Winnie avait presque figé sur place. Il lui avait parlé, elle aurait cru que frustrer, il l’aurait simplement ignoré comme elle venait de faire. Au fond d’elle, le brunette aurait voulu qu’il l’ignore cette sortie vers le restaurant aurait été beaucoup moins pénible et elle n’aurait pas quitter les murs de l’endroit tant que Cameron aurait été à l’entrée des Studios, du restaurant on voyait l’endroit de travaille préférée de la jeune chanteuse, alors c’était parfait. Avant qu’elle ne puisse respiré à nouveau soulagé qu’il ne lui ait même pas adressé la parole, une voie plus que familière l’avait interpellé et maintenant, elle ne savait plus quoi faire. S’il n’avait même pas posé son regard sur elle, elle aurait comprit, leur dispute avait mi fin à tout, leur amitié, leur « jeu », leurs sentiments, à tout. Pourtant, il lui avait parlé, elle avait continuée sa marche de façon faible, indécise, si elle devait lui parler, ou faire comme elle sait si bien faire, fuir. Sa faim se faisait bien sentir, elle réalisait maintenant qu’elle n’avait rien dans l’estomac et cela se faisait sentir, elle en avait la nausée, elle devait avoir le teint vert même, incapable de tenir lorsqu’elle se sent mal, elle allait bientôt avoir besoin d'un siège, celui qui l’attendait au restaurant, loin de Cameron. Tout ce bousculait dans la tête de la demoiselle qui maintenant cherchait quelque chose à dire, incapable de fuir, malgré son envie, simplement le fait d’imaginer de perdre son meilleur ami pour de bon d’aidait pas la nausée qui s’emparait d’elle. Elle avait besoin de manger. Sa démarche laissait bien voir que quelque chose n’allait pas, elle qui marchait toujours de façon confiante, de l’était pas vraiment. Elle-même n’était pas confiante du tout présentement. « Je n’y ai pas réfléchit Cameron, mais de toute façon à ce que j’ai entendue, c’est trop tard pour toi. » Woodson ne savait pas où elle avait trouvé la force pour prononcé ces paroles, mais elle avait réussit à les dire d’un ton assez fort, assez pour qu’il l’entende même si elle ne lui faisait pas face. Lors de leur dernière rencontre, c'est-à-dire leur dispute, le guitariste lui avait demander de penser à ce qu’elle voulait, de penser à ses sentiments et à ce qui se passerait par la suite, à penser à ce qu’elle redoutait et il lui avait aussi dit que si elle prenait trop son temps, il se pourrait qu’il soit trop tard. poses-toi cette question et viens me revoir…peut-être que ce jour sera trop tard pour moi. Ses mots exacts. Winnie pouvait entendre des pas derrière elle, il la suivait toujours. Voulait-il lui parler, ajouter d’autre chose. Elle avait bien comprit la dernière fois. Rien n’était à ajouter, il avait réussit, il l’avait blesser, parce qu’elle avait été méchante, parce qu’elle avait peur. Qu’est-ce qu’il voulait savoir de plus. Elle n’y avait pas pensé, elle n’avait pas prit le temps, elle ne pouvait pas y penser, elle ne voulait pas. La colère montait en elle, pourtant elle n’avait pas l’énergie de ce mettre en colère. La brune avait une façon bizarre d’être, lorsqu’elle était en colère, elle tombait en larme, lorsqu’elle était heureuse, elle tombait en larme, lorsqu’elle était apeurée, elle tombait en larme, toutes les émotions fortes se terminaient en larmes avec elle, puis pleurer devant lui, elle ne voulait pas, l’orgueil, un vilain défaut. Sur un élan qu’elle n’attendait pas, elle fit demi-tour sur ses talons et fit face au jeune homme, il était plus proche qu’elle le pensait. Toujours incapable de regarder dans les yeux de son ami, elle regardait le sol, honteuse et prit la parole pour une seconde fois. « Cameron, il n’y a rien a ajouter, que veux-tu enfin ? Tu m’as dit de venir te voir lorsque j’aurai pensé à tout ça. Je n’y ai pas pensé. Que veux-tu de plus? Tu as quelque chose à ajouter peut-être? Tu n’en as pas assez dit l’autre jour, non ? » Après avoir fait une pause, elle continua. « Si ça ne te dérange pas, j’aimerais bien aller manger, j’ai faim. », La vague d’énergie qu’elle venait d’avoir était repartie aussitôt, le revoir lui faisait de la peine, voir qu’ils s’en étaient rendu ainsi, la rendait bien triste. Sa nausée due à la faim reprit le dessus et ses couleurs laissèrent place à son teint vert, la fatigue se sentait probablement dans ses yeux, comme elle ne dormait que très peu pour travailler le plus possible, elle ne vivait que pour travailler maintenant, pour ne pas penser. Elle était perdue entre la peine, la colère, la faiblesse et la peur. Avec tous ses sentiments qui se bousculaient tous en même temps, elle aurait pu écrire une chanson mettre tous ça sur papier. C’est lorsqu’elle n’est pas en très grande forme qu’elle a le plus d’inspiration. Découragée de la situation, Winnie Lynn passa une main dans ses cheveux tous dépeignés et rigola maladroitement, son rire n’était pas un rire de joie, c’était du la colère, de la fatigue qui s’y laissait sentir elle n’en pouvait plus. Sa tête voulait partir marcher loin de ce Spencer et aller envaler quelque chose à manger pour après repartir travailler sur son album et une autre partie d’elle ne voulait qu’une chose, lui sauter au coup, l’embrasser et laisser tout derrière eux. Tout en étant dégoûter de penser de cette façon, Winnie reprit ses esprits et reprit son chemin vers le restaurant. Pourquoi était-elle dégoûtée ? Simplement parce que maintenant, elle ne pouvait plus l’aimer, qu’elle le veulent ou non, il avait passer à autre chose, il avait trouver une compagne bien moins complexe que Winnie, une chanteuse probablement très talentueuse. Aujourd'hui, elle devait l'oublier, penser à ses sentiments ne lui rapportait plus rien, oublier était maintenant la seule chose à faire.