Living The Dream
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it's so good to see you again ● Alex Bocco ♥

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it's so good to see you again ● Alex Bocco ♥ Vide
MessageSujet: it's so good to see you again ● Alex Bocco ♥ it's so good to see you again ● Alex Bocco ♥ Icon_minitimeLun 2 Nov - 1:57

    it's so good to see you again ● Alex Bocco ♥ Hv8d5d it's so good to see you again ● Alex Bocco ♥ Ml2
      RILEY CAROLYN CAMPBELL & ALEX LUCAS BOCCARDI
      Hello there the angel from my nightmare
      The shadow in backround of the morgue
      The unsespecting victim of darkness in the valley
      We can live like Jack and Sally if we want
      Where you can always find me
      And we'll have Halloween on Christmas
      And in the night we'll wish this never ends
      We'll wish this never end




    Une autre journée au studio s’annonçait. J’avais pris du retard ses deux derniers jours dans la préparation de mes entrevues, résultat; je n’étais qu’à moitié prête pour celle de ce soir, ce qui n’est pas généralement pas un très bon signe. J’avais toujours eu tendance à être un peu trop perfectionniste, et le fait de ne pas être à jour dans mes affaires ne me plaisait pas particulièrement. Moi qui avait l’habitude de tout faire à la minute où je devais le faire, m’être laissée aller de la sorte ne me ressemblait pas. Je ne pouvais même pas m’expliquer pourquoi je l’avais fais. Je m’étais sentie tellement lâche, épuisée par tout ces derniers temps, que s’en était déconcertant. Depuis mon retour de la tournée pour promouvoir « The Riley’s Show », j’ai l’impression que les mauvaises nouvelles me tombaient dessus en rafale. Tout d’abord, l’annonce officielle du retour de November et Zane ensemble. Quel mauvais timing! J’en étais presque pitoyable. Moi qui réalise que je suis toujours amoureuse de Zane, alors qu’il m’annonce, presque gaiment qu’il était de retour avec celle que je considère depuis déjà longtemps comme étant mon ennemi numéro un. Le pire, c’est que je suis forcée de faire une entrevue avec elle dans quelques jours. La joie..

    Il était près de 10 heures lorsque je mis pour la première fois de la journée les pieds sur le plateau de tournage. Tout près de l’endroit que j’avais acheté pour mon émission se trouvait un autre plateau, qui depuis que j’avais pris possession des lieux si l’on peut dire n’avait pas encore été utilisé. Je fus alors un peu surprise de la présence d’une équipe tout près de la mienne, puisque l’espace était assez restreint dans l’endroit, mais je ne m’en formalisais pas. Il n’y aucun risque que le bruit de leur film vienne interrompre l’animation de mon émission, chose dont je m’étais assurée lors de l’achat de la moitié de la place, et c’est l’esprit tranquille que je rentrai dans ma loge afin de me préparer un peu mieux pour mon invité de ce soir.

    « Quel est l’aspect de votre carrière qui vous plait le plus ? » « Et votre vie amoureuse, on dit ces temps-ci qu’elle est plutôt tranquille, qu’en ait-il de la vérité ? » Toujours les mêmes types de questions qui revenaient soir après soir. Pourtant le public ne semblait jamais s’en tanné, semblant même en vouloir toujours plus. Il faut dire que j’avais d’abord travailler durement sur mes questions, pour être sûre d’en tirer le plus de « potins » possibles, et des réponses qui ne se résumeraient pas qu’à des « Oui » « Non » « Peut-être » qui sont bien souvent, long, inutile, lassant et pénible pour tout l’auditoire et l’animatrice elle-même. Et puis, même si les questions revenaient bien souvent, s’en était pas moins qu’il fallait sans cesse que je les adapte pour l’invité du jour. S’il était célibataire mais était dut genre a avoir pleins de « one night » il fallait que je le spécifie, s’il était sur le point de se marier, il fallait aussi que je sois au courant. Jamais auparavant je ne m’étais autant sentie dans la peau de tout ceux que j’avais pris l’habitude de détester durant les quinze années de ma carrière; ces fameux paparazzi. Et je comprenais aussi mieux que jamais pourquoi ils faisaient ce qu’ils faisaient. Parce qu’on le veuille ou non, il est bien beau de voir nos vedettes préférés, mais on veut les connaître hors des personnages qu’ils jouent sans arrêt sur nos beaux gros écrans HD. Je crois être l’une des premières « paparazzi » a être encore autant suivit. Mon passé d’actrice - et mon futur aussi je l’espère bien - me suit encore, et je me surprend encore de m’en plaindre alors que tous les jours je le fais subir à quelqu’un. Décidément, nous ne sommes jamais satisfait de rien.

    Il est près de midi quand je sors finalement de ma loge pour aller dîner. Je vois avec stupeur que plusieurs personnes des deux équipes travaillant au tournage et du film et du show se sont mélangés pour dîner ensemble. Quant à moi, je vais voir une de mes technicienne, Sophie, avec qui je m’entend particulièrement bien.

      RILEY - « Hey Sophie! Tu vas bien ? »
      SOPHIE - « ... Ouais, ouais... Super... »
      RILEY - « Qu’est-ce qu’il y a ? »


    Je la regarde, suspecte. Et je remarque qu’elle ne me regarde pas du tout. J’essaie d’attirer son attention en passant une main dans son visage, et tout d’un coup elle semble réaliser que j’existe. Je la regarde, un million de questions sur le visage. Elle me doit des explications, et je me doute fort qu’elle l’a comprit.

