midi. Levant le regard vers la jeune fille qui venait d'entrer, il eut un léger sourire gêné. Gwen, la fille des voisins d'en face, juste après le départ de Riley, elle et ses parents avaient emménagé, c'était d'ailleurs Gwen qui était allée sous la pluie, vers ce pauvre gamin qui ne semblait pas décidé à bouger du trottoir sur lequel il était depuis qu'elle était arrivée avec sa famille. Gwen avait toujours été comme ça, prête à tendre la main pour tout le monde et même aujourd'hui, alors qu'elle avait bien grandi, elle continuait à vouloir aider n'importe qui. C'était donc toujours difficile de lui refuser quoique ce soit.
A L E X : Ahem... je veux bien... mais avant j'ai prévu d'aller au cinéma, depuis pas mal de temps... G W E N : Oh... pas de problème, ça peut toujours attendre demain en fait... Il la regarda engager un mouvement de recul, son sourire s'était quelque peu éteint, à croire qu'elle était quelque peu vexée. Il n'avait jamais caché le lien qui l'unissait à Riley Campbell quand ils étaient gosses, Riley aujourd'hui la grande actrice pourtant tout juste âgée d'une treizaine d'années, Riley qui semblait avoir de moins en moins de temps pour répondre à ses courriers, Riley dont les souvenirs s'effaçaient alors que le temps passé. Mais non, il ne voulait pas l'oublier, même si elle semblait l'oublier... du moins, c'est ce qu'il ressentait, jour après jour quand il attendait ses réponses pendant des mois, comme s'il était n'importe quel autre fan dans la masse des fans.
A L E X : Attends... tu veux... venir avec moi ? G W E N : Vraiment ? Elle avait retrouvé son sourire, à y regarder de plus près, elle avait un beau sourire, elle avait toujours sourit à pleines dents, à toute personne qui lui semblait avenante.
A L E X : Oui, vraiment... le cinéma tout seul, c'est pas très marrant... G W E N : D'accord... tu veux aller poster ta... lettre avant ? A L E X : Ça peut attendre... Il attendait lui aussi de toute manière... Quittant la lettre du regard pour le reposer sur Gwen, il lui rendit son sourire radieux, lui, Alex Lucas Boccardi, treize ans, avait finalement réussi à grandir sans sa Riley. Dieu seul sait par quel miracle, le sourire radieux de Gwen, ou son air toujours jovial dans lequel, il le savait, il pouvait trouver n'importe quel réconfort. Ils étaient allés au cinéma, ils n'avaient même pas fait la queue, sans doute parce qu'ils y allaient au milieu de la journée. Ils s'étaient assis, ni trop loin, ni trop près et ils avaient regardé le film, il avait vu Riley, un peu plus grande qu'à son dernier film, sans doute plus jeune qu'au prochain... il avait la chance de la voir grandir, à défaut de sentir que quelque chose avait changé entre eux. Ce jour là, c'était la première fois que quelqu'un accompagnait Alex pour aller voir Riley, une grande page de son histoire s'était tournée, il ouvrait son monde à quelqu'un, à Gwen et à son doux sourire qui pansait ses plaies.
LIVRE III - IT BEGINS IN AN OTHER DAY.