      RILEY - « Je suis désolée Ri’. Je regardais le beau gars là-bas. »
      SOPHIE - « Qui ça ? »
      SOPHIE - « Tu vois pas ? Le beau grand brun hyper bien shapé. Je te jure Riley, de proche il est à tombé ce mec. »


    Je me retourne automatiquement, pour voir de qui il s’agit. En à peine un coup d’oeil, j’ai l’impression de n’avoir plus aucun souffle. Aucun air ne parvient plus à rentrer dans mes poumons, et j’en ai la tête qui tourne. Je sens Sophie se stressée à mes côtés face à ma réaction des plus étranges, mais je parviens à reprendre possession de mon corps et de mon air avant de ne donner aucun signe d’évanouissement.

      SOPHIE - « Ça va ? Riley ça va ? »
      RILEY - « Oui, oui.. Je crois que ça va. »


    Je passe ma main sur mon visage, et regarde de nouveau en direction du garçon qui est tranquillement assit en train de manger son repas du jour. Il lui ressemble tellement. Tellement que c’est à n’en faire peur. Tous ses traits, j’ai l’impression d’y revoir ceux d’un petit garçon que j’ai eu la chance d’autrefois connaître. Mais c’est impossible. Complètement impossible. Il ne peut pas être là, dans ce plateau de tournage parallèle au mien, à Los Angeles. C’est tout simplement.. Inimaginable.

      RILEY - « Et heum.. Tu ne saurais pas comment il s’appelle par hasard ? »
      SOPHIE - « Je les vu en premier! »
      RILEY - « So’.. Je plaisante pas. »
      SOPHIE - « C’est bon c’est bon. Il s’appelle Alex Bo.. »
      RILEY - « Boccardi. C’est pas vrai.. »


    J’avais dit cette dernière phrase tellement fort que j’eus l’impression que tout le monde s’arrêtait de manger pour me regarder. Sophie quant à elle me regarda une dernière fois avant de me faire signe qu’elle devait retourner travailler et que l’on en reparlerait ensuite. Quant à moi, je restais planté là, mon regard toujours fixé sur ce grand corps qu’était celui d’Alex Lucas Boccardi. C’était impossible, totalement incroyable..


Dernière édition par Riley Carolyn Campbell le Jeu 5 Nov - 2:41, édité 1 fois
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it's so good to see you again ● Alex Bocco ♥ Vide
MessageSujet: Re: it's so good to see you again ● Alex Bocco ♥ it's so good to see you again ● Alex Bocco ♥ Icon_minitimeLun 2 Nov - 3:53

Les choses avaient vite démarré à Los Angeles. Si l'on peut dire, à peine descendu de l'avion, Alex n'avait pas chômé, n'ayant même que très peu de répit pour souffler. Au moins, il n'était pas venu ici pour se retrouver sans travail, c'était déjà ça. Certes, il avait eu une proposition de film avant même de venir sur le continent, mais on sait jamais hein, un film ça peut naître, comme ça peut vite tomber aux oubliettes. Levé aux aurores ce matin là par un coup de fil de son agent, il s'était retrouvé sur le plateau de tournage à huit heures tapantes, les dures lois d'Hollywood, aucune grasse matinée... enfin, heureusement pour lui, Alex n'avait jamais été adepte des grasses matinées donc ça faisait déjà un problème de résolu... Et puis, il n'avait pas traversé l'océan pour dormir, ça il aurait pu le faire à Londres, alors autant se plonger dans le boulot, rien que pour oublier Londres tiens... Non, non, Alex avait déjà eu l'occasion de s'éloigner de sa famille, il ne faut pas le prendre pour un pauvre gars qui ne sait pas où il va... il savait très bien où il était, ce qu'il voulait faire et ce qu'il avait quitté pour arriver à faire tout ce qu'il voulait... mais la nostalgie était là, du moins, dans les moments de répit et de calme. Comme il s'y était déjà fait dans ses nombreux petits rôles, les choses avançaient toujours lentement sur un film. On commence par se préparer, puis on attend le producteur qui se fait toujours désirer et sans qui rien ne peut commencer, puis ça commence... Mise en place du matériel - du moins, fin de mise en place parce qu'en attendant le producteur, on a largement le temps de mettre pas mal de choses en place - mise en place des acteurs, préparation figuration et puis encore tout un tas de réglages avant d'enfin commencer... Pour couper quelques secondes après. Scène qui va pas ? Problème de lumière ? Son ? Bref, tout est passé au crible et ce, pour chaque scène, faisant d'une longue matinée, trente secondes de film, à peine... les dures lois du métier, encore une fois... Non pas qu'Alex soit un adepte de la glande 90% du temps de travail...

Lui qui aurait pu faire avocat, ou encore n'importe quel autre métier "normal", rester à Londres, trouver une place dans "la vie active", se fondre dans la masse des hommes "alpha" et rester comme ça toute sa vie durant, comme les autres. Au fond, ce n'était pas un tord en soit et ce mode de vie n'avait jamais effrayé le jeune homme... il avait toujours ses diplômes en poche au cas où, de toute manière. Ce jour là, il faisait beau, et heureusement pas trop chaud, une journée agréable, même si la plupart du temps il faut rester enfermé sur le plateau à écouter les ordres du réalisateur ou de quelque autre assistant. Arrivé tôt ce matin, enfermé la plupart du temps en compagnie de "ses patrons de film", Alex n'avait pas pris le temps de lever le nez de son travail ou de son script pour voir un peu ce qui l'entourait... Les grands studios américains avaient quelque chose d'assez effrayant, ils étaient... très grands, bien que ceux en Angleterre n'aient pas à en rougir pour la plupart... mais là, c'était un terrain de jeu du niveau au-dessus si l'on peut dire. Le matin même, il avait eu le temps de rester dans sa loge quelques instants, un petit coin improvisé qui était pas mal pris en fait... par du courrier, plus de courrier que de factures en un an, et dire qu'il ne brillait pas encore parmi les plus célèbres... et il y avait toujours des trucs insolites là dedans, des lettres amusantes certes, mais aussi un peu flippantes des fois... un "quotidien de star" à ce qu'il paraît et comme le soulignait son agent depuis qu'Alex découvrait les "joies" d'être célèbre, "ce n'était vraiment pas prêt de s'arrêter"... après tout, ceux qui ne font pas peur sont plutôt du genre encourageants, après tout, l'opinion des fans n'est-elle pas la plus importante ?

Depuis qu'il était arrivé, Alex ne s'était pas encore mêlé aux grandes fêtes people qui avaient eu lieu, il préférait, faire profil bas pour le moment. Déjà que ses nuits étaient courtes alors si en plus il devait en passer les trois quart en soirée pour se faire connaître par les gens du métier qui n'étaient en fait que des acteurs déjà plein aux as, non merci. Ou du moins... il prendrait le temps de s'adapter au rythme des journées avant de gaspiller son temps de sommeil. Après tout, les fêtes quand on devient célèbre, on ne peut plus y couper... son agent même commençait déjà à le caser dans quelques soirées. Midi était arrivé finalement, sans aucune pause avant, hormis pour ce qui était de devoir attendre les vérifications techniques. En une matinée, ils avaient tourné un petit bout de rush, et le réalisateur se disait dans les temps... les choses avançaient toujours lentement au tournage, c'était la frénésie après qui arrivait vite. Au moins, l'équipe de tournage avait eu la bonne idée de fixer le repas dehors, ils auraient tous besoin de pas mal de vitamine D pour continuer, n'est-ce pas ? Le soleil était haut dans le ciel mais pourtant, il ne faisait pas aussi chaud qu'il y paraissait, et heureusement... parce qu'à voir comme ça, il aurait pu faire trente degrés que ça n'aurait étonné personne. Encore un truc auquel il fallait qu'il s'habitue, à Londres, c'était plus continental qu'autre chose, ici, la proximité de l'océan ramenait pas mal de vent pour bien rafraîchir... quand il y avait du vent, du moins. Alex s'était servi - pas mal entre nous, mais bon, vu sa taille on l'excuse hein - et avait trouvé place pour manger... quoiqu'il n'ait pas trop faim, pour le moment... comme si pas mal de choses le taraudaient en ce moment. Des trucs un peu fous des fois, des espoirs débiles sans doute... vous savez, la célébrité amène peut être à croire pouvoir réaliser tout et rien... comme si tout finissait par nous tomber dessus, par miracle.
    A P . 1 : Alex, ils ont prévu de finir la séquence aujourd'hui... donc demain c'est prévu de tourner en extérieur... pas très loin d'ici mais ils te diront ce soir...
    A L E X : Okay... Merci... Kat'

Kat' ou, dit dans langage "professionnel" l'assistante plateau numéro 1. Il lui adressa un léger sourire alors qu'elle repartait, son tas de papiers à la main, son casque sur les oreilles, bref, avec tout son attirail pour bosser. Là encore, les studios hollywoodiens étaient effrayants niveau organisation. Des tonnes d'argent injectées dans un film, des centaines de techniciens un peu partout sur le plateau, tout encore une fois, pour indiquer qu'Alex avait passé le cran au-dessus... et décidément, il se faisait mal à l'idée. Il prit une inspiration, alors que son regard cette fois-ci se posait sur une brune pas si loin que ça, visiblement, elle travaillait sur le plateau d'en face, plateau auquel il n'avait pas fait très attention. Mais à y réfléchir, il l'avait déjà vue, cette brune... Bref. Il détourna le regard, cette fois-ci, sur son déjeuner... il avait encore tellement le trac qu'il n'avait même pas faim... qui pouvait bien savoir si finalement, un acteur réussissait à tourner dans son premier "grand film" sans avoir un peu le trac... Il s'attarda à échanger quelques mots avec Ashlee, ils s'étaient déjà pas mal parlés, en attendant que ci, ça et ce détail soient réglés avant qu'ils tournent. Elle partageait l'affiche avec lui et heureusement pour lui, elle était presque aussi anxieuse que lui... bon, c'était le début, ils allaient finir par se décrisper un peu, il le fallait bien après tout. Dans la conversation malchance - ou chance - voulut qu'il détourna le regard... sur la brune. Si seulement la fameuse brune avait pu être seule à ce moment là... mais non. Alors que son regard se posait malencontreusement sur la camarade de la fameuse brune, il la gratifia dans de ses haussements de sourcils bien caractéristique, accompagné d'une moue qui perdait de plus en plus contenance.

Tant bien que mal, il détourna le regard, le reposant sur le plat devant lui, serrant la mâchoire et devenant soudainement bien silencieux. Bien sûr qu'il l'avait reconnue, il ne l'avait plus vue dans un film depuis quelques temps mais... il n'avait jamais cherché à oublier. Même si Riley avait semblé l'oublier. Et merde... il fallait que ça lui arrive aujourd'hui. Bon, au pire, il pouvait toujours faire semblant de ne pas l'avoir vue, même si son cœur qui battait à tout rompre dans sa cage thoracique indiquait bien le contraire. Inconsciemment, il releva le regard dans sa direction... cette fois-ci, il ne pouvait même plus feindre ne pas l'avoir vue tant il soutenait son regard, et tant il semblait ne pas regarder le vide, mais bel et bien le fantôme d'un passé dont il était encore très bien conscient. Il ne savait pas si elle, par contre, elle l'avait reconnu, un fait qui serait totalement fou, elle qui semblait avoir tout effacé de lui avec la distance... A nouveau gauche et maladroit, il finit par se lever, passant une main dans ses cheveux, tant pis pour la coiffure... de toute façon, il avait tellement de sueurs froides que le maquillage aussi sans doute serait à refaire. Il déglutit, se sentant encore plus mal à l'aise voire même nauséeux, et heureusement, il n'avait rien mangé. Il croisa une nouvelle fois son regard, avant de faire comprendre à Ashlee d'un simple coup d'œil qu'il s'éloignait quelques temps, sans même savoir s'il pourrait retrouver son chemin, c'était tellement grand... mais tant pis. Il disparut assez vite, marchant curieusement d'un pas assez assuré bien que son cœur avait décidé de se remettre à battre la chamade. S'il avait su... il ne sait pas vraiment ce qu'il aurait décidé de faire. Au fond, alors qu'il s'éloignait surtout d'elle, il espérait qu'elle ne le suivrait pas... ou peut-être espérait-il le contraire, il ne savait même pas... et il était même incapable de deviner ce qu'elle allait faire... pourtant, il la connaissait même encore aujourd'hui, par cœur... mais là, il était juste incapable de... penser, ou même de se rendre compte qu'il s'était arrêté de marcher, pas très loin en fin de compte... pas assez loin, sans doute.