Une inspiration, longue, il cherchait à rassembler de l'air pour avoir la force de parler le moment venu. Ses mains étaient devenues moites autour du script qu'il tenait serré entre ses doigts. Il manquerait plus qu'il le perde, coup de malchance au dernier moment qui lui coûterait sa place, hein. Non, définitivement, impossible de rester assis sur cette chaise, il se leva prestement, son script toujours bien dans ses mains... La salle était pleine à craquer, plus il regardait les autres, plus il voyait ses chances de jouer dans ce film s'envoler. Tous semblaient si détendus par rapport à lui. Son regard anxieux se posa sur Gwen, qui lui envoya l'un de ses sourires, quoique cette fois-ci aussi pincé, comme si elle aussi, elle avait le traque pour lui. Son empathie, comme toujours... comment elle faisait pour se préoccuper autant des autres ? Ils avaient vécu pas mal d'années ensemble, elle avait comblé l'absence de Riley et au fond, il s'en voulait, parce qu'il allait lui jouer le même tour que ce qu'il avait vécu quand il avait sept ans... enfin, s'il était pris pour le rôle. Elle lui fit signe de le rejoindre, ce qu'il fit sans broncher. Lui prenant la main, elle le refit s'asseoir, se posant avec délicatesse sur ses genoux, déposant un léger baiser sur sa joue, elle était comme sa sœur, elle avait toujours été là dans ces moments, et ele lui faisait encore plus de bien que les paroles de sa mère. Oui, ses parents comprenaient son choix de vouloir être acteur, "à partir du moment que ce n'est pas pour poursuivre le passé" avaient-ils dit avec une note de philosophie... mais non, c'est ce qu'il voulait vraiment faire de sa vie. Elle appuya délicatement sa tête sur son épaule, fermant les yeux et l'apaisant rien que par ce contact :
G W E N : Je suis sure que c'est toi le meilleur ici, Lex... T'as pas à t'en faire pour quoique ce soit, je sais que tu peux réussir et je sais que quoiqu'il arrive, tu ne changeras pas, je ne changerai pas et... on restera comme on est. Ouais, LA ce serait loin, mais j't'ai longtemps vu lutter contre la distance et je sais que t'es pas le genre de gars à laisser des kilomètres effacer tes origines... A L E X : Ouais, j'espère... Il avait cru aussi que Riley n'aurait pas été dans ce genre là et c'est sans doute pour ça qu'il ne lui en avait jamais voulu. C'était juste la distance qui avait tout effacé entre eux, ce n'était ni elle, ni lui, les lettres avaient juste petit à petit perdu de leur valeur, pour devenir finalement inutiles, qui sait... On lui fit signe de venir, après tout, c'était le prochain, tout près de la porte qui menait à l'endroit fatidique. Sa main se resserra autour du script, alors que Gwen se levait avec cette délicatesse qui était sienne. Elle lui adressa un nouveau sourire, déposant un nouveau baiser sur sa joue, rien que pour lui donner du courage :
G W E N : Sois le meilleur, éblouis-les je te l'ordonne... Elle eut ce petit sourire, toujours le même, accompagné d'un air mutin, à croire qu'elle lui promettait une horrible soirée s'il ne se donnait pas à cent pour cent... Toujours à le pousser et heureusement qu'elle était là, il avait toujours été plus du genre à douter qu'à puiser au fond de lui pour trouver ces capacités. Alors qu'Alex disparaissait dans la salle sans lui adresser un regard, juste pour ne pas montrer son traque, elle se rassit, réprimant un soupire de stress intense.
LIVRE IV - LOS ANGELES GAVE YOU FAITH.
« Entre Londres et Los Angeles, 2009. Le chemin que j'ai parcouru dans les vingt trois années de ma vie semble atteindre un achèvement, comme si la première histoire de mon existence arrivait à sa fin. Le début d'une nouvelle étape a été sonné à la minute même où j'ai passé le tracé jaune qui me séparait définitivement de mes racines londoniennes. Heureusement, malgré le départ, l'accent anglais perdure, sinon, qui sait ce qu'il pourrait me rester d'autre que des souvenirs. Le débarquement à l'aéroport était amusant, la composition des vingt trois années de ma vie se trouvait là, exceptée une personne, qui avait partagé les sept premières années de ma vie, elle était déjà là bas, depuis pas mal de temps, personne ne sait si elle m'y attend encore, elle semble avoir déjà tourné la page il y a des lustres. J'ai promis à tout le monde de revenir pour Noël, ça semble pas mal lointain pour le moment... mais je sais qu'ils sont patients. Gwen et son sourire faux cette fois, elle n'avait pas voulu pleurer, et heureusement. Les parents par contre, c'était toute autre chose, peut-être ne s'étaient-ils pas attendus à ce que tout se passe aussi vite, moi non plus à vrai