Spoiler:
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it's so good to see you again ● Alex Bocco ♥ Vide
MessageSujet: Re: it's so good to see you again ● Alex Bocco ♥ it's so good to see you again ● Alex Bocco ♥ Icon_minitimeLun 2 Nov - 7:26

    it's so good to see you again ● Alex Bocco ♥ Hv8d5d it's so good to see you again ● Alex Bocco ♥ Ml2
      RILEY CAROLYN CAMPBELL & ALEX LUCAS BOCCARDI
      Hello there the angel from my nightmare
      The shadow in backround of the morgue
      The unsespecting victim of darkness in the valley
      We can live like Jack and Sally if we want
      Where you can always find me
      And we'll have Halloween on Christmas
      And in the night we'll wish this never ends
      We'll wish this never end


    J’y aurais jamais cru. Quelqu’un m’aurait annoncer hier, ou bien la semaine passé, ou encore il y a deux ans qu’aujourd’hui, je verrais Alex Lucas Boccardi, tout près de mon studio, à Los Angeles, sur un plateau de tournage, j’y aurais jamais cru. J’aurais peut-être même rit qui sait. Mais je n’y aurais en aucun cru une seule seconde, parce que juste penser à une telle chose, ça sonne absurde entre mes deux oreilles. Combien d’années sont passés depuis la dernière fois où nous nous sommes vus, dans cette rue déserte de Londres, sous la pluie qui tombait et le camion de déménagement qui prenait la moitié de la rue alors que mes parents ne cessaient de me presser afin que je me dépêche et que je file pour cette nouvelle vie que l’on ne m’avait pas laissé le choix de choisir ? Combien de larmes avais-je versé à mon arrivée dans cette ville où nous nous retrouvions finalement tous les deux, après plus d’une quinzaine d’années ? Je n’arrivais tout simplement pas à croire que nous chemins étaient amenés à se recroiser un jour, chose que j’avais cru impossible depuis tellement longtemps.

    On m’avait toujours dit d’avoir confiance en l’avenir. Mes parents les premiers. Ils ne cessaient de me répéter « Si Alex est pour recroiser ton chemin, s’il est fait pour faire partie de ta vie, il te reviendra, ne t’en fais pas. » Et la petite fille de huit ans que j’étais y croyait. Je me rappelle d’être toujours allée au lit en me disant que demain serait finalement le jour où il apparaîtrait dans ma vie comme par magie, et que notre amitié reprendrait son cours, exactement comme nous l’avions laissé. Mais tout ce quoi j’avais finalement à mon réveil pendant cette journée, c’était une nouvelle lettre. Certes un signe qu’il pensait toujours à moi malgré la distance qui nous séparait depuis déjà beaucoup trop de temps, mais ce n’était pas lui. Ce n’était pas ses petites mains qui s’amusaient à tirer mes cheveux juste parce qu’il savait que ça me faisait rager, ni ses petites lèvres qui se formaient en sourire lorsqu’il m’entendait rire jusqu’à m’en rouler par terre parce qu’il me chatouillait, ou bien le rouge qui lui montait aux joues lorsque je lui donnais un petit baiser sur le joue pour le remercier d’un cadeau ou d’un compliment. Ou simplement ses yeux, ses magnifiques yeux bleus gris que je ne me lassais jamais de regarder. Moi qui avait hérité des yeux marrons de mon père, j’avais toujours été jalouse de la couleur qui perlait merveilleusement bien les yeux de mon meilleur ami d’enfance. Tout ça qui m’avait été arraché plusieurs années auparavant, tout ça que je croyais perdu à jamais. Tout ça qui me revenait en plein visage aujourd’hui même.

    Je ne savais pas du tout comment réagir. J’étais sûre et certaine que c’était lui, après tout, comment pourrais-je ne pas le reconnaître ? Ses traits, je les avais mémorisé dans ma mémoire comme jamais je n’avais mémorisé ceux de quelqu’un, excepté peut-être Zane. Certes, il avait grandit, mûri, son corps avant changer, tout son visage avait pris le poids des années, mais ce petit garçon de sept ans, à peine plus grand que moi à l’époque, j’avais l’impression de toujours le voir dans ce garçon assit au bout d’une chaine de trottoir, pas très loin de la table avec la nourriture à côté de laquelle je me retrouvais. Quand je le vis se relever, je restais complètement figée. Dieu qu’il était grand, c’en était presque incroyable. J’étais persuadée que si j’allais me poster à côté de lui, j’aurais l’air d’une minuscule minimoys. Mais là n’était réellement pas le point. Nos yeux toujours en contact, je n’arrivais plus à me défaire de l’imagine qui ne semblait pas s’effacer sous mes yeux. J’avais presque envie de me pincer pour vérifier que je ne dormais, que tout cela était bien réel, mais je savais que je ne me trouvais pas dans un rêve à l’instant. Tout était vrai, tout était palpable. Et ce n’était pas une hallucination très bien réussi non plus, car c’était Sophie la première qui avait remarquée qu’Alex était là. Après cette vérification -mentale certes mais vérification quand même- que je n’étais pas devenue complètement cinglée, je réalisais qu’Alex avait commencer à marcher. Vers où ? Je n’en avais pas la moindre idée. Mais je ne pouvais pas le laisser filer, je ne pouvais pas simplement faire comme si je ne l’avais pas vu. C’était tout simplement impossible. L’image d’Alex là, debout devant moi à me fixer risquait de me hanter pour le reste de ma vie si je ne me décidais pas à bouger, il fallait que j’agisse. Il fallait que je puisse être en mesure de faire bouger mes jambes et aller le rejoindre. Lui crier de rester là, de ne pas partir. Faire quelque chose. Ma bouche débloque avant le reste de mon corps, et je pus lancer un « Attend! » qui ne fut malheureusement sûrement pas assez fort pour que d’où il se trouvait il puisse l’entendre.

    Mes jambes, ainsi que le reste de mon corps défigent, et je me met à courir. Et oui, courir. Mon coeur bat à la chamade et j’ai l’impression que s’il est parti trop loin, je vais tout simplement manquer d’air avant même de m’être rendu à sa hauteur. J’ai les jambes qui tremblent à l’idée de ce que je fais à l’instant. J’ai le coeur qui me lève tellement le battement se fait dur au niveau de ma poitrine, mais je m’en fou. Alex Lucas Boccardi n’est pas loin, je dois le voir, je dois lui parler, je dois le toucher et m’assurer qu’il est là, pour vrai. Que tout ça n’est pas faux, que tout ça n’est pas mensonge. Il faut que je sois sûre, il faut que je sache. J’arrive finalement au bout de la rue où il se trouve, à moins de cinq mètres de distance. Il semble aussi troublé que moi, aussi perdu, aussi tourmenté, et je sais très bien que lui non plus n’a pas oublier les années qui nous ont unis alors que nous n’étions que de simples gamins. Parfois, lorsque j’explique ma relation avec Alex à mes nouvelles amies, elles ne sembles pas comprendre ce qu’il représentait pour moi. Elles disent seulement « Oh mais vous étiez gamins! Vous ne pouviez pas être tant proches! » Mais l’affaire c’est que nous l’étions. Une relation indescriptible j’en conviens, mais bel et bien vivante, l’une des plus belles qu’il m’a jamais été donné de vivre. Et c’est un peu pour ça je crois que le moment présent me fait peur. Parce qu’on a perdu ce qu’on avait, j’ai l’impression. Et que le voir là devant moi, ça me chamboule à un point tel que j’arrive plus à savoir ce que je dois faire ou non. Je le regarde, et avance un pas après l’autre pour finalement me poster à seulement un mètre de distance de lui. Je dois me lever la tête pour pouvoir le regarder dans les yeux, alors qu’il doit baisser la sienne. Mon regard se perd l’espace de quelque seconde avant que je ne puisse être capable de prononcer une seule chose.

      RILEY - « Bocco.. »


    Le surnom que je lui donnais lorsque l’on était petit. Riri&Bocco, Qui n’en a jamais entendu parler dans notre cartier de Londres ? Nous étions les petits turbulents du cartier, à toujours faire des mauvais coups ici et là, pour notre plus grand amusement et la plus grande frustration de nos parents. Toujours fourré l’un avec l’autre, l’on nous prédisait déjà un grand avenir tous les deux. Il n’était pas rare que les grandes personnes comme on s’amusait à les appeler nous prenne pour un « petit couple » comme eux s’amusaient à nous appeler, ce qui faisait rire Alex alors que je devenais rouge comme une tomate à démentir cette affirmation. Tellement de choses avaient changer depuis ce temps, nous deux les premiers j’imagine..

      RILEY - « Qu’est.. Qu’est-ce que tu fais i.. Ici ? »


    Moi ? Actrice ? C’est presque a n’en rire lorsqu’on entend les bégaiements qui sortent de ma bouche, troublée simplement par la présence d’Alex devant moi. J’ai envie de le prendre dans mes bras, de le sentir tout près de moi, mais je garde un peu de retenu. Il y a quand même près de quinze ans qui sont passés entre aujourd’hui et la dernière fois que j’ai eu un tel mouvement avec lui, et entre temps il semblerait qu’il est trouver de quoi pour avoir une tête et demi de plus que moi..


Dernière édition par Riley Carolyn Campbell le Jeu 5 Nov - 2:41, édité 1 fois
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it's so good to see you again ● Alex Bocco ♥ Vide
MessageSujet: Re: it's so good to see you again ● Alex Bocco ♥ it's so good to see you again ● Alex Bocco ♥ Icon_minitimeMar 3 Nov - 2:29