dire. J'avais peut-être espéré un petit rab pour... je ne sais même pas quoi. Étrangement, j'avais beau avoir cherché quoi emmener, mais je n'emporte qu'un sac avec moi, pas besoin de m'encombrer, je prendrais des choses au fur et à mesure, rien ne presse, non ? Je voyage en ce moment même vers un monde inconnu, qui m'a été présenté comme aléatoire, mais... qui m'ouvre grand les bras. Des fans... c'est étrange d'ailleurs de ne pas pouvoir aller à l'aéroport sans devoir donner des autographes à quelques personnes que je croise... En rangeant ce que je laissais à Londres, j'ai retrouvé la lettre que j'avais écrite à Riley, celle que je n'ai jamais envoyée, à cette époque fatigué d'espérer avoir des réponses. Je l'ai prise, je sais pas encore ce que j'en ferai une fois aux États-Unis, j'ai encore quelques heures de trajet au dessus de l'océan pour y penser. L'avion, ça n'avait jamais été mon truc, je ne l'ai jamais pris pour aller aussi loin, il faut avouer. Et là, plus j'y pense, plus il m'éloigne de mon passé, comme il en a éloigné de nombreux du leurs... mais c'était mon choix, demain je pourrai dire si je le regrette je pense. Nan, il me faudra le temps de m'y faire... La "période d'adaptation" au nouveau monde, celui d'Hollywood qui a même débordé dans cet aéroport, ces deux filles, mes "premières fans" ? Ça sonne un peu frimeur, enfin... »
Il ne trouvait plus les mots, dans une inspiration, il referma le journal dont il venait de débuter l'écriture, il avait toujours tenu à immortaliser chaque part de son existence, de nombreux carnets qui étaient restés à Londres, il les avait laissés à ceux qui faisaient sa vie là bas, ils auraient tout le temps de les lire, à chaque fois qu'il leur manquerait... et lui, il aurait toute l'occasion d'écrire sur eux, à chaque fois qu'il aurait envie de retourner à ses racines. Non, il n'allait pas jeter l'éponge maintenant... c'était à la fois enivrant et effrayant... l'inconnu. Jouer dans ce film avait été un aboutissement pour lui, mais non, dans la vie, ça ne faisait que marquer un commencement... dont la suite se déroulait loin de chez lui. Il se surprit à sourire, déjà nostalgique, ou impatient qui sait... une petite dose d'adrénaline avant le grand saut, une fois sorti de l'avion, impossible de faire demi-tour, n'est-ce pas ? Heureusement, il n'en avait pas envie... pas encore. Poursuivre une ambition, ça ressemblerait presque à chasser son passé...
LIVRE V - CATCHIN' THE PAST.
Gwen et tous ceux à qui elle transmettra cette lettre, Deux semaines ont passé depuis mon arrivée à Los Angeles, deux semaines durant lesquelles je ne vous ai pas donné de nouvelles, peut-être pour avoir quelque chose à écrire dans cette lettre, qui sait. Les jours passent encore vite pour moi, je doute que ce soit encore le décalage horaire, sinon il y aurait de quoi se poser pas mal de questions, pas vrai ? Des fois, je suis content d'avoir un super agent, les choses iraient bien trop vite pour moi tout seul... et j'aurais tendance à faire n'importe quoi, sans doute. Les choses avancent vite, et vous aurez la chance de me voir avant Noël, certes, sur un grand écran, mais c'est déjà ça de pris. Dommage que vous ne tentiez pas de vous convertir vous aussi... même si je me souviens de vous tous comme si je venais de monter dans l'avion. Heureusement qu'il y a Gwen et ses super idées de dvd... moi je reste sur papier, c'est toujours plus authentique, nan ? J'espère que la vie à Londres suit son cours comme il le faudrait, que vous faites attention à vous comme vous l'avez promis... je sais que vous tenez toujours vos promesses, je tiens encore les miennes, et j'espère encore pour longtemps. Tout ça pour vous dire que Londres me manque pas mal, malgré mes journées pleines en péripéties en tout genre, vous savez... des trucs bien compliqués, de boulot, presque de la paperasserie embarrassante, alors que l'amusant commence tout juste. Avec son lot de fans, c'est toujours aussi déstabilisant, mais au fond, c'est plus motivant qu'effrayant. Si je suis content d'être à la hauteur de leurs espérances, j'espère être aussi à la hauteur des vôtres et vos lettres restent celles qui me donnent le plus envie de progresser et d'avancer. Les cours ont du reprendre en Angleterre et j'espère que Gwen est toujours aussi assidue, et que... Rup' a un camarade de chambre qui range mieux que moi, ou qui est aussi maniaque que lui. Si vous voyiez l'état de l'appartement encore petit où je vis... Il faudrait qu'il passe faire le ménage. Enfin... en attente de vos nouvelles, en espérant que cette lettre ne se perdra pas entre ici et Londres. Alex.