Pourquoi était-il parti ? Presque on pourrait croire qu'il avait fui, un peu comme un lâche... qu'est-ce que c'était nase ! Lui qui n'avait que voulu la revoir pendant des années et des années... maintenant qu'il en avait la possibilité, il se retrouvait comme un crétin face à elle, et la seule chose qu'il trouvait à faire, c'était se tailler à toute vitesse ! Quel... il n'y avait même pas de mot, une idée entre crétin et froussard peut-être, lui-même ne savait pas. Au fond, c'était bien qu'il se soit arrêté, bien qu'il aurait l'air encore plus con d'avoir disparu de son champ de vision pour juste s'être arrêté après dix mètres de marche peut-être. Bon, il pouvait toujours faire demi-tour... nan, ça faisait encore plus nul, un genre de "je fuis, non finalement je reviens parce que je sais pas pourquoi mais je reviens quand même et puis voilà" - en bref, ça donnait tout un mélange de pensées dans lesquelles il ne se retrouvait même pas. Voir Riley à travers un écran dans un film, c'était une chose, la revoir enfin en vrai, là-bas, à quelques mètres de lui, c'était forcément toute autre chose... beaucoup plus... déstabilisant. Les choses allaient définitivement très vite à Los Angeles depuis qu'il était arrivé et à cet instant même, s'il avait pu se téléporter à Londres, Dieu sait qu'il l'aurait fait. Avec beaucoup de lâcheté et sans doute pas mal de remords, mais si, il l'aurait bel et bien fait... et il l'aurait juste amèrement regretté juste après. Décidément... Il était tout simplement incapable de reprendre sa marche de toute manière, c'était peut-être son cerveau qui ordonnait à ses membres de ne plus bouger, ou ses membres même qui étaient gelés sur place alors que son cerveau n'avait qu'une envie : disparaître avant qu'il ne soit définitivement trop tard.

Gamin, il l'avait souvent rêvée cette journée, ce jour où ils finiraient par se retrouver, parce qu'au fond de lui, après son départ, il était resté persuadé qu'il finirait par la revoir, tôt ou tard, lui venant à elle ou elle revenant à lui, ça, il n'avait pas pris le temps de réfléchir... à sept ans et quelques, on a un peu tendance à tout idéaliser. Il y a des lendemains encore, où, à peine réveillé, il allait voir à la fenêtre de sa chambre, dans l'idée de voir le même camion de déménagement que celui de leur départ, juste devant la maison d'en face, signifiant que Riley était en fait de retour... Ces rêves là aussi, il les avait fait à de nombreuses reprises... Encore une fois, il avait eu une grande tendance à tout idéaliser, le cerveau d'un gosse avec ses illusions et finalement, ses peines à chaque fois qu'en fait, il voyait juste les nouveaux voisins tout juste arrivés et pas encore totalement installés. Il se souvenait même encore aujourd'hui, à quel point les premiers jours de solitude avaient été longs. Après le départ de Riley, le gamin qu'était à cette époque Alex s'était enfermé dans une forme de solitude, juste lui, et ses lettres qui lui étaient adressées, il ne voulait rien manquer d'elle et à cette époque, bien qu'encore peu fameux dans ce qui était d'écrire, il lui écrivait le plus souvent possible, avec la plus jolie écriture possible, peut-être pour qu'elle ne dénigre pas ses lettres... qui sait. L'eau avait coulé ses les ponds depuis cette époque là, heureusement qu'il y avait eu Gwen, et qu'elle avait un peu forcé le jeune garçon à s'ouvrir aux autres, Dieu seul sait encore une fois ce qu'il serait devenu si elle n'avait pas été là... un genre d'ermite à attendre les réponses de Riley, sans doute dans le vide. Définitivement, le hasard faisait bien les choses, non ?

A cet instant précis, Alex ne saurait dire s'il avait bien fait les choses, une fois encore... les événements s'étaient enchaînés trop vite, le perdant pas mal et le coupant de court alors qu'il avait cru... voir une journée comme les autres s'écouler. A croire que maintenant qu'il se croyait pris dans un quotidien sans elle, elle réapparaissait pour briser cette lourdeur, ou peut-être semer le trouble dans son esprit enfin apaisé, après toutes ces années. Non pas qu'il l'ait oubliée, jamais il ne l'avait oubliée et le rituel qui avait consisté à aller voir chacun de ses films avait perduré, sur des années et des années. Il avait commencé à huit ans, pour le premier film, à cette époque, il avait volé l'argent à ses parents, et il y était allé seul un après-midi où l'école s'arrêtait tôt... Et la dernière fois, il n'y a pas si longtemps que ça sur toutes ces années de vie, il avait payé la place avec son propre argent, il avait été comme d'habitude accompagné de Gwen, la seule qui partageait ce côté de lui... et au fond, il avait toujours voulu qu'il n'y ait qu'elle dans ce monde. Dans ses souvenirs, il déglutit difficilement, sentant les souvenirs l'assaillir beaucoup trop pour qu'il ait les idées encore à peu près claires... définitivement, elle avait en fait semé un sacré chaos dans ses pensées. Alors qu'il était encore seul, il avait passé une main dans ses cheveux, attendant fébrilement qu'elle arrive, parce que, c'était comme un instinct, il le savait, elle l'avait forcément suivi... comme si maintenant qu'il avait eu son regard rien que pour lui, il avait réappris à la connaître par cœur en quelques secondes à peine, quitte même à prévoir le moindre de ses gestes ou la moindre de ses réactions. Et cette fois, comme quand ils étaient gosses, son instinct ne l'avait pas trompé, sur une chose du moins, elle le rejoignait... bien qu'il n'ait pas encore repris tout à fait contenance.