now, the person behind the screen.
prénom et/ou pseudo :: Blaaanche âge :: 17 ans comment tu es arrivé ici ? :: J'saais plus 8D *droguée* et alors, t'en penses quoi ? :: (L) taux de geekatittude Tout ce qui est pas occupé par le dodo et les cours *zbaff* exemple de rp - obligatoire pour te faire ch**r jusqu'au bout xD sous spoiler :: - Spoiler:
La pluie s'écrasait sourdement sur les pavés de la rue, rendant la pierre glissante, élevant dans le vent une odeur âpre de terre et de poussière. Les jours de pluie, Paris semblait perdre de toute sa splendeur, probablement parce que toute magnificence ne pouvait que se faire sous un soleil rayonnant, sur le fond bleu du ciel éclatant, là où tout semble parfait, édulcoré, coloré et brillant. Bien qu'il pleuve à grosses gouttes et que les nuages tantôt gris, tantôt blafards avaient fait disparaître le soleil, l'atmosphère était pesante, l'air chaud, l'envie de s'enfuir, de s'enfoncer dans un eau sombre et sans fond encore plus forte qu'elle ne l'avait jamais été. Les jours de juillet s'enfuyaient comme ça, dans la grande et luminescente capitale française, des jours sans fin tant ils pesaient sur les épaules des mortels qui étaient étouffés comme dans un étau par le poids de l'oxygène qu'ils respiraient. Les rues étaient presque vides, sans doute que trop peu de gens osaient s'aventurer sous la pluie, sur les pavés glissants ou encore sous cette chaleur écrasante. Les terrasses des cafés étaient vides, alors que Paris perdait encore un peu plus de son humanité, tandis que les touristes eux-mêmes ne perdaient pas de temps à s'arrêter devant les vitrines. En parlant de vitrine, Sixtinne leva le regard vers la rue, à travers la grande baie vitrée encadrée par la devanture de bois bordeaux, regardant à travers l'épaisse couche de gouttes qui s'étaient posées sur la vitre pour flouer toute vue de l'extérieur. Alors que les minutes s'éternisaient sans même que la pluie ne donne signe de cesser, elle prit une longue inspiration, comme pour humer l'air impur qui se dégageait de sa cigarette, par petits volutes de fumée qui s'élevaient pour polluer l'oxygène des gens autour d'elle, sans même qu'elle se pose la moindre question. Détournant le regard de la fameuse vitrine, elle eut un léger frisson, provoqué par une goutte, qui était tombée dans sa nuque, depuis ses cheveux, poursuivant sa route le long de sa colonne vertébrale aussi lentement qu'une torture. Reprenant sa cigarette entre deux de ses doigts pâlis par le froid, elle en prit une nouvelle bouffée, avant de déposer les cendres dans le cendrier, jetant un rapide regard à la pendule accrochée au mur face à elle. Il se faisait attendre, ce n'était pas très sympa, encore moins ce jour là, alors qu'elle n'avait qu'une envie, retourner sous ses couvertures, pour y pleurer en silence à cause de son manque de courage. Posant finalement son regard dans le liquide noir de énième tasse, elle eut un haussement d'épaules, traduisant la décision qu'elle venait de prendre : il avait jusqu'à ce qu'elle ait fini sa clope et son café pour débarquer, sans quoi, elle finirait par se casser sans l'attendre. Et puis, comme pour presser le temps ou se trouver un prétexte de pouvoir partir plus vite, elle prit une longue bouffée de sa cigarette à peine commencée, avant de l'écraser avec précipitation dans le cendrier de verre sans même plus prendre la peine de lever le regard vers la fameuse pendule dont les aiguilles continuaient ostensiblement de tourner, dans leur cycle infernal. Attrapant alors la tasse de café de ses doigts gelés par les gouttes de pluie qui avaient mouillé les mitaines qu'elle avait mises, elle le but d'une traite, laissant un nouveau soupire franchir ses lèvres, expulsant encore sans doute quelques bouffées de fumée polluée. Voilà. Il était en retard, et puis, il l'avait toujours été, comme si c'était gravé dans ses gènes, ou dans son histoire, dans son héritage. Tant pis pour lui. Il l'avait ratée, et pour l'éternité à présent. C'est alors que cette pensée lui traversait l'esprit qu'elle fit signe au serveur de lui ramener un autre café, tandis que, sans même le vouloir, elle sortait une autre clope de son paquet presque vide. Le connard… il savait jouer avec elle, et il savait très bien qu'elle allait rester là, à attendre toute la soirée s'il le fallait, juste parce qu'il savait très bien que son visage serait la dernière chose qu'elle voudrait voir avant de partir. Déposant sa cigarette sur la table, elle réprima une larme, l'essuyant discrètement de ses doigts fins, enlevant par la même occasion le rimmel qui avait coulé de ses yeux, jusque pas loin de ses joues, rien que pour lui donner un aspect à faire encore plus peur que d'habitude. Certains regards étaient sans doute tourner vers elle, ou se tournaient souvent vers elle, mais elle s'en fichait bien, elle n'aurait bientôt plus à supporter ces regards snobes qu'elle affrontait depuis qu'elle avait vu la jour dans cette foutue vie. Portant finalement sa cigarette à ses lèvres, elle l'alluma avec son briquet sorti de l'une de ses nombreuses poches, tandis que le serveur revenait avec son fameux café, emportant avec lui la tasse vide et toutes les volontés de la jeune femme, celles qu'elle avait pu avoir en décidant de partir avant que son paquet soit vide et que son ardoise soit trop longue pour être payée. Déposant sa cigarette dans le cendrier pour la laisser se consumer encore de longues secondes, elle passa un doigts sur ses dents, laissant son ongle détailler les moindres creux qu'il pouvait y avoir entre chacune d'elle… elle espérait ne rien avoir entre les dents, tout simplement parce qu'il aimait voir un sourire propre, un sourire comme elle voulait en avoir. Mais bon, de toute manière, elle n'avait plus souri depuis longtemps, et ce soir non plus, elle n'allait pas sourire, elle n'en avait pas envie… et elle ne se forcerait certainement pas pour lui faire plaisir alors qu'il l'abandonnait lâchement. Ces pensées lui traversèrent furieusement l'esprit, amenant encore quelques larmes pour lui piquer les yeux, quelques pleurs à réprimer pour ne pas passer pour une dépressive en plein milieu d'un café. Pour éviter de pleurer, elle prit une longue bouffée de sa cigarette, se délectant de la décharge de bienfait que ça pouvait faire, alors qu'elle sentait la fumée se répandre pour pourrir tout son corps sans doute… mais peu importe… son corps n'avait été qu'à lui, que pour lui, et maintenant, il n'en voulait plus… alors tant pis. C'est alors qu'elle le vit, silhouette noire ressortant qu'avec trop de splendeur sur le pavé grisé par la pluie. Serré dans une veste que trop épaisse pour le température qu'il faisait dehors, sans doute et surtout pour échapper à cette pluie. Il ne l'avait pas vue, ou il n'avait pas pris la peine de lever le regard pour vérifier si elle était là, tout simplement parce qu'il savait pertinemment qu'elle serait là, comme d'habitude, pour lui. Alors qu'il entrait dans le café, elle écrasa avec précipitation sa cigarette, profitant du moment qu'il allait mette pour arriver pour passer le cendrier sur la table derrière elle. La lassitude avait laissé place à l'angoisse, et elle esquissa un nouveau frisson, tout du long de sa colonne vertébrale… mais cette fois-ci, pas à cause du froid, à cause de lui simplement, alors qu'elle le sentait arrivé par derrière elle, passer à côté d'elle, la frôler et finalement s'asseoir face à elle dans un léger soupire pour montrer que son quotidien à lui avait vraiment quelque chose de fatiguant. Il était en retard, et pourtant, pas un seul mot d'excuse, pas une seule explication, parce que c'était comme ça que ça avait toujours marché entre eux, aucune parole inutile… c'était lui, bien entendu qui avait pris cette décision. Pour elle, aucune parole venant de lui aurait été inutile, mais il avait décidé, elle ne s'était que trop tue, et maintenant, les habitudes ne s'effaçaient pas, elles étaient