"Bocco", décidément, elle cherchait vraiment à le faire tourner en bourrique dès la première minute de leurs "retrouvailles". Après elle, jamais personne ne l'avait appelé comme ça, elle avait été la seule, comme si ce petit nom affectif lui avait été exclusivement réservé, comme s'il n'y avait eu que leurs deux esprits tordus de gamins casse-cou pour trouver un surnom pareil. Au fond, il s'en était accommodé, parce que lui non plus, il n'avait plus cherché à appeler qui que ce soit 'Riri' comme il l'avait appelée elle quand ils n'étaient que des mômes qui aimaient chahuter rien que pour emmerder les adultes. Les adultes, ceux-là et leurs décisions qui sonnaient "sages", Alex avait longtemps eu une dent contre eux... Il prit tant bien que mal une inspiration, se tournant finalement vers elle, rassemblant son courage pour ne pas détourner le regard, alors qu'il croisait à nouveau ses yeux, plus près maintenant, trop près peut-être pour qu'il reste impassible après tout ce temps. Elle détourna le regard, et bien heureusement, il en profita pour en faire de même. Ils avaient bien grandi, les gamins de sept ans n'étaient presque plus reconnaissables dans ses traits de géant et de ses traits de jeune femme... Et non, ils s'étaient reconnus, quoique ce soit plus évident pour lui qui avait eu le loisir de la voir grandir, évoluer, changer... Et pourtant, "en vrai", c'était beaucoup plus déstabilisant. Qu'est ce qu'il faisait ici ? Une question simple, concise et dont la réponse semblait bien évidente et pourtant, son cerveau mit un certain temps pour trouver une réponse, réponse qui, soit dit en passant, ne valait pas son pesant d'or si l'on peut dire... en même temps, il était plus préoccupé par ces soudaines retrouvailles que par la raison de sa présence ici à cet instant même... quel professionnalisme, vraiment...
    A L E X : I-ici... bah, euh... je travaille...

Okay, on repassera hein pour les phrases constructives Alex. Certes, il travaillait, l'idée n'était pas fausse en soit, sans doute que la question relevait une autre du genre "depuis quand ton travail c'est à Hollywood sur un plateau de tournage ?" ou un truc dans le genre... Mais non, il avait bien bêtement évité le sujet en se contentant de dire "je travaille", comme s'il avait besoin de traverser l'océan et d'aller sur un plateau de tournage pour ses vacances ou pour se dorer la biscotte. Awesome, voilà qu'il terminait sa phrase avec ce léger sourire gêné, accompagné d'un haussement de sourcils encore plus caractéristique d'une volonté de... disparaître ou d'effacer ce malaise en lui... l'idée n'était pas encore très lisible sur ses traits, sans doute parce qu'il était encore partagé entre les deux décisions. Voilà, un magnifique malaise... génial, mais en même temps, pas la peine d'être devin pour savoir qu'elle aussi, elle travaillait ici... il était quand même un petit peu perspicace Alex dans son genre... même quand il se retrouvait dans la pire situation de malaise possible. Il détourna une nouvelle fois le regard, quelques secondes avant d'oser enfin prendre la parole, pour dire encore une fois, quelque chose de très, mais vraiment très constructif.
    A L E X : Je... m'attendais vraiment pas à ça...

Comme si ça ne se devinait pas assez avec son air gêné... qu'est ce qu'il était malin de préciser des choses pareilles. Leçon numéro 1 : ne jamais prendre un homme de court, ça créé un malaise qui brouille les kilomètres à la ronde, un malaise si flagrant que... Enfin bref. Il stoppa enfin de fuir la situation du regard, croisant les yeux de la jeune femme qu'était devenue la gamine avec laquelle il avait eu l'occasion d'échanger des mots, il y a des années de cela... Non, définitivement, il ne s'y était pas attendu... et ça allait le poursuivre toute la journée, ça, ça ne faisait aucun doute.
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it's so good to see you again ● Alex Bocco ♥ Vide
MessageSujet: Re: it's so good to see you again ● Alex Bocco ♥ it's so good to see you again ● Alex Bocco ♥ Icon_minitimeJeu 5 Nov - 4:55

    it's so good to see you again ● Alex Bocco ♥ Hv8d5d it's so good to see you again ● Alex Bocco ♥ Ml2
      RILEY CAROLYN CAMPBELL & ALEX LUCAS BOCCARDI
      Hello there the angel from my nightmare
      The shadow in backround of the morgue
      The unsespecting victim of darkness in the valley
      We can live like Jack and Sally if we want
      Where you can always find me
      And we'll have Halloween on Christmas
      And in the night we'll wish this never ends
      We'll wish this never end


    Je sens le regard de Sophie dans mon dos, insistant, qui cherche mon regard et qui je suis persuadée me demande à travers ses yeux si je vais bien. Si seulement elle savait. Si seulement elle se doutait ne serait-ce qu’un seul instant du moment qui se déroulait à même sous ses yeux, elle ne me demanderait pas si j’allais bien. Elle ne se poserait aucune question, elle aurait tout simplement.. Compris. Mais cela implique que je lui aurait parler d’Alex, chose évidemment que je n’avais pas fait. Pas parce que je n’en avais pas envie, au contraire, tout simplement parce que j’avais appris, malgré moi, à mettre ma vieille relation avec le garçon de côté afin de ne me concentrer seulement sur ce qui est présent. Ne pas laissez un fantôme du passé me hanté, comme disait mon ancien agent lorsqu’il voyait que je partais souvent dans la lune dans mes premiers mois, voir mêmes premières années de travails. Il avait été extrêmement dur et complexe de parvenir à placer Alex comme je le voulais dans un coin dans mon cerveau ou de lui toute l’attention qui au fond il méritait. Mais les années avaient eu raison de moi, de nous et je m’étais habituée à ne l’avoir seulement que dans un coin de ma tête plutôt qu’au milieu de mon univers comme il l’avait si longtemps été.