devenues indélébiles. Alors qu'il déposait enfin son regard bleu sur elle, elle ne fit pas le moindre mouvement vers lui, restant adossée à la chaise qu'elle occupait depuis trop longtemps, cette même mine morose que quelques instants plus tôt, sur le visage, n'ayant même plus la force de sourire, pas même pour lui. Les cheveux en bataille à cause de la pluie, les traits quelque peu creusés par les années qu'il avait de plus qu'elle et par la fatigue, une barbe de deux jours environ, lui donnant un air à pousser n'importe quelle femme à se damner pour lui. Toutes, même Sixtinne, qui était aussi tombée dans le panneau, comme le commun des mortels dont elle faisait partie. SIXTINNE - « Quelle chance… tu es venu finalement. » Son ton était rempli d'ironie et de bien des sarcasmes qui renfermaient des souvenirs bien trop frais pour ne plus faire souffrir. A cette pensée, elle serra la mâchoire, rendant chacune de ses dents douloureuses, mais n'y faisant pas même attention. La seule chose à laquelle elle faisait attention, c'était son regard, la façon dont il la regardait, avec une mine partagée entre la plainte et la pitié. Pfff, il pouvait toujours y aller à la plaindre, c'était lui surtout, qui était à plaindre. Elle ferma les yeux quelques secondes, rien qu'histoire d'échapper à son regard, pour finalement les poser une nouvelle fois sur la vitrine, fuyant ce que pouvaient sous entendre ses prunelles. Il n'avait qu'à parler s'il voulait lui dire quoique ce soit, les regards compatissants, ça n'avait jamais été son truc… et il le savait bien, et ce, dès la première fois qu'ils s'étaient rencontrés. C'était dans ce même bar, à cette même table, et c'était sans doute important que les adieux se fassent au même endroit que les bonjours. Il avait été si beau, si charmant, son sourire à fossettes, ses quelques rides naissantes, le parfait quinquagénaire avec la cravate et le boulot bien placé… l'homme parfait qui, bien sûr, était placé, marié avec deux gosses. Pourtant, ça n'avait pas été une limite, au départ en tout cas, il lui avait fait mille sourires, mille caresses des plus tendres et des plus inexplorées du haut de ses vingt ans et quelque. Elle était devenue sa maîtresse, comme sont appelées vulgairement les femmes que trouvent les hommes que trop tard… tant pis, elle pouvait être autant traînée dans la boue qu'elle le voulait maintenant, tout lui était égal. Ces souvenirs lui enserraient le cœur, rendant sa respiration saccadée, elle aurait bien pris une cigarette… mais non, il n'aimait pas ça, alors elle s'abstiendrait… il ne fallait pas qu'il sente la clope, sa femme allait avoir des soupçons, il fallait toujours rester discrète, ne pas l'étreindre d'amour, parce qu'il ne fallait pas qu'il s'ente une odeur inconnue, il fallait juste qu'elle couche avec lui, comme une putain, comme il l'avait toujours considérée. Elle avait encore bien trop de respect pour lui, alors que lui, il n'avait fait d'elle que son objet favori parmi certainement tant d'autres. Il était privilégié pour elle, quoiqu'il puisse dire, il la faisait souffrir mille maux, mais elle l'aimait plus que tout, elle souffrait en silence pour lui, elle se taisait pour ne pas l'accabler. Dieu sait pourtant comme il aurait pu mériter d'être accablé, de souffrir et de pourrir en Enfer, mais non, elle ne lui balancerait pas ses vérités en pleine face… elle espérait encore avoir une chance. Son cœur aurait pu être arraché à ce moment précis que rien n'aurait été plus douloureux que se rendre compte qu'elle l'aimait, sans qu'il le mérite et surtout sans que ce soit réciproque, juste comme une jeune fille en fleur qui tombe dans les bras du Roméo parfait au moindre mec. Sauf que là… elle avait fait un saut d'un immeuble de trente mètres avec lui, elle était passée du bonheur et l'extase, au malheur et à l'envie de mourir en quelques jours à peine. Et puis… tant pis pour lui. Attrapant son paquet de cigarette en silence, elle en alluma une sans même