    Je m’en suis toujours un peu voulue d’y être parvenue d’ailleurs. Je devais avoir environ quatorze ans lorsque j’ai réalisé pour de bon qu’Alex ne faisait plus parti de mon « quotidien ». Qu’il y avait déjà un bon moment où il n’y avait pas eu un moment dans la journée où je ne m’étais pas demander qu’est-ce qu’il faisait à ce moment même, dans notre pays natal qu’est Londres. Que je n’allais plus expressément voir mes messages chaque soir pour m’assurer qu’il m’avait bel et bien réécrit ou que je ne m’appliquais plus à répondre à ses lettres la soirée même. Ça m’a fait un choc d’ailleurs. Moi qui m’était promis de ne jamais placé Alex en second plan, je réalisais que j’avais drôlement bien échouée. Non pas parce que je l’aimais moins, que tout d’un coup il prenait moins d’importance, simplement que le temps ne me permettait pas de faire mieux je crois. Ou tout simplement que j’étais une pauvre petite fille incapable de se souvenir éternellement. Et je me sentais mal, tellement mal..

    Et je le voyais aujourd’hui, et il me semblait beau grand et fort comme il ne l’avait jamais été auparavant. Il avait continuer de vivre sa vie comme moi je l’avais fais, comme j’espérais qu’il l’ait fait. J’avais toujours eu cette crainte silencieuse de retourner à Londres, et de trouver un Alex toujours rattaché à l’image qu’il s’était fait de nous. C’était peut-être mon côté égoïste qui m’avait forcé à avoir une telle image à l’esprit, mais d’un côté j’étais drôlement soulagée que ce ne soit pas le cas. Mon coeur battait tellement vite alors que je le suivais. Pourtant, je savais que je faisais la bonne affaire. Je savais qu’en lui suivant ainsi, à la manière d’une poule pas de tête, j’agissais comme il le fallait. Pour mon bien du moins. Parce que ça présence m’avait manqué, parce que sa chaleur m’avait manqué, parce que son sourire m’avait manqué. Parce que tout de lui avait laissé un vide au fond de moi quelque part, même si avant j’avais été trop jeune, trop aveugle et trop conne pour m’en rendre compte. Et je crois qu’il le savait aussi, puisqu’il s’était tout bonnement arrêter à environ un dizaine de mètres de notre point de départ.

    Le temps de parler ? Probablement, enfin je crois. Mais comment prononcer ne serait-ce qu’un mot alors que l’on a le coeur au bord des lèvres à vivre tout cela trop intensément ? Et puis finalement, je me dis que le silence est peut-être la clé, le temps d’une quinzaine de secondes. Des regards, qu’y a-t-il de plus vrai que cela ? J’ai toujours cru qu’on avait pas besoin parler pour se comprendre, que seuls deux yeux bien croisés dans ceux de l’autre servait à faire passer un message, même le plus important ou le plus confidentiel. Mais j’avais cette impression que le silence qui je croyais à la base pure se transformait en malaise, chose que je ne pouvais garder, surtout pas en la compagnie de Boccardi. Et puis à un certain moment donné, il fallait être capable de trouver le courage de dire les vrais affaires, d’accepter la vérité. De vivre avec le fait que l’on avait été séparé pendant si longtemps, mais que la vie semblait vouloir nous donner une seconde chance.

      ALEX - « I-ici.. Bah.. Euh.. Je travaille.. »
      RILEY - « Je crois que.. J’avais deviné.. Mais je veux dire.. Ici ? À Los Angeles ? Sur un plateau de tournage ? Tu es.. Un acteur Alex ? »


    Cette vérité me semblait choquante, mais si peu surprenante en même temps. Comme si à quelque part, au fond de moi caché que même-moi je n’y avais jamais réellement pensé, je savais qu’il finirait peut-être sur cette voie. Après tout, n’était-il pas celui avec qui j’avais jouer dans mes premières comédies à l’école primaire ? N’étions-nous pas les deux petits culs qui ne cessaient de voler la vedette pendant les shows, alors que les plus vieux essayaient toujours de faire mieux que ceux de première et de deuxième année qui ne cessait sans cesse de surprendre ? Tant de choses se bousculaient dans ma tête à l’instant, tant de questions que j’aurais aimer lui passé. Allait-il bien ? Comment était-il arrivé ? Avait-il eut une adolescence heureuse ? M’avait-il oublié à travers les années comme moi j’avais réussi à le tasser peu à peu de mon esprit pour m’attarder de plus près encore à ma carrière ? Était-il amoureux ? Avait-il été amoureux ? Toutes ses questions sans réponses qui me brûlaient les lèvres. Pourtant, je ne pouvais rien faire de mieux que le fixer en silence, devant ce malaise qui se créait de nouveau entre nous. Depuis quand est-ce qu’un malaise était de mise entre nous ? Depuis quand étions-nous tant crispés à la vu l’un de l’autre ? Je voulais bien croire que tout avait changé depuis la dernière fois que nous nous étions retrouvés ainsi, ensemble, mais quelque part au fond, n’étions-nous pas les mêmes enfants qu’autrefois ? Ceux qui s’amusaient sans se poser de question, qui profitaient des instants présents et qui quelque part, s’aimaient tellement ? Qu’avions-nous fait d’eux pour laisser place à ces deux statues muettes, de grandeurs tellement différentes que s’en était ridicule ?

      ALEX - « Je.. M’attendais vraiment pas à ça.. »
      RILEY - « Moi non plus.. Je t’assure.. »


    L’effet de surprise. C’était sûrement ça qui bloquait le tout. Le problème était que je n’avais pas envie de telle retrouvailles avec Alex. Je n’avais pas envie de ce genre de retrouvailles de malaise qui ne laisse pas un bon souvenir ensuite. J’avais envie de celle où l’on parle, celle où l’on se raconte, celle où l’on se retrouve au fond. Je me permet un sourire, après tout, je suis heureuse - bien que troublée - qu’il soit là, non ? Et j’ai envie de lui faire savoir. J’ai envie qu’il soit au courant de la joie qui m’envahit à l’idée de l’avoir retrouvé, et je l’espère pour de bon cette fois.

      RILEY - « Je suis vraiment contente de te revoir.. Ça fais si longtemps.. »
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