qu'il ait eu le temps de dire quoique ce soit pour l'arrêter, prenant une longue bouffée tout en ramenant le cendrier rempli de cigarettes sur la table, juste devant lui, dans un air tout à fait provocateur. Appuyant ses coudes sur la table ronde, juste devant son café auquel elle n'avait pas du tout touché, elle croisa les yeux de son prince, sans laisser une once de quoique ce soit transparaître, juste une furieuse envie de repartir faire ce qu'elle avait entrepris, prendre son courage juste pour tailler encore plus profondément que ce qu'elle avait fait auparavant. Prenant un ton nonchalant, un sourire en coin tout à fait faux, ainsi qu'une nouvelle bouffée de nicotine, elle s'avança vers ce qui avait été son homme de plusieurs nuits, celui qui était encore malgré elle, l'élu de son cœur, celui qui allait lui pourrir les derniers jours de sa triste vie. SIXTINNE - « Alors… ça va la famille ? Ta femme ? Tes trois gosses et demi ? » Son sourire disparut instantanément après ses paroles, son visage restant une nouvelle fois insensible à tout ce qu'il allait pouvoir répondre. Certainement parce qu'elle savait déjà très bien ce qu'il allait répondre, il allait sans doute commencer à s'expliquer, à s'étendre en de trop longues palabres pour expliquer ses décisions, sans doute pour expliquer pourquoi soit disant il ne s'était pas attaché à elle. Elle, elle savait pourquoi, juste parce qu'il n'était qu'un connard sans cœur, et qu'il n'avait même jamais ressenti le moindre sentiment durable pour sa propre femme, juste au point de la tromper avec toutes les gourdes qui tombaient dans le panneau de son sourire à fossettes. Mais bon, elle aurait voulu reprendre la parole pour lui dire que ce n'était pas la peine de s'étendre trop sur des détails qui ne seraient que des mensonges, et de passer directement au vif du sujet, histoire de ne pas perdre de temps… et surtout, de ne pas lui faire perdre ne serait-ce que quelques minutes avec ses chers gamins avant que ceux-ci aillent au lit. Sa mâchoire se crispa une nouvelle fois à cette pensée, alors qu'elle prenait une nouvelle bouffée de cigarette pour faire taire tous ses ressentiments… car oui, encore une fois, ce soir, elle allait se la fermer, et se contenter d'écouter ses palabres, parce que c'était ce qu'elle faisait si bien pour lui, la seule chose pour laquelle il venait encore vers elle… et tout simplement parce qu'elle n'était pas prête à accepter de ne plus jamais le voir. un p'tit mot ? :: Gloubiboulga, Casimir rocks
Dernière édition par Alex Lucas Boccardi le Dim 1 Nov - 23:28, édité 24 fois |
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| Sujet: Re: alex • 'wanna make your dream •• 100% Dim 1 Nov - 5:13 | |
| Haaaaan. Le plus beaaaaaaau. Encore une fois bienvenue ici & bonne chance pour ta fiche. |
| | | lunahbee jazz emrysBEE ♥ « take the best, fuck the rest. »
♦ INSCRIPTION : 31/07/2009 ♦ MESSAGES : 735 ♦ LOVE : HAHAHA. my puppy. ♥
| Sujet: Re: alex • 'wanna make your dream •• 100% Dim 1 Nov - 12:16 | |
| bienvenuuuue &&. bon courage pour ta fiche
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| | | Zane Nehemiah Spencer« Who I Am... » WOMANZANER ♫
♦ INSCRIPTION : 11/08/2009 ♦ MESSAGES : 1756 ♦ AGE : 30 ♦ METIER : musicien, acteur, producteur ♦ LOVE : the prettiest of barbies ♥
| Sujet: Re: alex • 'wanna make your dream •• 100% Dim 1 Nov - 12:16 | |
| Ahh j'ai regardé un film hier soir avec lui . Il était magnifique (aa)
Bienvenue sur le forum |
| | | November Rain DowneyNOVEMBER RAIN ❤ - It's all about the Climb
♦ INSCRIPTION : 31/07/2009 ♦ MESSAGES : 2466 ♦ AGE : 30 ♦ LOVE : everybody knows we are together but nobody will ever know how much i love you
| Sujet: Re: alex • 'wanna make your dream •• 100% Dim 1 Nov - 13:39 | |
| waaaa Padachou xD
Bienvenu & Bonne continuation pour ta fice (aa) |
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| Sujet: Re: alex • 'wanna make your dream •• 100% Dim 1 Nov - 16:53 | |
| • Mercii vous tous !
Riley - c'est le plus beau pour la plus belle (aa) *3615 phrases pourries*
Zane - Vendredi 13 ahn ? *genre le film avec Jared que tout le monde regarde à Halloween*
Re-mercii tous ! |
| | | Zane Nehemiah Spencer« Who I Am... » WOMANZANER ♫
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| Sujet: Re: alex • 'wanna make your dream •• 100% Dim 1 Nov - 17:04 | |
| Derien
Oui c'est ça ! xD Mais bon j'ai pas trop fait gaffe au film vraiment, j'étais trop en kiff sur Jared à chaque fois qui avait une scène avec lui x) |
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| Sujet: Re: alex • 'wanna make your dream •• 100% Dim 1 Nov - 17:09 | |
| • Naan mais je te comprends ! Jared est juste... pârfaitementement merveilleux dans ce film. Je crois que j'ai du le regarder plein de fois pour arrêter de regarder que lui *O* |
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| Sujet: Re: alex • 'wanna make your dream •• 100% Dim 1 Nov - 20:46 | |
| bienvenu parmi nous |
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| Sujet: Re: alex • 'wanna make your dream •• 100% Dim 1 Nov - 22:16 | |
| On veut la suite, on veut la suite! *devrait arrêter de faire réactualiser pour voir si la suite a été posté XD* |
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| Sujet: Re: alex • 'wanna make your dream •• 100% Dim 1 Nov - 23:27 | |
| • Merci Grace
Voilà ma Rileyyy
J'ai terminé ma fiche (aa) *fiuuuuw* |
| | | lunahbee jazz emrysBEE ♥ « take the best, fuck the rest. »
♦ INSCRIPTION : 31/07/2009 ♦ MESSAGES : 735 ♦ LOVE : HAHAHA. my puppy. ♥
| Sujet: Re: alex • 'wanna make your dream •• 100% Dim 1 Nov - 23:34 | |
| whaaa ça c'est de la fiche *__* j'aime je valideuh, have fuun |
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| Sujet: Re: alex • 'wanna make your dream •• 100% Dim 1 Nov - 23:37 | |
| Un frèèèèère *ah nan...*
*toujours collée à spn* Bienvenuuuuuuuue je VEUX un lien |
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| Sujet: Re: alex • 'wanna make your dream •• 100% Lun 2 Nov - 0:00 | |
| • Mercii' Lunahbee ! Contente que ça plaise 8D
Ouiii, un lien avec Dean Jenseeeeen |
| | | Winnie Lynn Woodson« ☮ ; ♥ αααnd winnie lynn woodson !
♦ INSCRIPTION : 11/08/2009 ♦ MESSAGES : 1192 ♦ AGE : 30
| Sujet: Re: alex • 'wanna make your dream •• 100% Lun 2 Nov - 0:30 | |
| bienvenue parmi nous |
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| Sujet: Re: alex • 'wanna make your dream •• 100% Lun 2 Nov - 0:39 | |
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| | | London Ruby Petterson
♦ INSCRIPTION : 10/08/2009 ♦ MESSAGES : 647 ♦ METIER : chanteuse, actrice. ♦ LOVE : this guy is a danger!
| Sujet: Re: alex • 'wanna make your dream •• 100% Lun 2 Nov - 10:10 | |
| Bienvenue : ) * En retard ahah * |
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| Sujet: Re: alex • 'wanna make your dream •• 100% | |
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| | | | alex • 'wanna make your dream •• 100% | |
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